Au fil des jours ... en 2011





28 mars : Saint Gontran - Mémoire de Saint Jean de Capistran, Confesseur

Au calendrier traditionnel, Lundi de la 3ème semaine de Carême - ici

Et Mémoire de Saint Jean de Capistran ici

Vie de Saint Gontran (545-592), petit-fils de Clovis et de Sainte Clotilde, ici



« Il y a une grande grâce, que l'Eglise nous fait demander sous le nom de "don des larmes" dans une oraison spéciale inscrite au Missel. C'est celle que sollicite le prêtre à plusieurs reprises, pendant le divin sacrifice, parce que le mot de Saint Augustin reste toujours vrai : "Dieu exauce bien plus vite les larmes que les paroles".

Et ce qui entretient ces larmes, c'est le souvenir du pardon divin. "Mon péché est toujours devant mes yeux", s'écriait David. Comprenons ce mot en y voyant la pensée habituelle de la Miséricorde infinie dont le pardon est à l'oeuvre à jamais bénie. Rien ne rassure, rien n'exalte l'amour de nos coeurs pour Dieu comme l'humble persuasion qu'il a grandi, qu'il s'est purifié, et que peut-être il est né par un effet du pardon divin. [...]

A ce souvenir habituel du pardon vient s'ajouter le sentiment de notre faiblesse. Cent fois le jour, on entendait Saint Philippe Néri s'écrier : "Seigneur, venez en aide à Philippe, il va vous trahir !" C'est le bon moyen pour entretenir en soi la componction. En fait, le mal que nous avons fait, reste possible, sinon probable : les causes extérieures ou intérieures qui l'ont amené ne changent guère. Quand bien même nous n'aurions pas été si loin que d'autres en apparence, lorsque nous l'avons commis, ne sommes-nous pas exposés et portés, en attendant d'être entraînés à le commettre ? Et ne portons-nous pas tous sur nos lèvres, avec la possibilité de le donner un jour, le baiser de Judas ? "Sans une grâce spéciale, nous dit le Concile de Trente, nous ne pourrions persévérer dans le bien". Et notre orgueil trouve encore, après cela, le moyen de se complaire dans ses succès ou de se suffire dans ses efforts ! Qu'il prenne donc souvent conscience de sa faiblesse et alors, seulement alors, qu'il redise la prière du Psalmiste : "Vous ne rejetterez pas un coeur contrit et humilié !" »

Abbé Paul Thône, Sur le Coeur de notre Sauveur - Lectures et méditations sur l'esprit de la Réparation, Desclée de Brouwer, Paris, 1934.

Saint Seraphim de Sarov






Méditation du soir...

« La contemplation de Notre Seigneur est sanctifiante ; rien que de penser à lui, de le regarder avec foi et amour nous sanctifie. »

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923), Le Christ vie de l'âme, Maredsous - DDB, 1922.

Pantocrator



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