Au fil des jours ... en 2011





28 février : Saint Romain, Abbé, Fondateur, & Lupicin (frères)
Bienheureux Daniel Brottier, Prêtre, Fondateur...

Deux lignes sur Saint Romain (+ 463) ici

Un résumé de la vie du Bienheureux Daniel Brottier, Fondateur de l’Œuvre des Orphelins-apprentis d’Auteuil (1876-1936), ici

Et au format pdf, une biographie très complète réalisée par la Fondation d'Auteuil, ici

La Fondation des Apprentis d'Auteuil



« O mon Dieu, très Sainte Trinité, je veux adorer ta miséricorde par chaque souffle de mon être, chaque battement de mon coeur, chacune de mes pulsations. Je veux être toute transformée en ta miséricorde et être ainsi un reflet vivant de toi, Seigneur. Que le plus grand des attributs divins, ta miséricorde insondable, se déverse par mon âme et par mon coeur sur mon prochain.

Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d'après les apparences, mais que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et que je lui vienne en aide. Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes. Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais du mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun un mot de consolation et de pardon. Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes oeuvres, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes. Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.

Aide-moi, Seigneur, pour que mon coeur soit miséricordieux afin que je ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon coeur à personne ; je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté ; et moi, je m'enfermerai dans le coeur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que ta miséricorde repose en moi, Seigneur. »

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Petit journal, 163 (1937).



Le tableau de Jésus Miséricordieux






Aujourd'hui a été rendue publique la lettre du Saint-Père à SB Nasrallah Pierre Sfeir, Patriarche d'Antioche des maronites, dont il a accepté la démission :

"L'année consacrée au mille-six-centième anniversaire de la mort de saint Maron arrive à sa conclusion. Ce jubilé exceptionnel fut un temps de grâce a été accordé à l'Eglise maronite. C'est aussi le couronnement de votre service pour la plus grande gloire de Dieu et le bien de tous ses fidèles. Dans son amour insondable, Dieu vous a façonné et marqué de sa trace indélébile pour une élection particulière à son service. Ce choix secret a trouvé sa correspondance dans votre réponse libre et enthousiaste à l'exemple de la Mère de Dieu : Qu'il m'advienne selon ta parole!". Vous avez pu fêter l'an dernier vos soixante ans de sacerdoce, qui prouvent votre fidélité et votre amour pour Jésus-Christ, le Souverain Prêtre. En juillet prochain, vous aurez de nouveau l'occasion d'élever une action de grâce à la Trinité pour vos cinquante ans d'épiscopat. Pendant près d'un quart de siècle, vous avez collaboré avec vos deux prédécesseurs sur le Siège d'Antioche, avant d'être choisi par le Synode pour leur succéder le 19 avril 1986. Ce moment décisif vous place aujourd'hui au seuil de votre jubilé d'argent dans cette charge. Vous avez commencé ce noble ministère de Patriarche des Maronites dans la tourmente de la guerre qui a ensanglanté le Liban pendant de trop longues années. C'est avec l'ardent désir de la paix pour votre pays que vous avez conduit cette Eglise et sillonné le monde pour consoler votre peuple contraint à l'émigration. La paix enfin est revenue, toujours fragile, mais toujours actuelle. Jean-Paul II, que j'aurai la joie de proclamer Bienheureux le 1 mai, vous a appelé à devenir membre du Collège des Cardinaux, le 26 novembre 1994, pour vous insérer dans une communion plus profonde avec l'Eglise universelle. La venue de mon vénérable Prédécesseur à Beyrouth, en 1997, pour signer l'Exhortation apostolique post-synodale (Une espérance nouvelle pour le Liban), a marqué de nouveau le lien constant de votre Eglise avec le Successeur de Pierre. Lorsque j'ai convoqué le Synode extraordinaire pour le Moyen Orient en septembre 2009, je vous ai nommé Président délégué ad honorem pour souligner la valeur du service ecclésial que vous avez accompli au nom du Christ. Ces derniers jours j'ai béni la statue de saint Maron placée dans une niche de la Basilique vaticane pour la clôture de l'année jubilaire, et j'ai pu vous saluer ainsi que le Président de la République libanaise et de nombreux évêques et fidèles. Vous avez choisi de renoncer à la charge de Patriarche d'Antioche des maronites en cette circonstance et j'accueille votre décision libre et magnanime qui est l'expression d'une grande humilité et d'un profond détachement. Je suis sûr que vous accompagnerez toujours le chemin de l'Eglise maronite par la prière, le sage conseil et les sacrifices. Je demande à Dieu Tout-Puissant, par l'intercession de saint Maron et de Notre-Dame du Liban, de vous combler de ses bienfaits. De grand cœur, je vous adresse la bénédiction apostolique ainsi qu'aux évêques, aux prêtres, aux personnes consacrées et à tous les fidèles maronites, et à la bien-aimée nation libanaise !".

BXVI-LETTRE/
VIS 20110226 (540)

Saint Maroun



Méditation du soir...

« L'oraison doit être l'ouvrage du coeur bien plus que de l'esprit, et d'un coeur qui parle avec une confiance filiale à celui que Jésus-Christ nous ordonne d'appeler notre Père dès le commencement de l'oraison. »

Jean-Pierre de Caussade, Instructions spirituelles (2e partie, dialogue 5).




Retour à l'agenda