Au fil des jours ... en 2012





30 mai : En France, Mémoire de Sainte Jeanne d'Arc, vierge († 1431)

Au calendrier traditionnel :

Mercredi des Quatre-Temps de Pentecôte


(En France, on ne fait rien cette année de Ste Jeanne d’Arc)



« Jésus demande que je mette ma confiance en Lui seul. J'ai besoin de renoncer à mes propres désirs pour travailler à ma perfection. Même quand je me sens comme un bateau sans boussole, je dois me donner complètement à Lui, sans essayer de contrôler Ses actes. Je ne dois pas désirer avoir une claire perception de mon avance le long de la route, ni savoir précisément où je suis sur le chemin de la sainteté. Je Lui demande de faire de moi un saint, en Lui laissant le choix des moyens qui y mènent. »

Bienheureuse Mère Teresa, Tu m'apportes l'amour, Le Centurion, 1975.




Mois de Marie

Trentième jour : Le Ciel

Nous ne sommes ici-bas que de pauvres exilés ; nous gémissons, nous souffrons dans la vallée des larmes ; notre patrie véritable, c’est le Ciel où nous jouirons de la présence de Dieu et d’un bonheur tel que nos faibles intelligences ne peuvent même pas en saisir la nature. L’apôtre Saint Paul, qui avait été ravi au troisième ciel, confesse son impuissance à nous raconter les merveilles dont il a été, pour un instant, l’heureux témoin : « L’œil n’a point vu, l’oreille n’a point entendu et le cœur de l’homme ne saurait comprendre ce que Dieu réserve à ceux qu’Il aime. »
A mesure que nous avançons en âge, les vides se fond autour de nous ; nous perdons ceux que nous aimons le mieux, et si Dieu nous laisse longtemps sur la terre, la tristesse, suite inévitable de ces cruelles séparations, envahit notre âme. Nous avons soif de repos, de calme, de consolation et de lumière. Patience, le moment viendra où un jour nouveau se lèvera sur nous ; les portes de la Jérusalem céleste s’ouvriront alors, et nous contempleront notre Dieu face à face ; nous verrons aussi Marie, notre Mère bien-aimée. Pour nous, ses enfants, quel bonheur, quelle gloire d’entourer son trône, de chanter ses louanges, de contempler ses traits, d’écouter sa voix. Puis, au Ciel, nous reverrons nos parents, nos amis qui nous ont précédés dans la patrie, et cette béatitude ne laissera place à aucun désir, tant elle sera complète. Nul ne pourra nous la ravir, les jours succèderont aux jours, les années aux années, les siècles aux siècles et l’éternité ne fera que commencer.

Exemples. – Saint Augustin avait parlé si souvent à son peuple d’Hippone du royaume des cieux, que lui ayant dit un jour : « Je suppose que Dieu vous promette de vivre cent ans, mille ans même, dans l’abondance de tous les biens de la terre, mais à condition de ne jamais régner avec Lui… » alors un cri s’éleva dans toute l’assemblée : Que tout périsse et que Dieu nous reste !...
Tels sont les sentiments qui devraient animer tous les chrétiens et nous les retrouvons dans l’âme simple et droite d’un pauvre ouvrier que nous avons connu. Etienne Carrette perdit sa femme lorsque ses enfants étaient encore en bas âge. Après de longues années d’un pénible labeur pour élever sa nombreuse famille, il arriva à une extrême vieillesse sans aucune ressource. Il ne pouvait plus travailler et ses enfants ne venaient à son secours que d’une manière tout à fait insuffisante.
Presque continuellement malade, seul, abandonné, il paraissait cependant véritablement heureux ; ses traits exprimaient le calme, la joie, et lorsqu’on lui demandait ce dont il avait besoin, il répondait invariablement : « De rien ici-bas, car je ne désire plus que le Ciel. »
Et cet homme sans instruction parlait alors du bonheur qui l’attendait après sa mort avec une ardeur, une foi, et pourquoi ne pas le dire, avec une éloquence qui laissaient dans l’étonnement les personnes qui le visitaient : « Le Ciel, disait-il, c’est la Patrie, c’est la jouissance de Dieu, c’est là que nous régnerons pendant l’éternité. Moi, si petit, si pauvre, si inconnu, j’entrerai bientôt en possession de ce bonheur et de cette gloire dont nous ne pouvons même pas nous faire une idée.
« Oh ! que Dieu est bon, répétait-il souvent, d’avoir préparé une si magnifique récompense à ceux qu’Il aime ! »

Prière du Bienheureux Louis de Grenade. – Nous vous en supplions, ô notre Mère, prenez-nous sous votre protection, et plaidez notre cause devant le tribunal de votre Fils bien-aimé, afin que, lorsqu’Il viendra juger les vivants et les morts, nous soyons délivrés, par votre intercession, de la mort éternelle, et placés à sa droite, en compagnie de tous ceux qui doivent régner avec Lui dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Résolution. – Je me consolerai des peines et des chagrins de cette vie par la pensée du Ciel.
Marie, Porte du Ciel, priez pour nous.

"Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.



Audience générale de ce Mercredi 30 juin 2012

Extrait :

« Chers frères et sœurs, pour l’apôtre Paul la prière est une rencontre personnelle avec Dieu, un dialogue entre le oui fidèle de Dieu et l’amen confiant du croyant. Il témoigne aux Corinthiens assaillis par le doute et le découragement, que la grâce du Seigneur l’a toujours accompagné au milieu des épreuves. Même prisonnier, il reste intérieurement libre, porté par l’unique souci d’annoncer l’Évangile à tous. "La Parole de Dieu n’est pas enchaînée", écrira-t-il à Tite. Paul exhorte à surmonter les difficultés, en étant uni au Christ, qui prend sur lui la souffrance et le péché du monde et apporte l’espérance et la rédemption. La consolation de Dieu nous est donnée dans la prière quotidienne. Et ainsi réconfortés, nous pouvons consoler nos frères. La foi est le don gratuit de Dieu, le oui de Dieu à l’homme dans le Christ qui nous apprend à vivre en l’aimant et en aimant nos frères. Malgré nos infidélités continuelles, "les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables" ! Ce mode d’agir de Dieu est bien différent du nôtre, chers amis. Dans nos relations avec les autres, nous avons du mal à persévérer dans l’amour gratuit, qui entraîne effort et sacrifices. Appuyons-nous sur la fidélité de Dieu qui cherche toujours à nous rejoindre. Répondons à son désir de communion avec nous par l’amen joyeux et vrai de toute notre vie. »

Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican


Benoît XVI évoque publiquement les fuites au Vatican

Pour la première fois, à l'issue de l'audience générale ce mercredi, Benoît XVI s'est exprimé publiquement sur les affaires de fuites de documents au Vatican :

« Les événements intervenus ces derniers jours concernant la Curie et mes collaborateurs ont causé de la tristesse dans mon coeur, a-t-il souligné, mais n'ont jamais obscurci la ferme certitude que, malgré la faiblesse de l'homme, les difficultés et les épreuves, l'Église est guidée par l'Esprit Saint et le Seigneur ne manquera jamais de l'aider pour la soutenir sur son chemin. Cependant, a poursuivi le Pape, des suppositions ont été diffusées par certains moyens de communication, sans fondement, et qui sont allées bien au-delà des faits, offrant une image du Saint-Siège qui ne correspond pas à la réalité. Je souhaite, a-t-il conclu, renouveler ma confiance, mes encouragements à mes plus proches collaborateurs et à tous ceux qui, quotidiennement, avec fidélité, esprit de sacrifice et dans le silence m'aident dans l'accomplissement de mon ministère. »

Source : Radio Vatican





Texte : Sainte Thérèse de Lisieux - Musique : Vincent Lecornier



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