Prières à la Vierge Marie


Prières de l'Eglise catholique
Page précédente
Prières anciennes
Page précédente
Prières du XX° siècle
Prières liées à un lieu particulier



Prières du XX° siècle


Léonce de Grandmaison (1868-1927)
Saint Maximilien Kolbe (1894-1941)
Jacques Loew (1908-1999)
Jean Vanier
St Jean-Paul II (1920-2005)
Divers



Sainte Marie, Mère de Dieu,
garde-moi un cœur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
obtiens-moi un cœur simple,
qui ne savoure pas les tristesses ;
un cœur magnifique à se donner,
tendre à la compassion,
un cœur fidèle et généreux
qui n'oublie aucun bienfait
et ne tienne rancune d'aucun mal.
Fais-moi un cœur doux et humble,
aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre cœur
devant ton divin Fils ;
un cœur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme,
qu'aucune indifférence ne lasse ;
un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son amour
et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Ainsi soit-il.

Léonce de Grandmaison (1868-1927)



Immaculée-Conception,
Reine du ciel et de la terre,
Refuge des pécheurs et Mère très aimante,
à qui Dieu voulut confier tout l'ordre de la Miséricorde,
me voici à tes pieds, moi N... pauvre pécheur.
Je t'en supplie, accepte mon être tout entier
comme ton bien et ta propriété ;
agis en moi selon ta volonté,
en mon âme et mon corps,
en ma vie et ma mort et mon éternité.

Dispose avant tout de moi comme tu le désires,
pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi :
"La Femme écrasera la tête du serpent"
et aussi
"Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier".

Qu'en tes mains toutes pures, si riches de miséricorde,
je devienne un instrument de ton amour,
capable de ranimer et d'épanouir pleinement
tant d'âmes tièdes ou égarées.
Ainsi s'étendra sans fin le Règne du Cœur divin de Jésus.

Vraiment, ta seule présence attire les grâces
qui convertissent et sanctifient les âmes,
puisque la Grâce jaillit du Cœur divin de Jésus
sur nous tous,
en passant par tes mains maternelles.

Saint Maximilien Kolbe (1894-1941)
Cueilli sur le beau site de la Communauté de l'Emmanuel


Ô Vierge Immaculée,
élue entre toutes les femmes
pour donner au monde le Sauveur,
servante fidèle du mystère de la Rédemption,
donnez-nous de répondre à l'appel de Jésus
et de le suivre sur le chemin de la vie
qui conduit au Père.

Vierge toute sainte,
arrachez-nous au péché,
transformez nos cœurs.

Reine des apôtres,
faites de nous des apôtres !
Qu'en vos mains toutes pures nous devenions
des instruments dociles et aimants
pour achever de purifier et de sanctifier
notre monde pécheur.

Partagez en nous le grave souci
qui pèse sur votre cœur maternel,
et aussi votre vivre espérance :
qu'aucun homme ne soit perdu.

Que la création entière puisse avec vous,
Ô Mère de Dieu, tendresse de l'Esprit Saint,
célébrer la louange de la Miséricorde
et de l'Amour Infini.

Saint Maximilien Kolbe (1894-1941)


Retour en haut



Marie, j'aime vous regarder
dans votre humanité quotidienne,
jeune fille et femme, inconnue de tous,
mère attentive, épouse soigneuse,
femme semblable à toutes les femmes,
et toujours disponible quand Dieu lui demande :
"Où es-tu ?"
J'aime aussi vous voir au tympan des cathédrales,
la femme aux douze étoiles,
la Vierge des icônes au manteau de pourpre royale.
Mais, avec Thérèse de l'Enfant Jésus
s'exprimant sans mots superflus, je m'émerveille :
"Elle est plus mère que reine."
Oui, tout le reste est fioritures
devant les trois mots : "Mère de Dieu".
"Mère de Dieu", ces trois mots,
je n'aurais jamais trop d'heures de silence
pour les contempler.
Comme ces plantes du désert
qui attendent des jours, des années peut-être,
une pluie pour germer,
il nous faut les redire
jusqu'à ce que votre Fils les féconde en nous.
Cette phrase, pour moi,
est souverainement essentielle :
"Femme, voilà ton fils, Fils, voilà ta mère",
ces ultimes paroles que dit Jésus en croix
aujourd'hui me sont dites, à moi :
déjà réalisées à l'instant de l'Annonciation...
C'est pourquoi avec la Tradition entière,
ajoutant ma voix à la multitude
qui accomplit votre prophétie :
"Oui, désormais, tous les âges
me diront bienheureuse"
(et nul ne vous connaissait alors),
je redis sans me lasser
la prière des pécheurs et des saints :
"Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort."

Jacques Loew (1908-1999),
extraits d'une prière tirée de "Mon Dieu dont je suis sûr",
(Editions Bayard, 1983)


Ô Marie, donne-nous des cœurs attentifs,
humbles et doux
pour accueillir avec tendresse et compassion
tous les pauvres que tu envoies vers nous.

Donne-nous des cœurs pleins de miséricorde
pour les aimer, les servir,
éteindre toute discorde
et voir en nos frères souffrants et brisés
la présence de Jésus vivant.

Seigneur, bénis-nous de la main de tes pauvres.
Seigneur, souris-nous
dans le regard de tes pauvres.
Seigneur, reçois-nous un jour
dans l'heureuse compagnie de tes pauvres.

Amen !

Jean Vanier


Retour en haut




O Mère des hommes et des peuples, toi qui ressens d'une façon maternelle toutes les luttes entre le bien et le mal qui secouent le monde contemporain, reçois cet appel que nous adressons directement à ton Cœur. Avec ton amour de Mère et de Servante du Seigneur, embrasse notre monde humain que nous t'offrons et te consacrons, pleins d'inquiétude pour le sort terrestre et éternel des hommes et des peuples...

O Cœur immaculé, aide-nous à vaincre la menace du mal qui s'enracine si facilement dans le cœur des hommes d'aujourd'hui et qui, avec ses effets incommensurables, pèse déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l'avenir !
De la faim et de la guerre, délivre-nous !
De la guerre nucléaire, d'une autodestruction incalculable, de toutes sortes de guerres, délivre-nous !
Des péchés contre la vie de l'homme depuis ses premiers moments, délivre-nous !
De la haine et de la dégradation de la dignité des fils de Dieu, délivre-nous !
De tous les genres d'injustice dans la vie sociale, nationale et internationale, délivre-nous !
De la facilité avec laquelle on piétine les commandements de Dieu, délivre-nous !
De la tentative d'éteindre dans les cœurs humains la vérité même de Dieu, délivre-nous !
De la perte de la conscience du bien et du mal, délivre-nous !
Des péchés contre l'Esprit Saint, délivre-nous ! Délivre-nous !

Ecoute, ô Mère du Christ, ce cri chargé de la souffrance de tous les hommes ! Chargé de la souffrance de sociétés entières !
Aide-nous, par la puissance de l'Esprit Saint, à vaincre tout péché : le péché de l'homme et le "péché du monde", le péché sous toutes ses formes.

Que se révèle encore une fois dans l'histoire du monde l'infinie puissance salvifique de la Rédemption, la puissance de l'Amour miséricordieux ! Qu'il arrête le Mal ! Qu'il transforme les consciences ! Que dans ton Cœur Immaculé se manifeste pour tous la lumière de l'Espérance !

St Jean-Paul II, extraits de la Prière du 25 mars 1984.


Prière à Notre-Dame de Guadalupe

Ô Vierge Immaculée, Mère du vrai Dieu et Mère de l'Eglise !

Toi qui révèles ta pitié à tous ceux qui demandent ta protection, entends la prière que nous t'adressons avec une confiance filiale et présente-la à ton Fils Jésus, notre seul Rédempteur.

Mère de miséricorde, modèle de sacrifice caché et de silence, à toi qui viens à la rencontre des pécheurs, nous te consacrons notre vie, notre travail, nos joies, nos infirmités et nos peines.

Nous désirons t'appartenir totalement et marcher avec toi, sur la route de la foi absolue vers ton Fils Jésus-Christ dans son Eglise. Accorde la paix et la justice à tous les peuples.

Vierge de Guadalupe et Mère des Amériques, contemple cette immense moisson et interviens auprès du Seigneur afin qu'il inspire, dans tout le peuple de Dieu, une soif de sainteté et qu'il accorde de nombreuses vocations de prêtres et de religieuses animés d'une foi puissante. Nous te prions pour tous les évêques, afin qu'ils guident toujours les fidèles sur le chemin d'une vie chrétienne intense, pleine d'amour.

Accorde à nos foyers la grâce d'aimer et de respecter la vie dès sa conception, du même amour dont tu as conçu, dans ton sein, la vie du Fils de l'homme.

Bienheureuse Vierge Marie, mère du pur amour, protège nos familles afin qu'elles soient toujours unies, et bénis l'éducation de nos enfants.

O notre Espérance ! Regarde-nous avec tendresse, enseigne-nous à toujours aller vers Jésus et, si nous tombons, aide-nous à nous relever, à retourner vers lui par la confession de nos fautes et de nos péchés dans le sacrement du pardon, qui donne la paix à l'âme.

Ainsi très sainte Mère, avec la paix de Dieu dans notre conscience, le cœur libre de tout mal et de toute haine, nous pourrons apporter la vraie joie et la vraie paix qui. viennent de ton Fils, Jésus-Christ, qui vit et règne avec le Père dans l'Esprit-Saint, pour les siècles des siècles. Amen.

St Jean-Paul II, Janvier 1979.


Prière à la Vierge du Calvaire

Vierge de toutes grâces,

Regarde-nous, tourne vers nous ton regard miséricordieux, obtiens pour nous ce dont tes fils ont le plus besoin. Ouvre le cœur de ceux qui sont dans l'abondance aux besoins des pauvres et de ceux qui souffrent.

Aide les sans-emploi à rencontrer un employeur. Aide ceux qui sont à la rue à trouver une maison. Aux familles, donne l'amour qui permet de dépasser toutes les difficultés. Aux jeunes, montre le chemin et les perspectives pour l'avenir.

Enveloppe tes enfants dans le manteau de ta protection, pour qu'ils soient protégés du scandale. Encourage les communautés religieuses par la grâce de la foi, de l'espérance et de la charité.

Fais que les prêtres mettent leurs pas dans ceux de ton Fils en offrant chaque jour leur vie pour les brebis. Fais que les évêques obtiennent la lumière de l'Esprit Saint, afin qu'ils guident l'Eglise vers le Royaume de ton Fils sur une route unique et droite.

Très Sainte Mère, Notre Dame du Calvaire, obtiens aussi pour moi les forces du corps et de l'esprit, afin que je puisse accomplir jusqu'à la fin la mission qui m'a été confiée par le Ressuscité.

Je te remets tous les fruits de ma vie et de mon ministère, je te confie l'avenir de l'Eglise. J'ai confiance en toi et une fois encore je redis : Totus Tuus, Maria ! Totus Tuus, Amen.

St Jean-Paul II, Cracovie, Août 2002.


Donne la paix à notre terre
Ô Mère de miséricorde,
nous confions à ton cœur et à ton amour
le peuple entier et l'Église de cette terre.
Garde-nous de toute injustice,
de toute division,
de toute violence et de toute guerre.
Garde-nous de la tentation
et de l'esclavage du péché et du mal.
Sois avec nous!
Aide-nous à vaincre le doute par la foi,
l'égoïsme par le service,
l'orgueil par la mansuétude,
la haine par l'amour.
Aide-nous à vivre l'Évangile
et la folie de la Croix
afin de pouvoir ressusciter avec ton Fils
à la vraie vie, avec le Père,
dans l'unité de l'Esprit Saint.
Ô Mère du Christ,
sois notre réconfort
et donne force à tous ceux qui souffrent :
aux pauvres,
à ceux qui sont seuls,
aux malades,
aux non-aimés, aux abandonnés.
Donne la paix à notre terre divisée;
et à tous, la lumière de l'espérance.

St Jean-Paul II


Retour en haut



Salut ! O Marie Reine du Ciel et de la Terre, Majesté du céleste Royaume, Salut !
Beauté de tous les cœurs, Lys de la Très Sainte Trinité, Salut !
O Splendeur du matin qui, dans votre Sainte Bonté, me donnez vos yeux pour voir et me faites entendre la voix des Anges, Salut !
O Marie Médiatrice, le lien d'amour pour nous avec le Divin Cœur de votre Fils, l'Agneau du Très Puissant Dieu l'Eternel, Salut !
O Mère du Fils, l'Agneau du Tabernacle, Salut !
O Refuge de nos Ames, Salut !
O Rose céleste qui avez été choisie par le Très Haut entre toutes les roses d'ici-bas, Salut !
Je vous salue, ô Marie notre Mère !
Eclatante Rose du Matin, Salut !

Prière inspirée par la Très Sainte Vierge en 1952 à une "âme réparatrice".
Cf. en page des révélations privées.


O Vierge, il se fait tard,
Tout s'endort sur la terre :
C'est l'heure du repos.
Ne m'abandonne pas !
Mets ta main sur mes yeux,
Comme une bonne Mère,
Ferme-les doucement
Aux choses d'ici-bas.

De soucis, de chagrin
Mon âme est fatiguée ;
Le travail qui m'attend
Est là tout près de moi ;
Mets ta main sur mon front,
Arrête ma pensée :
Doux sera mon repos,
S'il est béni de toi.

Pour que demain, plus fort,
Ton humble enfant s'éveille,
Et reprenne gaiement
Le poids du jour,
Mets ta main sur mon coeur :
Que lui seul toujours veille,
Et redise à son Dieu
Un éternel amour.

Marie-Anne
(Jonquière - Canada)


Marie, douce Mère

ô Eve, ô Marie-Eve, ô douce vierge

de mon néant, je contemple en silence
les pas que tu as jalonné comme source féconde
vers ton Seigneur et Maître, en grande humilité.

Ton nom résonne au meurtri de mon coeur

comme un baume très doux
par ce regard aimant que tu poses sur moi,
n'est-ce pas par l'Enfant, le Roi des Rois
que tu tiens dans tes bras
qu'il a pu naître en toi ?

Tu n'abaisses ni n'élèves, ne juges ni n'absous,

tu montres seulement l'Enfant Jesus, le Roi Sauveur.

Marie, qui d'autre au monde a pu porter son peuple jusqu'au Père
dans un plus grand silence ?

et quelle mère saurait combler d'amour son fils jusqu'à la croix ?

ô très Sainte, par cette compassion, porte nous jusqu'aux plaies de ton Fils !

Pour y goûter l'eau vive...

Avec l'aimable autorisation de la famille Renard


Retour en haut



Prière à Marie, Reine des Anges

Auguste Reine des cieux
et souveraine Maîtresse des anges,
vous qui avez reçu de Dieu,
dès le commencement,
le pouvoir et la mission
d'écraser la tête de Satan,
nous vous le demandons humblement :
envoyez vos légions célestes pour que
sous vos ordres et par votre puissance,
elles poursuivent les démons,
les combattent partout,
répriment leur audace
et les refoulent dans l'abîme.

Qui est comme Dieu ?

O bonne et tendre Mère,
vous serez toujours
notre amour et notre espérance.
O divine Mère,
envoyez les saints anges
pour nous défendre et repousser
loin de nous le cruel Ennemi.
Saints anges et archanges,
défendez-nous, gardez-nous.
Amen.

L'Ange gardien, tome 1, 1996, © Editions Bénédictines
Rue E. Guinnepain - 36170 Saint-Benoît-du-Sault - France.


Lettre à Marie
8 mars, Journée de la femme

Chère Marie,
Tu te souviens, Marie, lorsque j’avais environ six ans et que je m’agenouillais devant cette belle image de toi en implorant, de toute mon âme d’enfant, ton pardon et ta bienveillance ? Je répondais au chapelet en famille, à tous les soirs, avec l’aide d’un animateur à la radio, et je t’avais même monté une petite grotte tout en fleurs de papier dans un coin de ma chambre.
Adolescente, je chantais tes louanges : « C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau… » ou encore « J’irai la voir un jour… »
Un peu plus tard, lorsque j’ai accouché de mon premier enfant, je pensais souvent à toi et à la souffrance que tu avais accueillie dans ta vie. Je découvrais à quel point une mère peut aimer et combien ça peut faire mal d’aimer.
Et puis, il y a eu ces années de silence. Je ne t’avais pas complètement oubliée, mais je ne savais plus me situer devant toi. J’étais si occupée et le monde changeait trop vite autour de moi.

Maintenant j’ai quarante ans et j’ai le goût de te re-découvrir.
Tu sais, depuis plusieurs années, nous fêtons la journée internationale de la femme. Eh bien, en mars dernier, lors d’une assemblée de femmes, je me suis posée une bonne question.
Il y avait plusieurs photos de femmes qui garnissaient les murs du local où nous étions. Nous rendions hommage à toutes les femmes qui avaient lutté un jour ou l’autre pour plus de justice ou de paix dans le monde. Et je me suis demandée : « Où est Marie ? »
Toi, qui as certainement fait faire un grand pas à l’humanité, tu n’étais même pas invitée à la rencontre. Pourquoi ? Peut-être es-tu devenue prisonnière de certaines images qu’on t’a données ? Peut-être faudrait-il poser sur toi un regard neuf et te présenter avec des mots neufs ?
Il me semble que nos préoccupations modernes ne te sont pas si étrangères.
N’étais-tu pas un peu troublée lorsque tu as consenti à devenir la mère du Messie ? Qu’as-tu vécu lorsque Joseph, ton fiancé, pendant un moment, hésita à te considérer comme sa femme ? Tu étais bien jeune…
Tu as connu la pauvreté aussi…toi, l’épouse d’un simple charpentier. Tu ne te plaignais pas…, mais obligée d’accoucher dans une étable, loin de chez toi…ce ne pouvait pas être facile.
Plus tard, lorsque Siméon, le vieillard, t’a prédit que tu serais une mère de douleur… Moi, j’aurais été bien ébranlée.
Encore pire, lorsque tu as suivi Joseph en Égypte parce qu’Hérode voulait faire mourir ton enfant… Quel courage cela a dû te demander !
Oh ! Et puis, lorsque Jésus avait douze ans et que vous étiez montés à Jérusalem pour fêter la Pâque, il resta en arrière, à ton insu… J’imagine ton désarroi.
Si les femmes d’aujourd’hui connaissent la peur, l’angoisse, l’inquiétude…tu en as bien eu ta part, chère Marie.

Il y avait certes de bons moments aussi. Aux noces de Cana, c’est bien toi qui as pris les devants, pour signaler à Jésus l’impasse de la fête, et c’est encore toi qui as invité les serviteurs à s’en remettre à sa parole. Attentive aux besoins de tes proches, tu avais déjà l’audace de croire au vin nouveau.
Forte et solide, tu étais toujours là, debout, au pied de la Croix…
Tenace et persévérante, tu étais encore là au cénacle, à Jérusalem, le jour de la Pentecôte.
De plus, veuve assez jeune, tu aurais, j’en suis certaine, des choses importantes à dire à ce sujet… non ?

Alors Marie, je t’invite à la prochaine réunion.
Entre-temps, je continue à me vouloir plus proche de toi, plus solidaire…et je te salue, femme bénie entre toute les femmes.

Lysette Brochu,
Regard de foi, mai-juin 1987

http://www.lysettebrochu.com


Retour en haut



Prières liées à un lieu particulier


Notre-Dame des Grâces
Vénérée dans l'église des RR. PP. Capucins de San Giovanni Rotondo (Foggia), Italie

1. O Céleste Trésorière de toutes les grâces, Mère de Dieu et Marie ma Mère, vous êtes la Fille du Père Eternel, vous tenez en main sa puissance : je vous en supplie, prenez en pitié mon âme et accordez-moi la grâce que je vous demande si ardemment.
Je vous salue, Marie…

2. O Miséricordieuse Dispensatrice des grâces divines, Très Sainte Vierge Marie, vous êtes la Mère de l'Eternel Verbe Incarné qui vous a couronnée de son immense Sagesse : regardez la grandeur de ma douleur et accordez-moi la grâce dont j'ai tant besoin.
Je vous salue, Marie…

3. O très Aimante Dispensatrice des grâces divines, Epouse Immaculée de l'Eternel Esprit-Saint, Très Sainte Vierge Marie, qui avez reçu de Lui un cœur qui prend en pitié les malheurs humains et qui ne peut s'empêcher de consoler les affligés, hâtez-vous de vous occuper de mon âme et accordez-moi la grâce que j'attends avec pleine confiance de votre immense bonté.
Je vous salue, Marie…

4. Oui, oui, O ma Mère, Trésorière de toutes les grâces, Refuge des pauvres pécheurs, Consolatrice des affligés, Espérance de ceux qui désespèrent et Aide très puissante des chrétiens, je mets en vous toute ma confiance et je suis certain que vous m'obtiendrez de Jésus la grâce que je désire ardemment, si elle doit servir au bien de mon âme.
Salve Regina…

Andrea Cesarano, Archevêque
Manfredonia, 25 novembre 1946


Notre-Dame du Cap

O Marie, notre Mère et puissante
Reine humblement agenouillé(e) à tes pieds,
Je m'adresse à Toi avec une confiance
Filiale, assuré(e) d'obtenir la faveur…
Que je demande.
Je m'abandonne à Toi, daigne accorder
A mon corps force et santé, à mon cœur
Pureté et charité, à mon âme lumière
Et sainteté.
O bonne Mère, ton cœur est plein
De miséricorde et de tendresse.
Bénis-moi, guéris nos malades,
Soulage nos défunts, protège nos
Familles, bénis notre Eglise et
Notre cher pays.
Notre-Dame du Cap, Reine
Du Rosaire, donne à tous
L'espérance et la paix.
Amen.


Notre-Dame des Affligés
Vénérée en la chapelle de Wanfercée-Baulet - Fleurus (Belgique)

Historique
La dévotion à Notre-Dame des Affligés remonte aux environs de 1750. A cette époque une statue en terre cuite sans grand mérite artistique était placée dans une simple niche.
C'est en 1778 que se produisit le fait décisif qui contribua à faire connaître Notre-Dame des Affligés.
Une certaine Marie-Catherine Gilbert, paralysée des deux jambes, après s'être fait porter à l'église pour y recevoir la sainte communion, se fit conduire auprès de la statue de Notre-Dame. Une demi-heure après la paralytique avait recouvré l'usage de ses jambes et pouvait rentrer chez elle, sans aucune aide ni appui.
A la suite de cette guérison, la paroisse de Wanfercée, le curé Hayois en tête, obtint de l'évêque de Namur Mgr Lobkowitz, prince du saint Empire Romain, l'autorisation de bâtir une chapelle. Ce document porte la date du 15 juillet 1778. François Gilbert, mayeur du village offrit le terrain et une quête permit de récolter l'argent nécessaire à la construction de la chapelle.
Le premier grand pèlerinage date de 1783 et réunit le 15 juillet de cette année plus de quatre mille pèlerins. En 1883, Mgr Du Rousseaux, évêque de Tournai, désigna le sanctuaire pour le pèlerinage diocésain annuel. Des pèlerinages jubilaires furent organisés en 1908 et 1933. Le 10 septembre 1950, Mgr Himmer, évêque de Tournai et Mgr Charue, évêque de Namur, procédèrent au couronnement de la statue.
En 1978, à l'occasion du bicentenaire de la chapelle, différentes manifestations furent organisées : célébrations eucharistiques, expositions, concerts et le premier cortège folklorique, toujours organisé à ce jour.
Le sanctuaire aujourd'hui est décoré de nombreux ex-voto, et les béquilles qui y sont suspendues témoignent de la confiance et de la foi des pèlerins en Notre-Dame, et des grâces qui y furent reçues.
De nos jours, chaque année en septembre, le dimanche dans l'octave de la Nativité de la Vierge, et le lundi après le 2eme dimanche d'octobre, des pèlerins toujours très nombreux rejoignent le vénérable sanctuaire pour y prier Notre-Dame et participer à l'Eucharistie.
Telle est en bref, l'origine du sanctuaire et du pèlerinage de Wanfercée-Baulet, en l'honneur de Notre-dame des affligés.

Prière
Vierge Sainte, au milieu de vos jours glorieux, n'oubliez pas les tristesses de la terre. Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui luttent contre les difficultés et qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de cette vie. Ayez pitié de ceux qui s'aimaient et qui ont été séparés. Ayez pitié de l'isolement du cœur. Ayez pitié de la faiblesse de notre foi. Ayez pitié des objets de notre tendresse. Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent. Donnez à tous l'espérance et la paix.
Ainsi soit-il.

Abbé Perreyve


Retour en haut



Prière à la Vierge des Pauvres
A l'occasion du 50ème anniversaire de Banneux

Vierge des pauvres,
tu es venue il y a bien longtemps,
en ce coin sauvage et solitaire,
et depuis lors tu n'as cessé de venir,
tu fais signe à chacun de nous,
tu nous appelles sur le chemin.
Tu nous souris, tu ne dis rien,
tu marches devant nous.
tu nous conduis dans les bois,
ou siffle le vent,
ou souffle l'Esprit,
ou l'eau jaillit des lacs cachés.
Vierge des Pauvres, nous de disons merci
d'être venue et de venir encore
pour soulager notre solitude
et nous remettre sur le chemin,
pour dissiper nos doutes et nos angoisses,
et nous ouvrir aux béatitudes.
Vierge des Pauvres,
apprends-nous à prier davantage,
à croire sans réserve,
à crier au fond de notre fange,
pauvres et pêcheurs que nous sommes,
prisonniers de notre confort,
pour que nous ouvrions notre porte,
que nous ouvrions nos frontières,
que nous ouvrions notre cœur
aux appels de notre Père
et aux détresses de nos frères.

Léon Wuillaume s.j.


Prière à Notre-Dame de Bon-Secours

Notre-Dame de Bon-Secours,
je viens à toi parce que tu es ma mère ;
c'est Jésus, ton Fils, qui me l'assure.
Je viens avec toi louer et remercier le Seigneur.

Toi qui as appris à Jésus à prier,
montre-le moi aussi.
Toi qui as accouru auprès d'Elisabeth,
avec le même amour,
conduis-moi auprès des autres.
Toi qui as intercédé à Cana,
apprends-moi à faire tout ce que Jésus me dit.
Toi qui as souffert avec ton Fils,
sois avec moi en tout temps.
Toi qui fus présente avec les apôtres à la Pentecôte,
sois toujours des nôtres en Eglise.

Notre-Dame de Bon-Secours,
je t'en prie, sois de notre famille,
obtiens-nous une foi fidèle,
une espérance rayonnante
et un amour vrai.

Amen.


Notre-Dame de Louvain : Marie, Reine des cœurs
Consécration à la Très Sainte Vierge Marie, Mère, Médiatrice et Reine

O Marie, Vierge puissante et Mère de miséricorde, Reine du ciel et refuge des pécheurs, nous nous consacrons à votre Cœur Immaculé.
Nous vous consacrons notre être et notre vie tout entière ; tout ce que nous avons, tout ce que nous aimons, tout ce que nous sommes. A vous nos corps, nos âmes. A vous nos foyers, nos familles, notre patrie. Nous voulons que tout en nous, tout autour de nous vous appartienne, et participe aux bienfaits de vos bénédictions maternelles. Et pour que cette consécration soit vraiment efficace et durable, nous renouvelons aujourd'hui à vos pieds, ô Marie, les promesses de notre baptême et de notre première Communion. Nous nous engageons à professer courageusement et toujours les vérités de la Foi, à vivre en catholiques pleinement soumis à toutes les directives du Pape et des Evêques en communion avec lui. Nous nous engageons à observer les commandements de Dieu et de l'Eglise, et particulièrement la sanctification du dimanche. Nous nous engageons à faire entrer dans notre vie - autant qu'il nous sera possible - les consolantes pratiques de la Religion chrétienne et surtout la sainte Communion. Nous vous promettons enfin, ô glorieuse Mère de Dieu et tendre Mère des hommes, de mettre tout notre cœur au service de votre culte béni, afin de hâter, d'assurer, par le règne de votre Cœur Immaculé, le règne du Cœur de votre Fils adorable dans nos âmes et dans toutes les âmes, dans notre cher pays et dans tout l'univers, sur la terre comme au ciel.
Ainsi soit-il.

Pour la rénovation quotidienne de la consécration personnelle à la prière du matin
Je suis tout à vous et tout ce que j'ai je vous l'offre, ô mon aimable Jésus, par Marie, votre très sainte Mère.

Pour la rénovation quotidienne de la consécration de la famille à la prière du soir
Très Sainte Vierge Marie, nous vous reconnaissons à nouveau comme la Reine de notre foyer, et nous vous le consacrons avec tous ses membres et tous ses biens. Régnez sur nous avec Jésus, votre Fils, et montrez toujours que vous êtes notre Mère !
Pour qu'arrive votre règne, ô Jésus,
Qu'arrive le règne de Marie, votre Mère !

Distrib. : Secrétariat de Marie Médiatrice, Boulevard de Diest 121, Louvain


Page précédente