Défense du Catholicisme

19 décembre 2005





Sur France 2, ce samedi soir, la pitoyable "Télé de Sébastien".

Nul n'ignore plus, depuis la sortie en mars dernier de son livre intitulé "Vitriol Menthe", ce dont est capable l'animateur Patrick Sébastien dans le domaine - pour lui nullement privé - de la sexualité, ni du piédestal sur lequel il place volontiers celles et ceux qui, comme lui, ne désirent s'embarasser d'aucun interdit ("On est en train de se refiler les interdits qu'on avait réussi à enlever dans les années 1970" a-t-il écrit dans Le Parisien). De ce livre où il relate ses soirées échangistes avec des célébrités, organisées par sa "soeur d'âme", il a écrit que c'était "le roman vécu d'une icône". Je ne connais que deux significations du mot "icône" : le symbole graphique qui s'affiche sur nos écrans d'ordinateur, et celle, infiniment plus respectable, de l'Image du Christ, de la Vierge ou des Saints, employée dans l'Eglise chrétienne orientale. Tout commentaire me semble ici superflu.

Ce 19 décembre, dans son émission "La Télé de Sébastien" (à 20h50, donc certainement devant un public familial), il a proposé sur cette chaîne de service public un ballet de religieuses évoluant en string et porte-jarretelles, dansant avec des moines rappelant les plus mauvaises caricatures des publicités pour fromage normand.

Je n'aurai qu'une question à poser : Patrick Sébastien se serait-il permis le même ballet, mettant en scène des Imams à moitié dénudés dansant entre mufti et Molla, ou des Rabbins en culotte courte évoluant au milieu d'une cour de femmes juives aguicheuses ?
La réponse tombe sous le sens...
Une fois encore, la seule religion à être la cible des moqueries d'animateurs qui se croient tout permis (et en effet, ne leur permettons-nous pas tout, par notre silence coupable ?), demeure la religion catholique.



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