"Auprès du Coeur du Christ, le coeur de l'homme apprend à connaître le sens véritable et unique de sa vie et de son destin, à comprendre la valeur d'une vie authentiquement chrétienne, à se garder de certaines perversions du coeur humain, à joindre l'amour filial envers Dieu à l'amour du prochain. Ainsi - et c'est la véritable réparation demandée par le Coeur du Sauveur -, sur les ruines accumulées par la haine et la violence, pourra être établie la civilisation de l'amour tant désirée, le règne du Coeur du Christ. Pour ces motifs, je désire vivement que vous poursuiviez par une action persévérante la diffusion du véritable culte du Coeur du Christ, et que vous soyez prêts à apporter une aide efficace à mes frères dans l'épiscopat afin de promouvoir ce culte partout, en prenant soin de trouver les moyens les plus adaptés de le présenter et de le pratiquer, afin que l'homme d'aujourd'hui, avec sa mentalité et sa sensibilité propres, y découvre la vraie réponse à ses interrogations et à ses attentes." Paray-le-Monial, Lettre remise au R.P. Peter Hans Kolvenbach, Préposé général de la Compagnie de Jésus, 5 octobre 1986. "Pour donner au culte du Sacré Coeur la place qui lui revient dans l'Eglise, il nous faut reprendre l'exhortation de saint Paul : "Ayez en vous les sentiments qui furent dans le Christ Jésus" (Ph 2,5). Tous les récits évangéliques sont à relire dans cette perspective : chaque verset, médité avec amour, révélera un aspect du "mystère caché depuis les siècles et désormais manifesté à nos yeux" (Col 1,26). Le Fils unique de Dieu, en s'incarnant, prend un coeur humain. Au long des années qu'il passe au milieu des hommes, "doux et humble de coeur", il dévoile les richesses de sa vie intérieure par chacun de ses gestes, de ses regards, de ses paroles, de ses silences. Dans le Christ Jésus s'accomplit en plénitude le commandement de l'Ancien Testament : "Tu aimeras le Seigneur de tout ton coeur" (Dt 6,5). Seul, en effet, le Coeur du Christ a aimé le Père d'un amour sans partage." Extrait de la Lettre adressée à Mgr R. Séguy, à l'occasion du tricentenaire de la mort de Marguerite-Marie Alacoque, 22 juin 1990. "J'invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Coeur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints (cf. Litanies du Sacré-Coeur)." Extrait de la Lettre adressée aux pèlerins de Paray-le-Monial et envoyée aux évêques de France, 4 juin 1999. "Tout ce que Dieu voulait nous dire à propos de sa personne et de son amour, il l'a déposé dans le Coeur de Jésus et, à travers ce Coeur, il l'a exprimé. Nous nous trouvons face à un mystère insondable. A travers le Coeur de Jésus, nous lisons l'éternel dessein divin du salut du monde. Et il s'agit d'un projet d'amour. [...] Jésus est une source ; c'est de lui que jaillit la vie divine de l'homme. Il suffit de s'approcher de lui, de demeurer en lui, pour obtenir cette vie. [...] Approchons-nous chaque jour de cette source d'où jaillissent les sources d'eau vive. Avec la Samaritaine, demandons : "Donne-nous cette eau", car elle donne la vie éternelle. Coeur de Jésus, foyer ardent de charité, Coeur de Jésus, source de vie et de sainteté, Coeur de Jésus, propitiation pour nos péchés - aie pitié de nous. Amen." Extraits de l'homélie prononcée à Elblag (Pologne) le 6 juin 1999. "L'homme contemporain a plus que jamais besoin de puiser aux sources du Très Sacré Coeur du Christ. Ce n'est qu'en lui qu'il peut trouver la paix dans les moments d'angoisse, que l'époque actuelle du sécularisme rend toujours moins supportables." Discours aux participants au Chapitre général des Servantes du Sacré-Coeur de Jésus Agonisant, Vendredi 5 janvier 2001. "Il est urgent, à l'époque actuelle, de proclamer le Christ, Rédempteur de l'homme, afin que son amour soit connu de tous et se diffuse dans toutes les directions." Homélie de la Messe présidée à Frosinone (Italie), 16 septembre 2001.