Au fil des jours ... en 2010





28 août : Saint Augustin et Notre-Dame de Maillane

Sa vie résumée par l'Abbé Jaud peut être consultée ici.

Et deux écrits de Saint Augustin,
ainsi que l'historique de Notre-Dame de Maillane, voisine de l'abbaye Saint-Michel de Frigolet, dans l'archidiocèse d'Aix-en-Provence,
peuvent être consultés ici.



« Saint Augustin est un homme qui n'a jamais vécu de manière superficielle ; la soif, la recherche tourmentée et constante de la Vérité est l'une des caractéristiques de fond de son existence ; mais pas cependant des "pseudo-vérités" incapables d'apporter une paix durable dans le cœur, mais de cette Vérité qui donne un sens à l'existence et qui est "la demeure" dans laquelle le cœur trouve la sérénité et la joie. Son chemin, nous le savons, n'a pas été facile : il a pensé trouver la Vérité dans le prestige, dans la carrière, dans la possession des choses, dans les voix qui lui promettaient un bonheur immédiat ; il a commis des erreurs, il a traversé des moments de tristesse, il a affronté des échecs, mais il ne s'est jamais arrêté, il ne s'est jamais contenté de ce qui lui apportait seulement une étincelle de lumière ; il a su regarder au plus profond de lui-même et il s'est rendu compte, comme il l'écrit dans les "Confessions", que cette Vérité, ce Dieu qu'il cherchait de toutes ses forces était plus proche de lui que lui-même. Il avait toujours été à ses côtés, il ne l'avait jamais abandonné, il était dans l'attente de pouvoir entrer de manière définitive dans sa vie (cf. III, 6, 11 ; X, 27, 38).... Saint Augustin a compris, dans sa recherche tourmentée, que ce n'est pas lui qui a trouvé la Vérité, mais que c'est la vérité elle-même, qui est Dieu, qui l'a cherché et qui l'a trouvé...

Toujours dans les "Confessions", au Livre neuf, notre saint rapporte une conversation avec sa mère, sainte Monique... C'est une très belle scène : sa mère et lui sont à Ostie, dans une auberge, et de la fenêtre ils voient le ciel et la mer, et ils transcendent le ciel et la mer, et pendant un moment ils touchent le Cœur de Dieu dans le silence des créatures. Et ici apparaît une idée fondamentale dans le chemin vers la Vérité : les créatures doivent se taire si l'on veut qu'apparaisse le silence dans lequel Dieu peut parler. Cela reste vrai aussi à notre époque : on a parfois une sorte de crainte du silence, du recueillement, de penser à ses propres actions, au sens profond de sa propre vie, on préfère souvent ne vivre que le moment qui passe, en ayant l'illusion qu'il apportera un bonheur durable ; on préfère vivre, parce que cela semble plus facile, de manière superficielle, sans penser ; on a peur de chercher la Vérité ou on a peut-être peur que la Vérité nous trouve, nous saisisse et change notre vie, comme cela s'est produit pour saint Augustin.

Chers frères et sœurs, je voudrais dire à tous, même à ceux qui traversent un moment de difficulté dans leur chemin de foi, à ceux qui participent peu à la vie de l'Eglise ou à ceux qui vivent "comme si Dieu n'existait pas", de ne pas avoir peur de la Vérité, de ne jamais interrompre le chemin vers celle-ci, de ne jamais cesser de rechercher la vérité profonde sur soi-même et sur les choses avec l'œil intérieur du cœur. Dieu ne manquera pas de nous donner la Lumière pour nous faire voir et la Chaleur pour faire sentir à notre cœur qu'il nous aime et qu'il désire être aimé.
Que l'intercession de la Vierge Marie, de saint Augustin et de sainte Monique nous accompagne sur ce chemin. »

Benoît XVI, extraits de la catéchèse du mercredi 25 août 2010.

Le triomphe de Saint Augustin, par Claudio Coello






« A certaines heures, il nous sera doux de nous rappeler que, du haut du Ciel, le regard humain de la Sainte Vierge est vraiment fixé sur nous. Comme Notre-Seigneur, Marie a dès maintenant l'usage de son corps glorieux. Quel soutien de penser que le regard de notre Maman du Ciel nous suit comme celui de notre maman de la terre ! Ses yeux si beaux, si purs, reflètent ses divers sentiments à notre égard. Levons vers Elle un regard d'enfant très tendre, désireux d'accomplir jusque dans les moindres choses toutes ses volontés.
Alors Marie nous jettera en Dieu et nous unira à Lui avec d'autant plus de perfection que notre âme sera plus unie à la sienne.
"Quand on a une fois trouvé Marie, et par Marie Jésus, et par Jésus Dieu le Père, on a trouvé tout bien." (cf. Le secret de Marie) »

Dom Godefroid Bélorgey, Sous le regard de Dieu - Initiation à la vie intérieure, Editions du Cerf, 1946.

Notre-Dame de Lourdes






« Très sainte Vierge immaculée, Marie ma mère, c'est à vous, Mère de mon Seigneur, Reine du monde, avocate, espérance et refuge des pécheurs, que je m'adresse, moi de tous les plus misérable. Je vous honore, grande Reine, je vous remercie de toutes les grâces que vous m'avez faites jusqu'à présent, et surtout de m'avoir délivré de l'enfer toutes les fois que je l'ai mérité. Je vous aime, très aimable Maîtresse, je proteste que mon intention est de vous aimer toujours, et de faire tout mon possible pour que vous soyez aimée des autres. Je remets entre vos mains toutes mes espérances, tout mon salut ; acceptez-moi pour votre serviteur. Recevez-moi sous votre manteau, Mère de miséricorde. Puisque vous êtes si puissante auprès de Dieu, préservez-moi de toutes les tentations, ou obtenez-moi la force de les vaincre jusqu'à la mort. Je vous demande le véritable amour de Jésus-Christ ; j'espère que vous me procurerez une bonne mort : ô ma Mère, par l'amour que vous portez à Dieu, je vous prie de me secourir toujours, mais surtout dans les derniers moments de ma vie. Ne m'abandonnez pas jusqu'à ce que vous me voyez au Ciel, vous y bénissant et chantant vos miséricordes pendant toute l'éternité. Amen. Je l'espère. Ainsi soit-il. »

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), Les Gloires de Marie (fin du tome 1), Traduction nouvelle conforme au texte italien, Gaume Frères, 1832.

Sainte Vierge Marie



Méditation du soir...

... auprès de la Très Sainte Vierge Marie, Etoile des mers, Porte du Ciel ...





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