"Numéro 1"… Etre numéro 1 dans les courses, c'est être le premier à l'arrivée, c'est la récompense de beaucoup de travail, d'entraînement, de passion et de solidarité.
"Numéro 1" pour ce bulletin, ce n'est pas tout à fait la même chose ! C'est plutôt le début d'une course, le départ d'un itinéraire dont on ne connaît pas à l'avance le résultat.
Etre "numéro 1" cela suppose donc un savant mélange de confiance, de courage, de détermination et aussi d'abandon car le but n'est pas encore en vue. Ou plutôt si, le but : le Cœur de Dieu, nous l'apercevons, mais sans connaître les reliefs de la route.
Alors en acceptant de prendre le départ, il faut être prêt, mais aussi faire confiance à ceux qui m'aideront au fil des étapes. Il faut aussi accepter de se laisser guider par celui qui est "le Chemin, la Vérité et la Vie" et dont le Cœur ne cesse de s'ouvrir pour donner sa grâce et sa lumière.
En ce mois d'octobre, l'Eglise nous rappelle opportunément que la Vierge-Marie fut le numéro 1 à l'Annonciation, quand tout commença. Mais parce qu'elle est également parvenue au terme de la route, elle demeure notre modèle.
"La mère de Dieu, rappelle le concile Vatican II, déjà au ciel, représente et inaugure l'Eglise en son achèvement futur… De même sur cette terre, elle brille comme un signe d'Espérance et de consolation pour tout le peuple de Dieu encore en pèlerinage."

Père Gilles Michel

Edouard Maxime Mateo est né au Pérou, près d'Arequipa, le 18 novembre 1875. En avril 1877, alors que ses parents quittent son pays natal pour l'Angleterre – dont son père est originaire, le jeune Edouard, à la santé fragile, ne peut embarquer, et est confié à la garde de sa tante et de son grand-père. Celui-ci, profondément religieux, laissera une impression durable sur le jeune enfant. Il a huit ans lorsque ses parents rentrent de Londres. En 1884, ils quittent ensemble le Pérou, pour s'installer à Valparaiso, au Chili. Il y transforme sa chambre en oratoire, et entreprend d'évangéliser ses sœurs et les servantes, par des sermons quotidiens. A sa demande, l'une d'elle lui procure une planche qu'il glisse sous son lit pour faire pénitence. En mars 1886, il rentre au collège des Sacrés-Cœurs, où sa conduite et sa piété sont regardées comme exemplaires. Il demande à s'inscrire comme enfant de chœur. A douze ans, il prêche au sein d'une famille amie le mois de Marie et le mois du Sacré-Cœur. C'est au cours de l'une de ces journées qu'il prend l'initiative de baptiser, en l'absence de prêtre, l'un des occupants de la maison, mourant, qui demande le sacrement. En 1889, il est admis, avec l'appui du Père Donat, directeur de l'Association Extérieure des Sacrés-Cœurs, au sein de ce Tiers Ordre de la Congrégation. Au mois d'avril, à la mort du Père Damien, missionnaire belge aux îles Hawaii, il décide qu'il sera missionnaire.

En octobre 1889, il demande à sa mère de le laisser entrer au couvent pour ses quinze ans, et obtient son consentement. Il entre donc au Noviciat en janvier 1891. Le 2 février, il prend l'habit sous le nom de frère Joseph-Stanislas. D'abord à Santiago, puis à Los Perales, il suit les cours avec assiduité, et fait profession perpétuelle le 11 septembre 1892, dans l'église des Sacrés-Cœurs de Valparaiso. Il commence aussitôt son scolasticat, et abandonne le nom de Stanislas pour celui de Mathieu, Mateo en espagnol. Le séminaire transféré de Los Perales à Valparaiso, le jeune Mateo est nommé professeur d'anglais, puis chargé du catéchisme dans l'école enfantine. C'est dans ce séminaire qu'il découvre un jour le tableau du peintre équatorien Salguero, tableau commandé par Gabriel García Moreno (1821-1875) pour la consécration solennelle de son pays au Sacré-Cœur en 1873. Après son assassinat, le tableau a été confié aux prêtres du Sacré-Cœur. Il en fera comme l'étendard de l'Intronisation. Le 2 avril 1897, il reçoit le diaconat, et est ordonné prêtre le 17 décembre 1898 à la cathédrale de Santiago.

Le 22 novembre 1899, il est nommé directeur du Centre Social de Valparaiso. Il y crée des Académies, et lance des patronages, des cours du soir, un bureau de placement, des conférences St. Vincent de Paul. Grâce à l'appui financier de Mme Ross de Edwards, il fait construire les bâtiments des Cours des Lois, où il est enseigné le Droit, première partie de son projet d'Université Catholique, incluant une Faculté de Droit. Il y assume la charge de recteur et y enseigne le droit naturel. Suite au tremblement de terre du 16 août 1906 qui ravage le Chili, et donc les bâtiments qu'il vient d'élever (en épargnant le tableau du Sacré-Cœur), il devient l'animateur des centres de secours. En février 1907, constatant son état d'épuisement, le Père Auguste, provincial, l'envoie en Europe se faire soigner. Rome et Paray-le-Monial seront deux étapes essentielles de ce voyage. C'est à Paray que le 24 août, guéri alors qu'il est en prière, il conçoit l'Intronisation du Sacré-Cœur dans les familles ; il s'agit de conquérir les familles une par une en introduisant le Sacré-Cœur en chacune d'elles, et en leur apprenant à vivre en communion avec le Christ : "Prosterné dans le sanctuaire, absorbé dans l'action de grâce, je compris ce que voulait de moi Notre Seigneur. Je conçus ce soir-là le plan de reconquérir le monde, foyer par foyer, famille par famille, à l'amour du Cœur de Jésus". Pie X approuve et encourage son projet. De retour à Valparaiso en 1908, il inaugure l'Heure Sainte, heure d'adoration mensuelle et privée devant le Sacré-Cœur. Il fonde le secrétariat de l'Intronisation, et publie une petite brochure, intitulée Consécration solennelle, destinée à la faire connaître. Le mouvement prend rapidement de l'ampleur. En 1911, il estime à 120.000 le nombre d'Intronisations effectuées. Ce chiffre sera porté à 400.000 en 1913.

Pour pouvoir mieux étendre ce mouvement à l'Europe, il demande l'approbation de Rome, et une bénédiction spéciale sur ce nouvel apostolat des prêtres. Sa demande est exaucée le 10 mars 1911. Le 19 décembre 1913, il entame sa première tournée européenne. Dans les vingt années qui vont suivre, après avoir parcouru l'Uruguay (1913) et l'Argentine (1914), il se rend en France (1914, 1915 – il prêche à Montmartre -, 1916, 1921, 1922, 1926 et 1931), en Espagne (1914, 1917, 1919 – à l'occasion de la bénédiction solennelle de la statue du Sacré-Cœur d'El Cerro de los Angeles -, 1920 et 1925), en Italie (1915, 1916, 1922, 1923, 1924, 1928 et 1932), en Hollande (1916 et 1920), en Suisse (1916, 1923 et 1930), en Belgique (1919/20 – où il rencontre le roi Albert 1°, en audience privée - et 1921), au Luxembourg (1920), en Angleterre (1920 et 1923), et au Portugal (1927 et 1931). En 1914, le nombre d'Intronisations a atteint le million. En 1919, l'œuvre de l'Intronisation est implantée en 14 pays d'Europe, 19 d'Amérique, 6 d'Asie, 15 d'Afrique, et 7 d'Océanie. En mars 1927, il propose l'Adoration nocturne au foyer, d'abord une nuit par mois, puis toutes les nuits du mois. Les adhésions affluent par milliers : à sa mort, elle atteindront le million. En 1928, il crée les Ligues auxiliaires de l'Intronisation : Messe quotidienne, Communion perpétuelle, et Apostolat des Communautés religieuses pour le règne social et familial du Sacré-Cœur.

Le Père Mateo est reçu à plusieurs reprises au Vatican : par Pie X, nous l'avons vu, en 1907, mais aussi par Benoît XV, le 6 avril 1915 et le 27 mai 1916, et par Pie XI les 17 et 21 mai 1922, le 21 juin 1924, les 27 juin et 28 juillet 1930, et le 19 octobre 1934. C'est au cours de cette dernière audience qu'il reçoit la bénédiction apostolique du Saint-Père pour partir en mission dans le reste du monde. Entre 1935 et 1940, il se rend ainsi au Japon, en Corée, en Mandchourie, à Hong Kong, aux Philippines, à Macao, en Chine, en Indochine, à Hawaii, en Malaisie, en Indonésie, à Ceylan, aux Indes anglaises et portugaises. Le 24 octobre 1940, il arrive à San Francisco, aux Etats-Unis. Il parcourt le pays jusqu'en 1944, et se rend dans la foulée au Canada.

En décembre 1946, il doit être hospitalisé à Montréal. Diabétique, fatigué et de plus en plus souffrant, il est transféré l'année suivante à l'hôpital Saint-Joseph de Trois-Rivières. Il y subit une violente crise cardiaque le soir du jeudi saint 1949. Les crises sont si fortes qu'en janvier 1950 il demande et reçoit l'Extrême-Onction. En novembre 1951, il est transféré à l'hôpital Notre-Dame de la Merci à Montréal. En février 1956, il retourne à Valparaiso, au collège des Sacrés-Cœurs, où il prêche une dernière fois, pour le cinquantenaire de l'œuvre, en août 1957. Sa santé décline, une leucémie apparaît, la gangrène se déclare au pied gauche. Il est opéré en janvier 1960, mais seules les transfusions le maintiennent en vie. Il meurt le 4 mai 1960.

Ses prédications ont été publiés en 1920 par les Visitandines de Lyon, sous le titre Vers le Roi d'Amour. Le Père Mateo a corrigé et complété ce premier recueil, qui a reparu en 1927 sous le titre Jésus, Roi d'Amour. On connaît également de lui sa Retraite sacerdotale (1936) ainsi que des Méditations sur le Rosaire (1950).

Référence bibliographique : "Père Mateo, apôtre mondial du Sacré-Cœur", du P. Marcel Bocquet, (Librairie Téqui, Paris, 1963).

Extrait de "Jésus, Roi d'Amour", recueil des prédications du Père Mateo (Direction générale de l'Intronisation, Braine-le-Comte, 1928, pp.116-119)

« Seigneur, augmentez notre foi ! (1) »

La foi est la base de toute vie spirituelle et de toute action apostolique.
On ne persuade qu'autant qu'on est persuadé : pour convaincre, il faut être convaincu.
Et où trouver la persuasion, où la conviction surnaturelle, divine ?
En celui et en celui-là seulement que Jésus éclaire ; en celui et en celui-là seulement qui connaît Jésus-Christ ; qui Le connaît, dis-je, non pas d'une connaissance quelconque, vague, superficielle, mais d'une connaissance sérieuse, intime, intégrale et profonde. En celui et en celui-là seulement à qui Jésus-Christ a daigné révéler les mystères de son amour et les secrets de son Cœur, et qui s'est montré docile à sa voix. Car seul Jésus-Christ a dit, seul Il a pu dire :
« Vous êtes mes amis ... Je vous ai dit tout ce que J'ai entendu de mon Père... (2).
« Je suis la lumière du monde : celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il possédera la lumière de la vie (3). »
Lui seul est la lumière, parce que Lui seul est la sagesse de Dieu.
La sagesse des hommes, ce qu'ils nomment de ce nom, n'est que folie, que ténèbres, à moins qu'elle ne soit un rayonnement de ce Soleil et qu'elle ne dérive de cette sagesse plus haute.

Malheureusement, nous sommes trop savants selon le monde. Nous raisonnons trop. Il nous faudrait avoir la tête en moins.
La plus sublime sagesse, c'est celle de la foi. On est très sage et très savant quand on croit. Dans ce sens, les grands savants, les seuls savants, ce sont les saints.
Ce qu'il faut en tout temps, mais surtout à notre époque, ce ne sont pas des sages selon le monde, des politiciens, des penseurs. Si leur sagesse ne vient de Dieu, si elle ne dérive de sa Sagesse, si elle n'est que le fruit de leur expérience et de leurs travaux, s'ils ne la tirent que d'eux-mêmes, elle servira peu ou pas du tout.

Savez-vous ce qu'il faut pour réveiller le monde ?
Des âmes de foi, des âmes de saints, lumineuses et simples ! ...
Il nous faut des curés d'Ars ! Ils feront plus pour le bien de la société que tous les savants et tous les génies. Pourquoi ? Parce qu'ils participent à la lumière de Dieu; ils la répandent ; ils rayonnent le Christ Jésus, et hors de Jésus, il n'y a que ténèbres et illusions.
Voyez. comme je vous prêche, en style simple mais affirmatif : je ne discute pas, je ne raisonne pas. Pourquoi ? Est-ce parce que je compte sur moi ? Nullement. Je suis convaincu je serais un grand criminel si je ne l'étais pas j'affirme, parce que ce que je dis, je ne le dis pas de moi : c'est Jésus-Christ qui le dit par moi ; c'est la foi qui m'enseigne ce que je dis.
J'insiste, il faut vivre de la foi, mais non pas d'une foi ordinaire, mais d'une foi lumineuse et agissante.

Cela, certes, pour tous les chrétiens, mais d'une manière spéciale pour nous, les apôtres. Un apôtre, en effet, doit être un homme tout divinisé par l'esprit de foi. Obligé comme il est par vocation, de montrer le Fils ; de Le faire connaître pour Le faire servir et aimer, personne ne pourra jamais lui donner cette connaissance, si ce n'est le don d'En-Haut qu'il doit obtenir par la violence de ses supplications et de ses sacrifices. Car il est écrit : « Personne ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils aura voulu Le révéler (4) ».

La première étape de cette vie, c'est donc l'Esprit de Foi. II nous faut cet esprit pour connaître Dieu.
Dieu ! c'est le Verbe seul qui nous Le révèle : arrachons-Lui son secret.
Il nous faut cette grande foi pour pénétrer dans le Cœur de Jésus, dans son intimité ; pour trouver non pas un Jésus amoindri, diminué – passez-moi le mot - un Jésus caricaturé, mais pour Le trouver dans la pleine beauté, dans la « magnificence de son amour ».
Il nous faut pénétrer plus avant que la lance de Longin, pour comprendre à travers cette grande lumière, les trésors qu'Il réserve à ses intimes et ses apôtres.

S'il est vrai que « servir le Seigneur, c'est régner », moi, j'ose ajouter : c'est plus que régner, c'est devenir conquérant. Oui, conquérant d'un monde qu'il faudra jeter converti, transformé, aux pieds du Roi d'amour. Mais conquérant surtout de son Cœur, voilà bien une plus grande gloire que celle de régner. Et cette gloire, chers apôtres, est votre apanage. Servir le Seigneur, c'est être maître de son Cœur, c'est le Lui ravir par la foi ; et on reçoit cette grâce dans la mesure où l'on progresse dans l'esprit de foi, dans le désir de voir Dieu, de ne voir que Lui. Celui qui est imprégné de cette lumière n'a besoin de rien. Il arrive un moment où il repose en Dieu, Le voyant pour ainsi dire ; et alors le reste : souffrances, immolations, persécutions, deviennent des détails... ou plutôt se transforment en richesses d'une valeur inestimable.

Mais où et comment Jésus-Christ nous enseigne-t-Il à connaître Dieu ?
Dans la vie intime avec Lui, dans la prière : c'est pourquoi les ignorants selon le monde en savent souvent sur ce sujet plus que les savants.
Un simple enfant, un homme ignorant mais qui sait vraiment prier, a des connaissances et des lumières dans l'ordre divin qu'aucun docteur ne peut jamais nous donner.

(1) Luc, XVII, 5. (2) Jean, XV, 15. (3) Jean, VIII, 12. - (4) Matth., XI, 27.

Le samedi 17 août 2002, Jean-Paul II a confié le monde à la Miséricorde Divine, à l'occasion de la dédicace du nouveau Sanctuaire de Lagiewniki, situé dans la banlieue de Cracovie.
Il a versé sur l'autel de marbre blanc aux nervures grises, l'huile de la consécration de ce nouveau Sanctuaire, qu'il a proclamé "centre mondial du culte de Jésus Miséricordieux". Le Saint Père a expliqué que ce centre de pèlerinage, construit en trois ans, près du couvent où vécut et mourut Sœur Faustine (1905-1938) a pour mission de répandre le message de la jeune mystique polonaise "à tous les habitants de la terre".
Environ 4.000 personnes ont pu suivre la cérémonie à l'intérieur du Sanctuaire, et quelque 20.000 personnes à l'extérieur. Des adultes mais aussi des jeunes suivaient la cérémonie, en silence, agenouillés sur la route ou le trottoir. Plus de 200.000 personnes avaient attendu la "papamobile" ce samedi, dans l'espoir d'apercevoir le Saint-Père.

Emu, le pape a proclamé à la fin de son homélie : "Je veux aujourd'hui, de manière solennelle, dans ce Sanctuaire, confier le monde à la Miséricorde Divine. Je le fais avec le désir ardent que le message de l'amour miséricordieux de Dieu, proclamé ici par l'intermédiaire de Sœur Faustine, parvienne à tous les habitants de la terre et remplisse les cœurs d'espérance.
Nous avons particulièrement besoin de cette annonce aujourd'hui, à une époque où l'homme se retrouve désemparé face aux multiples manifestations du mal. Il faut que l'invocation de la miséricorde de Dieu jaillisse du profond des cœurs remplis de souffrance, d'appréhension et d'incertitude, mais en même temps à la recherche d'une source infaillible d'espérance. C'est pour cela que nous venons ici aujourd'hui, dans le Sanctuaire de Lagiewniki, pour redécouvrir dans le Christ le visage du Père : de Celui qui est "le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation" (2 Co 1, 3). Avec les yeux de l'âme nous voulons fixer les yeux de Jésus miséricordieux pour trouver dans la profondeur de ce regard le reflet de sa vie. […]

Le monde d'aujourd'hui a tant besoin de la miséricorde de Dieu ! Là où dominent la haine et la soif de vengeance, là où la guerre apporte la douleur et la mort des innocents, on a besoin de la grâce de la miséricorde pour apaiser les esprits et les cœurs et faire naître la paix. Là où le respect pour la vie et la dignité de l'homme fait défaut, on a besoin de l'amour miséricordieux de Dieu à la lumière duquel se manifeste la valeur indicible de tout être humain. On a besoin de la miséricorde pour que toute injustice dans le monde prenne fin dans la splendeur de la vérité".

A la fin de son homélie le pape a cité les paroles de Jésus recueillies dans le "Journal" de Sœur Faustine: "D'ici doit partir l'étincelle qui préparera le monde à ma dernière venue".

L'émotion et la chaleur (la foule était dense et la cérémonie a été longue) ont fatigué le Saint Père mais celui-ci n'a pas voulu abréger le long rituel de consécration du Sanctuaire.

Source : Agence Zenit

Prier tous les jours, pendant neuf jours consécutifs :

I. O Jésus, qui avez dit : "En vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira !" voici que je frappe, je cherche et je demande la grâce …

Pater, Ave, Gloria.
Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

II. O Jésus, qui avez dit : "En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l'accordera !" voici qu'en votre Nom je demande la grâce …

Pater, Ave, Gloria.
Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

III. O Jésus, qui avez dit : "En vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point !" voici qu'en m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles je demande la grâce …

Pater, Ave, Gloria.
Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

Prière : O Cœur Sacré de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons, par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, notre tendre Mère.

Saint Joseph, père adoptif du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.

Salve Regina.

Notre première réunion nous a rassemblés le mardi 8 octobre dernier. Présentation du projet, questions et suggestions ont occupé cette première rencontre. Le principe d'un rendez-vous mensuel a emporté l'adhésion de l'ensemble des participants. Le premier vendredi du mois étant consacré au Cœur de Jésus, c'est ce jour – ou la veille au soir, en cas d'impossibilité – qui a été retenu pour ces prochains rendez-vous. Les dates exactes des prochaines rencontres seront confirmées le 24 octobre.

Ces réunions se dérouleront en deux temps : un temps de prière et d'adoration devant le Saint Sacrement (consécration, réparation, intentions), et un temps de réflexion et d'approfondissement de notre foi, et de la spiritualité liée au Cœur de Jésus, sur un thème particulier choisi par les membres du groupe lors de la réunion précédente.

Pour toute question concernant le Groupe paroissial du Sacré-Cœur, ou les informations à faire paraître dans ce bulletin, contacter :

Père Gilles Michel : XX.XX.XX.XX.XX - Jean-Claude Prieto : 04.66.77.19.51