Au fil des jours ... en 2011





27 mai : Saint Augustin de Cantorbéry, Archevêque

Au calendrier traditionnel, Saint Bède le vénérable, Confesseur et Docteur (déplacé au 25 au nouveau calendrier), ici

Et Mémoire de Saint Jean Ier, Pape et Martyr, ici

Vie de Saint Augustin de Cantorbéry (+ 605), Moine bénédictin et Archevêque de Cantorbéry, ici



« Au coeur de l'organisme sacramentel de l'Eglise, où nous puisons la grâce de notre sanctification, rayonne un sacrement plus éminent que les autres, à tel point qu'on le nomme le saint sacrement, c'est l'Eucharistie.
A la différence des autres sacrements, qui ne font que communiquer la grâce, l'Eucharistie contient l'auteur même de la grâce. [...]
Si Notre-Seigneur a institué l'Eucharistie, c'est tout d'abord afin qu'elle serve à notre âme de nourriture. [...]
Mais l'Eucharistie est aussi un sacrifice. Il fallait en effet que l'Eglise ait un sacrifice capable de nous appliquer les mérites de Jésus-Christ, par lesquels nous avons été rachetés... Le propre du sacrement est de réaliser ce qu'il signifie. Dans le cas de l'Eucharistie, la présence, au cours de la messe, du corps de Notre-Seigneur sous les espèces du pain d'une part, et la présence de son sang comme recueilli dans le calice d'autre part, signifient précisément son sacrifice sur la croix : le corps vidé de son sang. A la messe, par les mains du prêtre, le Christ s'offre à son Père, perpétuant l'acte précis accompli une fois pour toutes sur le Calvaire. Le sacrifice de la croix rendu présent sur nos autels selon le mode sacramentel, c'est ce que nous nommons le saint sacrifice de la messe : "A chaque fois que nous célébrons le mémorial de cette Victime, c'est l'oeuvre de notre rédemption qui s'accomplit" (Secrète du IXe dimanche après la Pentecôte). L'agneau pascal, que, dans l'Ancien Testament, les Hébreux offraient en sacrifice, et à la chair duquel ils communiaient ensuite, était une préfiguration de ce sacrement. »

Un moine bénédictin [Dom Gérard], Découvrir la messe, Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 1996.


Saint Grégoire a écrit dans ses Dialogues (IV,60) qu'"à l'heure du sacrifice, le ciel s'ouvre à la voix du prêtre, qu'en ce mystère de Jésus-Christ les choeurs des anges sont présents, que ce qui est en haut vient rejoindre ce qui est en bas, que le ciel et la terre s'unissent, que le visible et l'invisible ne font plus qu'un".






Prière du soir...

« Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné à genoux en votre présence ; je vous prie et vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme de daigner imprimer dans mon coeur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, avec un vrai repentir de mes péchés et une ferme volonté de m'en corriger, tandis qu'avec une grande affection et une grande douleur je considère en moi-même et je contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux cette parole que le prophète David vous appliquait déjà en la mettant dans votre bouche, ô bon Jésus : "Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os." »

Indulgence plénière applicable aux âmes du Purgatoire pour tout fidèle qui, s'étant confessé et ayant communié, la récite devant un crucifix et prie aux intentions du Souverain Pontife, par exemple en récitant cinq fois Notre Père et Je vous salue Marie.
In Mgr H. Convert, "Méditations Eucharistiques", sixième édition, Emmanuel Vitte, Lyon - Paris, 1921.




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