Au fil des jours ... en 2011





Dimanche 30 janvier : 4ème Dimanche du Temps ordinaire

4ème dimanche après l’Epiphanie



« Normalement, quand on est "adulte" (et aujourd'hui on insiste beaucoup là-dessus), on n'aime pas que quelqu'un nous donne la becquée, parce que l'adulte doit pouvoir manger seul et goûter à ce qu'il désire - et on aime garder cette liberté. Quand on est infirme, ou malade, ou très âgé, on doit alors, comme des tout-petits, accepter de recevoir notre nourriture d'un autre. N'oublions pas que l'Esprit Saint aime que nous soyons comme des tout-petits à l'égard de Dieu. Il ne s'agit pas, bien sûr, d'une petitesse psychologique, mais d'une petitesse divine. L'Esprit Saint veut faire de nous des tout-petits qui ne savent qu'une seule chose : crier leur amour, dire "Père", dire "Jésus", dire "Amen". Et c'est par l'Eucharistie que nous redevenons des tout-petits, c'est par l'Eucharistie que nous devenons des affamés de Dieu, c'est par l'Eucharistie que nous acceptons d'aller au désert et d'entrer par la porte étroite. On ne peut pas pénétrer dans le royaume de Dieu sans passer par la porte étroite, et la porte étroite, c'est la blessure du Coeur de Jésus, et c'est le pain eucharistique, et c'est le vin eucharistique. Voilà ce qui nous permet de redevenir des pauvres, des tout-petits, et d'accepter cette dépendance radicale à l'égard de l'Esprit. Et être dociles à l'Esprit, c'est être nourris par l'Esprit et comprendre qu'il prend tout du Coeur de Jésus pour nous le donner, et que c'est lui qui nous donne le Coeur de Jésus. L'Esprit Saint nous donne l'amour de Jésus, il nous donne son langage, il nous donne ses moeurs, il nous apprend à vivre ce que Jésus lui-même vit... »

P. Marie-Dominique Philippe, J'ai soif, Saint-Paul, Versailles, 1996.







Méditation du soir...

« L’union avec le Christ est en même temps union avec tous ceux auxquels il se donne. Je ne peux avoir le Christ pour moi seul ; je ne peux lui appartenir qu’en union avec tous ceux qui sont devenus ou qui deviendront siens. La communion me tire hors de moi-même vers lui et, en même temps, vers l’unité avec tous les chrétiens. Nous devenons "un seul corps", fondus ensemble dans une unique existence. »
Benoît XVI, Deus caritas est (14), 25 décembre 2005.




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