Réflexions, méditations, pensées, maximes...


Page 6 : - Vos enfants...
- Ecouter
- Persévérer
- Un grand Amour m'attend
- La sandale du voyageur indien
- L'atelier Divin
Et aussi :

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Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetées. L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie ; car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.


Khalil Gibran
extrait de Le prophète





Ecouter peut être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un… C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là…
Ecouter, c'est commencer par se taire. Ecouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il doit être.
Ecouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.
C'est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans les interpréter, sans juger, laissant à l'autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.
Etre attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer…
Ecouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné : de l'attention, du temps, une présence affectueuse.


J. Salomé





Persévérer à chercher davantage la saveur que le savoir, le balbutiement que la rhétorique satisfaite. Persévérer en ces temps de fer à faire crédit à ce qui est fragile, à ce qui fait faillite. Persévérer à avoir foi en chaque homme, à préférer être déçu dix fois plutôt qu'hostile une seule fois.
Persévérer à n'investir que dans le sable qui coule entre les doigts et dans les espérances non cotées en bourse. Persévérer à croire que l'instinct primordial en chaque homme est la vénération et que c'est la répression de ce désir qui rend haineux et fou.
Persévérer à voir Dieu partout. Entre les lignes des slogans, dans les caniveaux des villes et sur les murs des banlieues, à l'entendre dans le braillement des haut-parleurs, et dans le frrrrrt… d'un oiseau envolé. Persévérer à préférer que la raison me quitte plutôt que l'espoir. Et l'espoir plutôt que l'amour.
Persévérer. Pour que la gangrène de l'indifférence ne se propage pas.


Christiane Singer





Vis le jour d'aujourd'hui, Dieu te le donne,
il est à toi, vis-le en Lui.
Le jour de demain est à Dieu,
il ne t'appartient pas.
Ne porte pas sur demain le souci d'aujourd'hui,
Demain est à Dieu, remets-le Lui.
Le moment présent est une frêle passerelle :
si tu le charges des regrets d'hier,
de l'inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.
Le passé ? Dieu le pardonne.
L'avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d'aujourd'hui en communion avec Lui.
Et s'il y a lieu de t'inquiéter pour un être bien-aimé
regarde-le dans la Lumière du Christ ressuscité.


Prière trouvée sur une petite sœur du Sacré-Cœur, tuée en Algérie en 1995
extrait de La Page de Saint-André n°3 juillet-août-septembre 2002




Un grand Amour m'attend...

Ce qui se passe de l'autre côté, quand tout pour moi aura basculé dans l'Eternité… Je ne le sais pas ! Je crois, je crois seulement qu'un grand Amour m'attend. Je sais pourtant qu'alors, pauvre et dépouillé, je laisserai Dieu peser le poids de ma vie. Mais ne pensez pas que je désespère… Non, je crois, je crois tellement qu'un grand Amour m'attend. Maintenant que mon heure est proche, que la voix de l'Eternité m'invite à franchir le mur, ce que j'ai cru, je le croirai plus fort au pas de la mort. C'est vers un Amour que je marche en m'en allant, c'est vers son Amour que je tends les bras, c'est dans la vie que je descends doucement. Si je meurs ne pleurez pas, c'est un Amour qui me prend paisiblement. Si j'ai peur… et pourquoi pas ? Rappelez-moi souvent, simplement, qu'un Amour m'attend. Mon Rédempteur va m'ouvrir la porte de la joie, de sa Lumière. Oui, Père ! voici que je viens vers toi comme un enfant, je viens me jeter dans ton Amour, ton Amour qui m'attend.

Saint Jean de la Croix





La sandale du voyageur indien

Les chemins de fer indiens sont encore aujourd'hui très archaïques et il n'est pas rare de voir circuler des trains constitués de wagons de marchandises sommairement aménagés pour le transport de voyageurs, dans des conditions que nous n'imaginerions pas en occident.
Un tel train faisait le trajet de Jodhpur à Delhi, soulevant un nuage de poussière sous un ciel de plomb. En plus des ouvertures aménagées dans les parois des wagons, les portes avaient été ouvertes tellement la chaleur était insupportable, rendant le mélange des odeurs ambiantes particulièrement nauséabond.
Le train, bien qu'avançant à vitesse réduite, était secoué par les chaos et la station debout était pénible. Les objets comme les voyageurs ne pouvaient pas garder une place stable plus de quelques instants.
Un voyageur, assis sur le marchepied à la porte ouverte d'un wagon, regardait paisiblement le paysage qui défilait sous ses yeux tout en conversant avec son ami. Soudain le wagon fut secoué par un chaos plus important, et le voyageur, surpris, perdit la sandale de son pied gauche. Celle-ci roula au sol contre le rail et finit sa course sur le ballast. Aussitôt, sans hésiter, le voyageur jeta sa seconde sandale dehors.
- Mais que fais-tu ? lui demanda son ami. Pourquoi jette-tu ta deuxième sandale ?
- Je n'ai que faire d'une seule sandale. Et il faudra bien de toute façon que j'en rachète une paire complète. Par ailleurs celui qui trouvera celle qui est tombée ne pourra rien faire d'une seule sandale non plus. Alors si par chance il trouve les deux, j'aurais fait un heureux.


Texte envoyé par Jacques, adapté d'un conte indien





L'atelier Divin

"Les cieux racontent la gloire de Dieu." Psaume 19, 1.
Lorsque David a dit : "Les cieux racontent la gloire de Dieu", il voulait dire : "Si vous prenez une minute pour visiter l'atelier céleste de Dieu, vous vous rendrez davantage compte de Son génie et votre foi en Lui ira en augmentant".
Considérez le soleil : Chaque mètre carré du soleil irradie 130.000 chevaux d'énergie, l'équivalent de 45 moteurs à 8 cylindres. Or, notre soleil n'est qu'une planète parmi les 100 milliards d'autres de la Voie Lactée. Si l'une d'elles bougeait, ne serait-ce que 2 degrés sans permission divine, ce serait une catastrophe pour nous tous !
Considérez la terre : Elle pèse 10.000 milliards de milliards de tonnes (10 puissance 20) et son angle d'inclinaison est exactement de 23 degrés, ni plus, ni moins ! Un seul degré de décalage et les saisons, telles que nous les connaissons, disparaîtraient et nous serions tous noyés par une fonte gigantesque des glaces polaires. Vous êtes l'un des passagers d'une navette spatiale qui voyage plus vite que la vitesse du son depuis des milliers d'années, sans jamais tomber en panne, ni exploser, ni sortir de son orbite. Pensez un peu au génie qui a créé tout cela ! (Esaïe 40:26)

Maintenant quelques questions :
(1) Si Dieu est capable de placer chaque étoile à sa place, ne pensez-vous pas qu'Il est capable de vous montrer où est votre place ?
(2) S'Il est capable d'enflammer le soleil, n'est-Il pas capable d'éclairer votre chemin ?
(3) S'Il est capable de garder en suspension dans le vide cette incroyable Planète Terre (Job 6,27), avez-vous un problème pour lequel Il n'aurait pas déjà trouvé une solution ? Non !
Aujourd'hui, Il est en train de vous taper sur l'épaule pour vous dire : "Laisse-moi ça. Je m'en occuperai à ta place."


Pasteur Bob Gass - Communiqué par Alain