Défense du Catholicisme

26 février 2009





Offensive intellectuelle anticatholique dans le journal Le Monde du 25 février.

Titre de la page : « L’Eglise risque de devenir une secte ».

Dans cette interview réalisée par des journalistes du Monde, Hans Küng développe son argumentation autour de plusieurs thèmes, dans une argumentation décevante.

Patrice de Plunkett, sur son excellent blog, résume les points abordés par Hans Küng qui déclare :

- que Benoît XVI ne s’est pas montré « sans ambiguité sur l’Holocauste » (c’est honteusement faux),

- que ce pape « a été élu par des conservateurs » (c’est matériellement faux, à moins que l’on n’appelle « conservateur » tout cardinal n’adhérant pas aux thèses de Hans Küng),

- que Vatican II a bel et bien été « une rupture » (ici Küng parle comme feu Mgr Lefebvre),

- que le tort de Benoît XVI est de nier cette rupture au profit d’une herméneutique de la continuité (Küng, pourtant âgé, ne semble pas connaître les travaux des chercheurs des années 1990 qui ont établi le bien-fondé de cette herméneutique),

- que Benoît XVI a tort de vouloir un catholicisme de convaincus (en quoi est-ce un tort ? le protestantisme de convaincus progresse partout),

- que Benoît XVI faute « lorsqu’il dit aux protestants que l’Eglise catholique est la seule vraie Eglise » (si c’est une allusion à Dominus Jesus, l’idée alléguée par Küng n’est pas dans ce document),

- que « l’Eglise catholique risque de devenir une secte » (en s’obstinant à vouloir que ses membres adhèrent au Credo),

- qu’il faut « corriger » la théologie du concile de Nicée (c’est-à-dire le Credo !),

- que Benoît XVI est « revenu » (?) au conservatisme à cause du « choc des mouvements de protestation de 1968 » (totalement inexact, comme je l’ai montré en 2005 dans Benoît XVI et le plan de Dieu),

- que « les divorcés » ne sont pas admis à la communion (comment Küng peut-il dire une chose pareille ?),

- et qu’il faut convoquer un concile Vatican III pour parler des questions d'actualité : mariage des prêtres et pilule (Küng en est resté à ce qui échauffait les esprits il y a trente ou quarante ans).

Hans Küng n’adhère plus à la foi catholique. C’est son droit. En revanche, ça lui ôte la faculté de donner des leçons à l’Eglise. Surtout pour exprimer des choses mal vues, mal dites, dans un langage basique pour plaire aux médias…

Article à lire dans son intégralité sur le blog de Patrice de Plunkett.



Liens utiles

Le blog de Patrice de Plunkett

L'entretien de Hans Küng dans le journal Le Monde

Repris également sur le site Eucharistie Miséricordieuse (avec reproduction de l'article de P. de Plunkett)

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