Défense du Catholicisme

27 avril 2006





Réponses catholiques au Da Vinci Code : des revues et documents à lire

* A l’occasion de la sortie en France du film "Da Vinci Code" le 17 mai prochain, la revue mensuelle "Il est vivant !" propose un numéro spécial de 16 pages.
Tiré à 350.000 exemplaires, ce numéro est disponible gracieusement par lot de 50 exemplaires sur simple demande à :
Emmanuel Diffusion - IEV-DVC - 55 boulevard Lannes - 75116 Paris
Un bon de commande en pdf est également disponible sur le site internet de la revue :
http://www.ilestvivant.com/actu/article.php3?id_article=173

* A partir du 13 mai 2006, l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" publie de son côté une série spéciale de 4 numéros consacrés au Da Vinci Code, pour montrer le vrai visage de l'Eglise.
Pour recevoir gratuitement et sans engagement ces 4 numéros, remplissez le formulaire en ligne :
http://www.davincicode-laverite.com/index.php (offre valable jusqu'au 2 mai 2006 dernier délai)
*** dernière minute *** L'opération est aujourd'hui clôturée, mais il est encore possible de recevoir les 2 derniers numéros de la série : ICI.
Le 1° numéro de la série est paru : rendez-vous sur le site pour feuilleter ce dossier (que vous pourrez télécharger), ou participer au Forum.

* Alpha publie : "Le Da Vinci Code, une réponse" : un attrayant livret de 32 pages pour découvrir pas à pas les principales questions posées par le livre de Dan Brown et le film.
A lire pour y voir plus clair. A commander pour partager avec vos amis qui ont aimé le livre et vont voir le film. A donner dans le métro, le train, le RER aux -nombreux- lecteurs du Da Vinci Code pour engager la conversation.
A télécharger (pdf) ou commander en ligne sur le site internet des Cours Alpha.

* Le Forum pour la Nouvelle Evangélisation a publié un nouveau dépliant : Da Vinci Code, une supercherie ésotérique.
A télécharger (pdf) ou commander en ligne (par lot de 100 - Libre participation aux frais) sur ChristiCity.com.

* Les éditions de L'Homme Nouveau viennent de publier une bonne étude qui réfute l'essentiel en 48 pages : "Décoder Da Vinci Code".
A commander par téléphone : 01 53 68 99 78, par fax : 01 45 32 10 84, ou par courrier ou au magasin : 10, rue Rosenwald - 75015 Paris.



Les séminaristes de Caen réalisent un DVD pour répondre au Da Vinci Code

C'est depuis un an déjà qu'une dizaine de séminaristes travaillent à Caen à la réalisation de ce DVD unique en son genre. Son but : répondre aux questions soulevées par le Da Vinci Code. Sujets abordés dans ce DVD : Jésus et Marie-Madeleine, les évangiles apocryphes, la divinité du Christ, le rôle de l'Opus Dei dans l'Eglise, et les œuvres de Léonard de Vinci.
Intitulé « le Da Vinci Code en questions », produit par le Centre d'études théologiques de Caen, ce DVD est à commander au prix de 20 € (frais de port compris) auprès de l’Atelier du Carmel de Saint-Sever à l’adresse suivante :
L'Hermitage
14380 Saint-Sever-Calvados
(paiement par chèque à l'ordre de Atelier du Carmel ou par carte bancaire).



Sur les traces des héros du Da Vinci Code à Paris

"Toutes les descriptions évoquées sont avérés", annonce Dan Brown à la première page du Da Vinci Code.
Faux, répond Sophie Favrolt, accompagnatrice de voyages depuis 1995 et conférencière nationale depuis 1998.
Elle le démontre dans cette courte vidéo proposée sur le site de l'Internaute, où elle rétablit la vérité historique concernant deux lieux parisiens : le musée du Louvre, et l'église Saint Sulpice.

Sur ce même site de l'Internaute, voir également la série de photos concernant d'autres lieux parisiens : le Ritz, la Grande Pyramide, etc., avec les légendes explicitant les erreurs présentes dans le livre de Dan Brown.



Visites guidées et exposition à Saint Sulpice

L'association "Entrez dans la lumière" propose les 20 et 21 mai, et les 3, 4, 5, 17 et 18 juin, des visites de l'église Saint Sulpice de 10h00 à 19h00, et présente une exposition dans la sacristie qui répond aux questions soulevées par le film.



20 mai 2006 - Le défi du Da Vinci Code, par Gérard Leclerc

La sortie du film de Ron Howard inspiré du roman de Dan Brown, Da Vinci Code, constitue une provocation qui ne concerne pas seulement l'Église et les chrétiens. Il faut l'affirmer avec le plus de force possible : ces productions constituent une insulte à la vérité historique, au discernement intellectuel et donc à la dignité de l'esprit, avant même de blesser la foi chrétienne.

Le fait que des millions de lecteurs et de spectateurs puissent se repaître de ce genre de production, sans être tout à fait capables de distance critique, constitue un signal alarmant de la progression de l'ignorance, de la dégradation du jugement et de l'invraisemblable crédulité contemporaine [1]. Ce n'est donc pas l'Église catholique qui est seule atteinte par ce phénomène, c'est la société dans son ensemble, et particulièrement les institutions en charge du savoir et de la culture.

“Ose savoir”, disait Emmanuel Kant pour caractériser l'idéal des Lumières. A l'aune du Da Vinci Code, c'est “Ose dire n'importe quoi” qui devient la règle, pourvu qu'on satisfasse, ainsi que l'avait admirablement compris le philosophe Christopher Lasch, le goût contemporain pour l'ésotérisme allié au narcissisme le plus primaire.

La toute puissance de l'ego contemporain défie toutes les frontières. Entre le réel, le virtuel et le fantasmagorique, il n'y a plus de différence, puisque tout est devenu malléable au gré de qui veut transgresser ce qui fait obstacle à son désir. Le témoignage des évangiles n'est d'aucun poids au regard de qui veut remodeler tout l'espace religieux au service de sa volonté de puissance. L'art est subverti et le génie d'un Léonard de Vinci retourné au profit d'un faussaire sans scrupule. L'histoire du christianisme est désarticulée dans le but d'en métamorphoser la substance.

Défaite de la pensée

Bien sûr, cette perversité fait le bonheur de tous les adversaires de la foi. Mais elle signe d'abord la défaite de la pensée. Le fait est d'une gravité sans nom. Il devrait révolter en priorité les hommes de savoir, quelles que soient leurs disciplines. Ceux qui se sont émus hier de l'atteinte à la liberté d'expression que constituait le refus des caricatures de Mahomet, devraient réagir avec une identique détermination. Car c'est une des valeurs canoniques des Lumières qui est aujourd'hui défiée. On ne leur demande pas de prôner l'interdiction d'un film, on leur demande instamment de protester contre l'injure faite à la culture et à la raison.

On pourra toujours rétorquer qu'un romancier et un cinéaste sont libres de leur imagination et qu'il n'est demandé à quiconque d'adhérer à ces fantasmes. Oui, mais la perversité inhérente à ce style de littérature et de film veut que les fantasmes prennent possession des esprits dans une visée idéologique et polémique. L'ésotérisme de Dan Brown est bien autre chose que la licence propre aux auteurs de science-fiction. Il a pour fonction de refonder la culture, l'histoire, le religieux dans l'esprit d'un public crédule, manipulé dans son inconscient pour susciter la haine du christianisme et de tout ce qu'il signifie. Le cardinal Cottier a bien raison de nous mettre en garde (cf. plus bas au 15 mai, interview accordée au Figaro). C'est de cette façon que les totalitarismes du XXe siècle se sont emparés de l'opinion pour l'imprégner de leurs fantasmes criminels.

[1] À l'heure où nous bouclons cet article, la critique est unanime à saluer un navet. Quand bien même les salles seraient moins remplies que prévu, mystifiez, mystifiez, il en restera toujours quelque chose (Ndlr).

Source : Fondation de service politique



17 mai 2006 - Communiqué du Bureau d’Information de l’Opus Dei à Rome

« Aujourd’hui est présenté à Cannes le film Da Vinci Code. Les scènes du roman qui étaient à la fois fausses, injustes et offensantes pour les chrétiens y sont maintenues. Compte tenu de la force des images, on peut dire que le film amplifie leur caractère injurieux. On constate également qu’il n’est pas précédé par un panneau précisant que toute ressemblance avec la réalité est fortuite.

Durant ces derniers mois, de nombreux catholiques, des chrétiens de différentes confessions, des juifs, des musulmans, comme d’autres croyants ou hommes de bonne volonté ont élevé respectueusement leur voix pour demander le respect. Il semble que leur demande n’ait pas été entendue. Il ne s’agissait même pas de demander un traitement de faveur, de mettre entre parenthèses la liberté d’expression, mais d’une requête dictée par le bon sens, conforme aux engagements que Sony a contractés vis-à-vis de la société.

Voici, à titre d’exemple, quelques textes du Code de bonne conduite du groupe Sony, tel qu’il a été approuvé par les plus hautes autorités de la Compagnie le 28 mai 2003. Au paragraphe 1.3 il est affirmé: « Reconnaissant qu’une conduite socialement et professionnellement acceptable dans telle ou telle culture ou région peut être considérée de manière différente dans d’autres, le personnel de Sony se doit d’être extrêmement respectueux des différences culturelles et régionales dans l’accomplissement de ses devoirs. » Le paragraphe 2.4 évoque les règles de comportement que doivent observer tous les membres de l’entreprise : « Nul ne peut proférer d’insultes raciales ou religieuses, ni de blagues ou autres commentaires, ou adopter des comportements susceptibles de créer une ambiance hostile dans le lieu de travail. » Quant à la publicité, on peut lire au paragraphe 3.4 que Sony s’engage à ne pas en faire qui soit fausse, susceptible de désorienter, ou d’être perçue comme calomnieuse pour quiconque.

Les dirigeants de Sony ont réitéré à de multiples reprises cet engagement éthique. Dans une publication récente de l’entreprise, un de ses principaux dirigeants reconnaît que « les affaires de la Compagnie ont un impact direct et indirect sur les sociétés au cœur desquelles elle intervient ». Un autre affirme que « l’éthique et l’intégrité doivent faire partie intégrante de l’ADN » de l’entreprise. Un troisième assure qu’« il ne saurait y avoir de prospérité pour une compagnie qui ne respecte pas le milieu ambiant et la société dans lesquelles elle vit ». Personne, au cours des derniers mois, n’est allé aussi loin dans ses affirmations que les dirigeants de Sony, même s’il faut bien reconnaître que leurs déclarations sont démenties par un déplorable manque de respect envers les millions de chrétiens qui se sentent concernés par le film. Un but économique ne saurait justifier des moyens offensants. En outre, en l’occurrence c’est l’agresseur qui se dégrade, non sa victime qui perd sa dignité.

Il ne s’agit pas ici de porter des jugements. Mais une question reste ouverte : Ce film respecte-t-il le Code de bonne conduite du Groupe Sony, ou sommes-nous au contraire en présence, ici aussi, d’un « Code fictif », toute ressemblance avec la réalité devenant une pure coïncidence ?

Les événements des derniers mois ont poussé les croyants à approfondir leur foi chrétienne, à mieux connaître l’Évangile et l’Église, son histoire et son actualité. Comme il y a vingt siècles, Jésus-Christ demeure « scandale et folie » pour certains. Mais nombreux sont ceux qui — en vertu d’un don reçu, et non de par leurs mérites — croient que Jésus-Christ est véritablement le Fils de Dieu et le Rédempteur de l’homme, venu au monde pour répandre la charité.

C’est un incident lamentable, mais passager qui s’achève aujourd’hui. Les chrétiens ont toujours réagi au manque de respect à leur égard par une attitude pacifique, en cherchant le dialogue et en évitant le conflit. Cet incident peut aussi servir à inciter les chrétiens à prendre plus au sérieux leur foi, et à nous apprendre à tous à comprendre et à respecter les autres. »

Manuel Sánchez Hurtado
Bureau d’information de l’Opus Dei à Rome

Source : Opus Dei



16 mai 2006 - « Le Da Vinci Code : une magistrale tromperie »

C'est le titre du documentaire réalisé par Mario Biasetti pour l'agence "Rome Reports News" qui a été présenté ce 16 mai 2006 à la Salle de presse étrangère de Rome, avec la participation d'un expert en histoire de l'art, Elizabeth Lev, et du théologien jésuite de l'université pontificale grégorienne, le Père Gerald O’Collins.
Ce dernier a répondu aux questions de Radio Vatican au sujet des erreurs diffusées par le roman :
« Brown raconte que c’est sous la pression de l’empereur Constantin, que la divinité du Christ a été proclamée pour la première fois en 325. C’est tout simplement faux. Dans le Nouveau Testament, l’évangile de Jean dit : "Mon Seigneur et mon Dieu", et les lettres de Paul affirment de façon répétée la foi au Christ en tant que "Seigneur divin" ! La divinité du Christ n’est pas une doctrine inventée au IVe siècle, mais elle remonte aux débuts du christianisme. Et puis, il y a le mensonge de Brown quant aux évangiles : selon lui, au temps de Constantin, il y avait en circulation 8 évangiles : Constantin en aurait imposé 4. Evidemment, Brown ne sait pas que déjà au IIe siècle, nos 4 évangiles étaient déjà officiellement reconnus par saint Irénée et par d’autres Pères de l’Eglise, soit deux cents ans avant Constantin ! »
A propos de la relation entre Jésus et Marie de Magdala présentée par Dan Brown (des thèses qui ne sont certes pas neuves) le P. O’Collins, précise : « Le résultat est de réduire Jésus à un niveau humain, d’un homme marié, chef d’un mouvement religieux, mais un Jésus qui ne peut pas satisfaire notre faim spirituelle. Le livre de Dan Brown est l’un des nombreux livres qui ont cherché à attaquer la figure de Jésus. Brown et les autres trouvent que Jésus est une figure peu commode et derrière ce livre je crois qu’il y a une tentative de réduire Jésus à un simple niveau humain ».
Mais comment expliquer l’engouement du public pour ces thèses sans fondement ? Pour le jésuite, cela révèle l’ignorance de tant de personnes, « une ignorance abyssale dans les domaines de l’histoire des Saintes Ecritures » et qui est « de notre faute ».
« Nous, les professeurs, nous ne sommes pas arrivés à enseigner suffisamment la vraie histoire de l’Eglise, ou la genèse des nos évangiles canoniques. Brown met en évidence la crédulité et l’ignorance de millions de personnes. C’est un roman policier, avec un peu de sexe, un peu de religion, une conspiration, un cocktail qui marche assez bien ».
En somme, le P. O’Collins souligne que « le résultat positif de ce livre et du film pourrait être la création de nombreux groupes d’étude ». « L’an dernier, ajoute-t-il, je suis allé parler du DVC aux Etats-Unis, une fois devant 400 personnes, une autre fois devant encore davantage. Il a créé un public, il a provoqué l’intérêt, et maintenant, la responsabilité des catholiques préparés des professeurs de religion, notre responsabilité, est de répondre à la faim spirituelle des gens. Nous avons maintenant un public énorme, pour le moment… ».

Source : Zenit.org



15 mai 2006 - Cardinal Cottier : « Un livre dangereux pour les plus crédules »

Le cardinal Georges Cottier, théologien émérite du Pape, répondant à un journaliste du Figaro, estime que Da Vinci Code calomnie les Églises chrétiennes.

« J'ai lu le livre. [...] Le centre du problème est que les thèses développées sont fausses et surtout pernicieuses. Le roman reprend des légendes qui remontent sans doute à certains apocryphes, par exemple, mais rejetés par la Tradition. Il ne tient absolument pas compte de la vérité chrétienne et du travail des experts, des biblistes et des exégètes. C'est donc un livre dangereux. »
« Da Vinci Code est dangereux pour les plus crédules. C'est une double calomnie. Premièrement, il présente les Églises chrétiennes, protestants et orthodoxes y compris, comme ayant trompé l'humanité sur l'histoire du Christ. Deuxièmement, il diffame l'Opus Dei. Je me demande pourquoi l'Oeuvre n'a pas réagi plus tôt. »
« La réussite du Da Vinci Code pose la question de la dégradation de la culture et de la pauvreté intellectuelle tant du point de vue historique que du goût. La perte de la foi est allée de pair avec une augmentation de la crédulité. Le rôle des médias n'est pas non plus à négliger et doit être analysé. Ils réduisent la réalité au spectacle. Ils conduisent à la confusion des esprits en choisissant de mettre intensément en lumière un événement, avant de l'oublier. Tout cela nous aide à comprendre comment des gens ont pu suivre les idéologies totalitaires. »
Propos recueillis par Hervé Yannou, Le Figaro.

Source : Le Figaro



15 mai 2006 - Communiqué de Civitas à l'occasion de la sortie du film Da Vinci Code

Une fois de plus le Catholicisme est directement attaqué : la personne même du Christ, l’Eglise, les Catholiques.
L’ampleur du phénomène Da Vinci Code est considérable. Il est certain que livre et film contribuent puissamment à affaiblir le sens de la Vérité, les vérités de la Foi catholique autant que les vérités de l’histoire. Les catholiques seraient donc depuis 2000 ans victimes des mensonges et manoeuvres de leur Eglise !
Le quasi néant culturel de nos contemporains, d’un côté attirés par un récit bien mené, un goût pour le secret, les mystères,… et d’un autre côté incapables de relever les erreurs, même les plus flagrantes, constitue bien évidemment un terrain très favorable à l’accueil du livre et du film. Même certains esprits plus avertis se font propagandistes de ces mensonges, minimisant leur caractère blasphématoire au profit du style.
L’Institut Civitas se joint aux nombreuses autres œuvres et associations pour s’élever avec vigueur contre la perversité et la gravité des attaques dont Notre Seigneur et son Eglise sont l’objet. Au nom de la Foi catholique et de la Vérité, il dénonce l’i posture de ce livre et de ce film, qui appellent une réaction ferme et une réparation publique à hauteur de l’offense.
C’est pourquoi, Civitas invite les catholiques et les hommes de bonne volonté à engager des actions concrètes de protestation et de réparation, montrant par là que la Chrétienté ne reste pas indifférente aux attaques contre l’Eglise du Christ et que la voix des catholiques sait se faire entendre.
A chacun maintenant de se décider et de se lever, personne ne peut, en bonne conscience, rester indifférent.

Source : Civitas



28 avril 2006 - Mgr Angelo Amato appelle les catholiques au boycott du film Da Vinci Code

A l'occasion d'un séminaire sur la communication dans l'Eglise organisé à l'université romaine de la Santa-Croce tenue par l’Opus Dei, Mgr Amato, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a appelé au boycott du film tiré du roman à succès "Da Vinci Code" dont la sortie est prévue le 19 mai prochain.
Mgr Amato a regretté « l'extrême pauvreté culturelle d'une bonne partie des chrétiens qui, souvent, ne savent pas donner les raisons de leur propre espérance ». Selon lui, c'est elle qui explique « l’étrange succès d'un roman opiniâtrement antichrétien comme le Da Vinci code - que j'ai lu - plein de calomnies, d'offenses et d'erreurs historiques et théologiques concernant Jésus, les Evangiles et de l'Eglise ».
« Ces calomnies, ces offenses et ces erreurs, a ajouté le haut prélat, si elles avaient concerné le Coran ou la Shoah auraient justement provoqué un soulèvement mondial, mais adressées à l'Eglise et aux chrétiens, elles demeurent impunies ». Mgr Amato a estimé que « dans de tels cas, les chrétiens devraient être plus sensibles au refus du mensonge et de la diffamation gratuite ».

Source : Apic



2005 - Rappel : l'intervention du cardinal Tarcisio Bertone

Le 15 mars 2005, le cardinal Tarcisio Bertone, archevêque de Gênes, avait suggéré aux catholiques de ne pas vendre ni acheter ni lire le "Da Vinci Code", et s'en était expliqué au micro de Radio Vatican :

« Le conditionnement le plus important ou le pire c’est qu’on ne peut pas être des jeunes modernes si l’on n’a pas lu le « Code Da Vinci ». Désormais, c’est un stéréotype qui circule dans les écoles, qu’il faut lire ce livre pour comprendre la dynamique de l’histoire et toutes les manipulations que l’Eglise aurait opérées au cours de l’histoire. Et ceci est un fait vraiment douloureux et terrible. Nous nous sommes rendus compte de la diffusion de ce livre dans les écoles et c’est pour cela que nous avons pris des mesures de réflexion et de confrontation publique, ouverte et décisive ».

Le cardinal Bertone remarquait que l’on trouve dans ce livre de « nombreuses erreurs ». Il expliquait : « une première affirmation est la soi-disant "oblitération" de l’aspect féminin dans la narration évangélique et dans la vie de l’Eglise. Il n’y a rien de plus faux ».
« Dans les Evangiles, on le sait, la Madone, figure féminine par excellence, a une place dominante. Elle, la Mère de Jésus, et puis le groupe des femmes, dans l’histoire du Nouveau Testament, et donc dans les évangiles, a une spiritualité quasi égale au groupe des apôtres. On parle aussi de la présence de diaconesses dans l’Eglise primitive : il n’y a rien de plus faux par conséquent que la nécessité de récupérer une Marie Madeleine "Amazone" - on ne sait comment l’appeler - dans l’Eglise primitive pour récupérer la présence des femmes ! Un autre élément - le plus mystifié - est la négation de la mort et de la résurrection de Jésus : les narrations évangéliques sur la Passion du Christ sont les narrations les plus précises, et avec détermination, et aussi une véracité qui a fait parler un journaliste d’"horreur fondamentaliste" à propos de la Passion de Mel Gibson. Ce n’est pas une "horreur fondamentaliste", c’est une description véridique qui correspond aux évangiles. La mort de Jésus est donc prouvée de façon irréfutable et de même sa résurrection. Ce livre est plein de mensonges fabriqués ».

« Je crois qu’il y a une stratégie derrière la diffusion de ce château de mensonges, spécialement – sans aucun doute – après le grand événement de l’Année Sainte. Certainement l’Eglise, avec notre pape Jean-Paul II, a eu un impact exceptionnel dans l’actualité de l’humanité, et cela a troublé de nombreuses personnes. La stratégie de la distribution a été un marketing absolument exceptionnel même dans les librairies catholiques, et je me suis déjà plaint des librairies catholiques qui, pour des questions de profit, ont des piles de ce livre… Et puis la stratégie de la persuasion : on n’est pas un chrétien adulte si on ne lit pas ce livre. Donc, voilà mon appel : ne le lisez pas et surtout ne l’achetez pas ! »

Et il ajoutait : « Je me demande : si on avait écrit un pareil livre, plein de mensonges, sur Bouddha, sur Mahomet, ou aussi, par exemple, si on avait publié un roman qui aurait manipulé toute l’histoire de la Shoah, que serait-il arrivé ? Or, voilà qu’on fait un roman qui mystifie les données historiques, ou en médisant, ou en diffamant une personnalité historique qui a son prestige et sa réputation dans l’histoire de l’Eglise, de l’humanité. »

Source : Zenit.org



Livres à lire

Opus Dei, enquête sur le "monstre"
de Patrice de Plunkett (Presses de la Renaissance, 2006)

Da Vinci : la grande mystification : La réponse catholique à une supercherie ésotérique
de Amy Welborn (Le Forum, Repères, 2005)

Les démons de Dan Brown
de Victor Loupan, Alain Noël (Presses de la Renaissance, 2005)

Da Vinci le film mystificateur : 100 questions auxquelles le film ne répondra pas
de Amy Welborn (Le Forum, Repères, 2006)

Marie-Madeleine au-delà des légendes
de Amy Welborn (Le Forum, Repères, 2006)

Jésus et Marie-Madeleine
de Roland Hureaux (Librairie Académique Perrin, 2006)

Les impostures antichrétiennes - Des apocryphes au Da Vinci Code
de Joseph-Marie Verlinde (Presses de la Renaissance, 2006)

Tous ces livres peuvent être commandés en ligne auprès de notre partenaire, la Librairie Catholique.



Le mercredi 31 mai prochain
sur le Forum Catholique
Dialogue en direct avec Patrice de Plunkett
de 17h00 à 19h00



Liens utiles

Étude scientifique et théologique du roman de Dan Brown : dossier réalisé par Jean-Michel Maldamé, dominicain, Docteur en théologie

Le Da Vinci Code : mise au point de l'Opus Dei.

Da Vinci Code - La vérité dévoilée : site internet lancé par une dizaine de jeunes accompagnés par la pastorale de jeunes du diocèse de Paris

"Da Vinci Code" : que faire : le bloc-notes de Patrice de Plunkett, journaliste

L'Opus dei - enquête sur le "monstre" : entretien avec Patrice de Plunkett, à propos de son livre à paraître le 18 mai

Da Vinci Code : un complot de plus dans la foire aux imposteurs : article de Damien Theillier

The Da Vinci Blog : le blog consacré au Da Vinci Code

Da Vinci Code - le film : les erreurs historiques, géographiques, symboliques, théologiques...

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