Au fil des jours ... en 2016





Dimanche 27 novembre 2016

1er Dimanche de l'Avent

Commentaire de l'Evangile du dimanche

Graduel Universi (1er dimanche de l’Avent)

Graduale. Ps. 24, 3 et 4.

Univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur, Dómine.
Ceux qui comptent sur votre venue, Seigneur, ne seront pas déçus.

V/. Vias tuas, Dómine, notas fac mihi : et sémitas tuas édoce me.
Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.

Ecouter ce Graduel (wma).

Commentaire spirituel et musical par un moine, sur le blog de L'Homme Nouveau.



Changement de périodicité des publications

Ayant à retravailler de façon approfondie l'important dossier dédié à la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus, je dois aujourd'hui espacer la mise en ligne des nouveaux textes, et la périodicité des publications devient donc hebdomadaire. Une préférence sera accordée aux publications du dimanche - jour du Seigneur - sans que soient exclues des mises en ligne complémentaires en cours de semaine lorsque l'actualité ou les temps liturgiques s'y prêteront plus particulièrement.
Je vous remercie pour votre fidélité et votre compréhension.
En union de prière,

Jean-Claude Prieto

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En préambule à cette nouvelle Année liturgique

« Pour ce qui regarde les lectures spirituelles, voici ce qu’il faut y considérer.

1. Ai-je un temps réglé pour en faire chaque jour ?
2. Suis-je exact et fidèle à me rendre au temps, hors la nécessité ?
3. Pensai-je à réduire en pratique ce que Dieu me fait connaître dans ces lectures être de sa volonté ?
4. Dans le choix que je fais des livres m'attachai-je à ceux qui me conviennent le plus, et d'où je puis tirer plus de fruit ?
5. Ne fais-je point ces lectures par habitude, par coutume, par une espèce de nécessité d'état, et non par un vrai désir d'en profiter ?
6. Ne vais-je pas plutôt à beaucoup lire, qu'à lire utilement ? A satisfaire ma curiosité, plutôt qu'à m'instruire de mes devoirs ? A parcourir bien des livres, à n'en rien retenir ?
7. Avant que de commencer ma lecture, songeai-je à demander la lumière de Dieu, m'imaginai-je en ouvrant le livre, que c'est Dieu qui va me parler pour me faire connaître ses adorables volontés ? Et quand je finis ma lecture, remerciai-je Dieu, et le priai-je d'affermir en moi les bons désirs que j'y sens ?

Si on manque à garder tout cela, on ne doit pas s'étonner qu'après bien des lectures faites durant plusieurs années, on en ait aussi peu profité, que si on ne les avait pas faites. Quel compte néanmoins n'en faudra-t-il pas rendre à Dieu ? Qu'il sera terrible ! »

R.P. François Le Large s.j., Retraite spirituelle ou Conduite d'une âme qui aspire à la perfection, Tome I (Troisième Jour, Méditation IV), A Lyon, Chez les Frères Bruyset, 1724.



(Crédit photo)



« Veillez ! »

« « Veillez ! » nous dit Jésus avec insistance. Nous n'avons pas seulement à croire, mais à veiller ; nous n’avons pas simplement à aimer, mais à veiller ; nous n’avons pas uniquement à obéir, mais à veiller. A veiller pour quoi ? Pour ce grand, pour ce suprême événement : la venue du Christ. Il semble bien y avoir là un appel spécial, un devoir dont l'idée ne nous serait jamais venue à l'esprit si Jésus lui-même ne nous l'avait enjoint. Mais qu'est-ce donc que veiller ?…
Celui-là veille dans l'attente du Christ, qui garde l’esprit sensible, ouvert, sur le qui-vive, qui reste vif, éveillé, plein de zèle à le chercher et à l’honorer. Il désire trouver le Christ dans tout ce qui lui arrive. Il n'éprouverait aucune surprise, aucune épouvante ni agitation s'il apprenait que le Christ était là.
Et celui-là veille avec le Christ (Mt 26,38) qui, tout en regardant l'avenir, sait qu'il ne doit pas oublier le passé, qui n’oublie pas ce que le Christ a souffert pour lui. Il veille avec le Christ celui qui, en souvenir de lui, s’associe à la croix et à l'agonie du Christ, qui porte joyeusement la tunique que le Christ a porté jusqu’à la croix et qu’il a laissée après son Ascension. Souvent dans les épîtres, les écrivains inspirés expriment leur désir du second avènement, mais ils n’oublient jamais le premier, la crucifixion et la résurrection… Aussi l'apôtre Paul qui invite les Corinthiens à « attendre la venue du Seigneur », ne manque pas de leur dire de « toujours porter dans notre corps la mort du Seigneur, pour que la vie du Christ Jésus se manifeste en nous » (2Co 4,10). La pensée de ce qu'est le Christ aujourd'hui ne doit pas effacer le souvenir de ce qu'il a été pour nous…
Veiller, c’est donc vivre détaché de ce qui est présent, vivre dans l’invisible, vivre dans la pensée du Christ tel qu’il est venu une première fois et tel qu’il doit venir, désirer son deuxième avènement dans la mémoire aimante et reconnaissante du premier. »

Bx John Henry Newman (1801-1890), PPS 4,22 (trad. Bremond alt.).




Angélus du dimanche 27 novembre 2016


En ce premier dimanche de l’Avent, qui marque le début de la nouvelle Année liturgique, le Pape a prononcé son traditionnel Angélus, devant les fidèles rassemblés sur la Place Saint-Pierre. Il a rappelé que ce temps de l’Avent est le bon moment pour « aller rencontrer le Seigneur » qui vient nous visiter, et que ce doit être « un temps d’espérance, l’espérance vraie, fondée sur la fidélité de Dieu et sur notre responsabilité ».

Compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.





Heinrich Scheidemann (v.1595-1663) : Praeambulum en ré mineur (WV34)
Gabor Soos, orgue (Van Covelens)



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