Défense du Catholicisme

08 avril 2009





Le fabricant de préservatif Antoine associés se prépare à lancer une campagne publicitaire pour sa marque Be Love en attaquant directement le pape.

09 avril - Votre mobilisation massive et rapide à porté ses fruits.
En moins de 48h, Be Love a décidé de mettre un terme à sa campagne.


Au cours d’un entretien constructif, le directeur de la marque a expliqué à Pierre-Marie de Berny, président d’Unitas ne vouloir en aucune manière porter atteinte aux catholiques. Il a accepté de modifier son affiche publicitaire en enlevant toute référence à Benoît XVI.

C’est pourquoi, il n’est plus nécessaire d’émettre de protestations. De notre côté, nous supprimons les articles appelant à la mobilisation.

Merci d’avoir répondu à l’appel d’Unitas et merci de votre réactivité.

Retrouvez le communiqué intégral transmis par Be Love sur le site d'Unitas


Les propos du pape ont récemment provoqué un tollé, comme chacun le sait. Les déclarations précipitées ont emboîté le pas aux véritables insultes pour dénigrer le pape et l’Église. Le débat a été lourdement occulté, refusé, rejeté sous prétexte d’obscurantisme, au plus grand mépris de certaines études scientifiques que l’on commence tout juste à redécouvrir.

Mais maintenant, une autre menace se profile à l’horizon. Les pouvoirs économiques ont senti que leur emprise faiblissait. Certains Européens, qui font leurs choux gras sur la production massive de préservatif à bas coûts, s’inquiètent de la liberté de ton du pape. Le marché africain, qui semble particulièrement accessible à leur propagande, représente une part importante de leurs bénéfices.

C’est pourquoi le groupe Antoine Associés, auquel appartient la marque Be Love, s’est joint à l’agence de publicité Léo Burnett pour mener une campagne diffamatoire autant que discriminatoire contre l’Eglise et le pape. Qu’on en juge par soi-même :


L'image est explicite : des cupidons attaquent à coups de flèches les propos du pape sur le préservatif. Et le message est clair : il faut protéger les marchés africain et européen. Be Love a fondé son succès en commercialisant des préservatifs à 20 centimes d’euros, affirmant à qui veut l’entendre que la marque est soutenue par le Ministère de la santé.

En 2006, Antoine Associés a généré 227 000€ de chiffre d'affaires. Dans le bilan on constate que les coûts d’exploitation de la production de préservatifs n’excèdent pas 40% de ce chiffre d’affaires, ce qui laisse de très larges bénéfices à cette entreprise. En France, en 2006, les préservatifs se sont vendus au nombre de 100 millions. Le marché est extrêmement concurrentiel ; il était encore dominé il y a peu par les géants Durex et Manix, avant que Antoine Associé ne fasse sont apparition. Dans ces circonstances, Antoine Associés a adopté une position offensive sur un marché, développant une campagne de communication déloyale.

Dans un article de La Voix du Nord, en date du 17 janvier 2008, Antoine Associés reconnaît avoir vendu en 2007 18 millions de préservatifs, soit un chiffre d’affaires de 3,6 millions d’euros. « Un millier de lycées sont déjà passé par nous. Nous proposons des kits de cinq préservatifs à un euro, ce qui fait 20 centimes la pièce. Ces préservatifs sont produits en Inde et certifiés aux normes françaises » affirmait alors Hervé Antoine, président de Antoine Associés. Il détient aujourd’hui 50% du marché français. Un article de Missebene d’avril 2008 (N° 68) révèle que 30 millions de préservatifs seront vendus dans les différents réseaux de distribution, dans les pharmacies, les tabacs, etc… Les marges bénéficiaires sont donc mirobolants : 6 millions d'euros pour un coût de production ridicule.

En prétendant que le préservatif est la seule et unique solution qui permettra d’éradiquer le Sida, alors que 4% d’entre eux au moins sont défaillants, Be Love pousse les populations à acheter des préservatifs, à les utiliser, quitte à contracter le Sida pour 4% des utilisateurs. La maladie continue donc à se répandre. Be Love fera tout pour faire taire le Pape, qui compromet ses bénéfices.
Be Love ne joue-t-il pas sur la peur ?

Be Love fait ses bénéfices sur le malheur des autres, et notamment sur l’extrême gravité du Sida. Quoi de plus honteux ? Dénoncer le Pape est finalement le plus grand hommage que cette entreprise pouvait rendre à un homme qui refuse de laisser croire que le préservative est la seule solution pour endiguer le VIH. Le pape peut légitimement proclamer que le préservatif n’est pas l’unique solution ; il peut légitimement souligner que le préservatif ne peut remplacer la fidélité et la chasteté ; la question est désormais de savoir si les intérêts industriels peuvent à bon droit stigmatiser un discours religieux dans un objectif lucratif.

Par ailleurs, Be Love est soutenu par le Ministère de la santé de Roselyne Bachelot. Aujourd’hui, le préservatif est loin d’être totalement fiable pour lutter contre le SIDA : des études scientifiques révèlent qu’au moins 4% des gens qui utilisent des préservatifs sont destinés à être infectés par le SIDA. A quand la mention « L’abus de capotes est dangereux pour la santé » ?

Source : Unitas



Rappel : 03 avril 2009

« Les meilleurs données dont nous disposons confirment les propos du pape. »
Edward C. Green
, anthropologue médical, spécialiste des épidémies en Afrique, directeur de recherche sur la prévention du Sida à l’université de Harvard (USA)


Edward C. Green a publié plusieurs enquêtes et méta-études sur le développement de l’épidémie du HIV. L'Association pour la Fondation de Service politique présente son dernier article en date, « A framework sexual partnerships : risks and implications for Hiv prevention in Africa », publié en mars 2009, en collaboration avec trois autres spécialistes de la question (T. L. Mah, A. Ruark et N. Hearst). Cette analyse s’appuie sur plus d’une cinquantaine d’études, dont certaines sont très récentes.

En voici les grands titres :
Pourquoi une telle épidémie en Afrique sub-saharienne ?
Un réseau de relations multiples qui favorise le virus
Les limites de la promotion du préservatif
La fidélité, meilleure arme contre la pandémie
Changer de stratégie globale
Remettre la personne au centre

A lire absolument sur Liberté politique.com, le site internet de la Fondation.



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