Au fil des jours ... en 2010





30 août : Saint Fiacre (VIe siècle), et Sainte Rose de Lima (1586-1617)

On trouvera les grande lignes de la vie de Saint Fiacre ici.

Saint Fiacre est également fêté au calendrier traditionnel, en compagnie de Sainte Rose de Lima, Vierge (1586-1617).
Leurs vies, résumées respectivement par l'Abbé Jaud et J.-M. Planchet, sont retranscrites ici.



« Nous devons regarder Dieu parce que nous sommes ses enfants. On n'aime pas son père et sa mère uniquement parce qu'ils continuent à nous faire des cadeaux. Ces relations ici-bas sont donc très importantes, essentielles à l'homme, essentielles à l'enfant de Dieu.
Cette prise de contact avec Dieu est l'acte essentiel de l'homme, l'acte humain par excellence. Quand nous regardons la prière de cette façon, nous voyons l'importance qu'elle doit avoir dans notre vie.

L'oraison est en quelque sorte le soleil et le centre de toutes les occupations de la journée. On a l'impression chaque soir qu'on n'a guère fait que cela d'important. On retrouve tout et tout le monde en Jésus et on peut leur être beaucoup plus utile. »

« Vous manquez de temps pour en faire plus ? Je vais vous donner un conseil qui me réussit bien : donnez plus de temps à la prière. »

P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967), En marche vers Dieu, Salvator, 2008.

Ange en prière






« Entre ces différents moments que nous avons à consacrer à Dieu, les prières brèves assurent la liaison. Entre la prière du matin et celle du soir, entre les "Heures" de l'Office ou les temps d'oraison, elles tissent leur trame. Loin d'être indépendantes de la grâce eucharistique de "présence au Seigneur", elles en sont un rayonnement. Elles en sont également les humbles servantes, car elles nous aident à nous maintenir sous l'action de cette grâce et à en recueillir tous les fruits.
Elles nous disposent à revenir plus aisément auprès du Seigneur pour de longues prières, car elles nous maintiennent tout le jour sous la mouvance de l'Esprit et dans l'attente de Dieu. Dans le cours de l'oraison elle-même, elles peuvent nous aider à demeurer en sa présence.
Sans elles, les longs intervalles qui séparent nos heures habituelles de prière pourraient se vider peu à peu de toute relation consciente avec Dieu, l'ensemble de notre vie pourrait cesser d'être orienté vers lui.
Elles sont les clefs de la vigilance spirituelle comme de notre maintien dans la vie de prière, des clefs dont il est bon de ne pas se séparer. Elles sont aussi nécessaires dans le monde que dans le cloître. »

Un frère moine, Gardez vos lampes allumées - L'attention spirituelle, Editions Saint-Paul, 1984.









« Jésus semble vouloir réduire toute l'oraison, la vie d'amour à ces éléments tout simples qui sont bien ceux des tout-petits :
- d'abord la paix... qui laisse seulement le coeur respirer d'amour...
- puis, les invocations... comme une respiration d'amour, sans pensées, sans images...
et plus le vocabulaire humain s'appauvrit, plus la parole ne se dit plus dans le temps, mais dans l'instant. Et l'oraison semble toujours vouloir comme expirer.
C'est alors que l'on est toujours comme à son dernier sou. Après les mots : "Jésus", "Marie", "Amour", il n'y en a plus d'autres, on n'a plus rien à dire et le démon nous suggère de quitter l'oraison pour faire autre chose ; nous oublions que nous n'avons qu'à répéter ces mêmes mots comme les tout-petits qui répètent indéfiniment : "maman" ou "papa". »

Père Thomas Philippe, ... des miettes pour tous, Préface de Jean Vanier, Ed. Saint-Paul, 1994.




Méditation du soir...

Découverte de l'Abbaye de Notre-Dame du Bec et de son environnement, chez les bénédictins et bénédictines de l'ordre de Saint-Benoît, au Bec Hellouin, dans l'Eure (27) en Haute-Normandie.
Un grand moment de paix...




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