Belles histoires à lire en famille


Page 3 : - Les yeux de l'Ame
- Communiquer avec Dieu
- Dieu nous parle-t-il encore ?
- La visite de Dieu
- Les gros cailloux
- Les apparences trompeuses
- Le téléviseur
Et aussi :

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     Deux hommes, tout deux sérieusement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. Un des deux hommes pouvait s'asseoir sur son lit pendant une heure chaque après-midi, afin d'évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était placé à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme était obligé de passer ses journées couché sur le dos. Ils parlaient ensemble pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, de leur maison, de leur emploi, de leurs vacances… Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il pouvait voir au-dehors. Pour celui qui était dans l'autre lit, c'était comme si son monde s'élargissait et s'égayait de toutes les activités et couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient naviguer leurs bateaux. De jeunes amoureux marchaient bras dessus bras dessous parmi les fleurs, de chaque couleur de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et la ville pouvait être aperçue plus loin. Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans les moindres détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait les scènes. Les jours et les semaines passèrent…
     Un matin, l'infirmière de jour entra pour apporter l'eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, qui était mort paisiblement pendant son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour prendre le corps. Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être placé à son tour à côté de la fenêtre. L'infirmière était heureuse de le transférer et après s'être assurée qu'il était installé confortablement, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors. Enfin il aurait la joie de découvrir tout cela de lui-même. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre. Mais tout ce que son œil vit, ce fut un long mur gris. Interloqué, il demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. Celle-ci lui répondit : "Oh, il était aveugle, il n'a même pas pu voir le mur." Et elle ajouta : "Sans doute a-t-il simplement voulu vous encourager"…
Epilogue...
     Il y a un bonheur énorme à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, lui, est doublé…

Transmis par Emmanuel, grand merci à lui !




- Dis maman, c'est si important que cela de parler au bon Dieu ?
- Bien sûr ma chérie, sinon comment lui dire qu'on l'aime ?
- Mais c'est difficile de parler avec quelqu'un qu'on ne voit pas.
- Alors pense à papa quand il est en voyage. Nous l'appelons au téléphone, nous lui racontons tout ce que nous voulons, et c'est un peu comme s'il était avec nous.
- Tu sais, moi, papa je le reconnais à sa voix. Et quand je lui parle au téléphone, je peux même le voir en fermant les yeux.
- Eh bien Elodie, avec Jésus c'est un peu pareil !
- Comment cela ?
- Tu l'appelles avec ton "portable intérieur". Tu lui parles et tu écoutes Sa Parole qui vient vers toi. Tu peux même le voir en fermant les yeux si tu penses très fort à tout ce que tu as lu sur lui dans les Evangiles.
- Mais que faire pour établir cette communication ?
- D'abord t'y préparer : faire silence en toi et prendre conscience que Jésus est toujours là où tu es et qu'il est continuellement à ton écoute.
- Vraiment ?
- Oui ma chérie. Avec le Bon Dieu, ce qu'il y a de merveilleux, c'est qu'il est à l'écoute des hommes 24 heures sur 24.
- Alors, il ne débranche jamais ?
- A l'inverse de nous, jamais ! Mais il y a beaucoup de choses qui peuvent gêner la communication.
- Quoi, par exemple ?
- D'abord elle risque d'être mauvaise ou imparfaite si tu l'établis en pensant à autre chose.
- Tu crois ?
- J'en suis sûre. De plus, la Parole de Dieu est toujours très douce, si bien que tu ne peux pas l'entendre si tu parles sans arrêt.
- Et s'il ne me dit rien, qu'est-ce que je fais ?
- Avant d'affirmer qu'il ne te dit rien, tu vérifies que ce n'est pas toi qui a raccroché sans faire attention.
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
- En effet, Dieu peut sembler ne pas te répondre, si tu lui demandes quelque chose rien que pour toi, ou quelque chose qui, au fond, n'est pas bon pour toi. Il peut aussi te faire attendre tout simplement pour voir si tu l'aimes vraiment !
- Ah bon!
- Tu sais, notre Père du ciel est le modèle des papas de la terre. Il n'accède pas toujours ni tout de suite aux demandes de ses enfants. De plus, il aime bien les petits appels réguliers ou inattendus, simplement pour lui dire bonjour.
- Mais je ne peux tout de même pas me servir de mon "portable intérieur" à tous moments !
- Je t'ai dit que Jésus est à ton écoute 24 heures sur 24. Les difficultés viennent toujours de toi : soit ton cœur est brouillé, soit tu ne désires pas réellement cette communication.
- Et si mon portable ne fonctionne plus ?
- Si vraiment tu sens que quelque chose l'empêche de fonctionner ou si tu rencontres de grosses difficultés de communication, il faut que tu t'adresses à l'atelier de remise en route, c'est-à-dire au sacrement de réconciliation. Tu vois, tout est prévu ! Enfin, soyons sérieuses, Elodie : tu sais bien que tout cela n'est qu'une façon de parler. Mais je veux que tu te rendes compte que parler au Bon Dieu est une chose très simple, qui fait partie de la vie. D'ailleurs ces conversations avec Lui ont un nom. Lequel ?
- Euh... la prière ?
- Je ne te le fais pas dire. Et .j'espère que cette comparaison avec le portable, que tu veux toujours utiliser, te donnera envie d'appeler plus souvent Celui qui t'attend avec patience et amour, jusqu'à ce que tu viennes auprès de lui pour toujours.

Marie Vermeille
©  Transmettre n°11 - Septembre 1999




Un jeune homme avait participé, dans la soirée, à une session sur la bible. L'enseignement portait sur l'importance d'écouter Dieu et d'obéir à la voix du Seigneur. Le jeune ne pouvait s'empêcher de se demander : "Dieu nous parle-t-il encore? ". Il sortit alors avec quelques amis pour aller prendre un café et ils discutèrent du message. Plusieurs d'entre eux parlèrent des différentes façons que Dieu avait choisies pour les guider.

Il était environ dix heures du soir quand le jeune homme décida de rentrer chez lui. S'asseyant dans sa voiture, il commença à prier : "Seigneur... Si tu parles toujours aux gens, parle moi. J'écouterai. Je ferai de mon mieux pour obéir". Étant alors sur la rue principale de sa ville, il eut la pensée la plus étrange : "Arrête-toi et achète un litre de lait". Il secoua la tête et dit : "Seigneur, est-ce toi?" Il n'obtint pas de réponse et continua sa route vers sa maison. Mais de nouveau, la même pensée : "Achète un litre de lait". Le jeune homme pensa alors à Samuel et comment il n'avait pas reconnu la voix de Dieu, mais était couru voir Élie. "D'accord, Seigneur, au cas où ce serait toi, j'achèterai le lait". Cela ne paraissait pas être un test d'obéissance bien compliqué. Il pourrait toujours utiliser le lait. Il s'arrêta, acheta le lait et redémarra pour aller chez lui. Alors qu'il dépassait la 7e Rue, il sentit de nouveau un appel pressant : "Tourne sur cette rue". C'est fou, pensa-t-il, et il continua tout droit. Mais il sentit de nouveau qu'il devait tourner. Il fit alors demi-tour à l'intersection suivante et se dirigea vers la rue en question. Mi-souriant, il disait : "D'accord, Seigneur, je le ferai".

Il dépassa plusieurs immeubles, quand soudain, il eut l'impression qu'il devait s'arrêter. Il se gara le long du trottoir et regarda autour de lui. Il était dans une zone semi-commerciale de la ville. Ce n'était pas la plus sûre, mais ce n'était pas non plus le pire des voisinages. Les magasins étaient fermés et la plupart des maisons était sans lumière comme si les gens étaient déjà au lit. De nouveau, il ressentit quelque chose : "Va donner le lait aux personnes dans la maison de l'autre coté de la rue". Le jeune homme regarda la maison. Elle était sombre et il semblait que les gens étaient absents ou bien qu'ils dormaient déjà. Il commença à ouvrir sa portière, puis se rassit au fond de son siège de voiture. "Seigneur, c'est du délire. Ces gens dorment et si je les réveille, ils vont être furieux contre moi et j'aurai l'air stupide".

Mais il sentit de nouveau qu'il devait aller donner le lait. Il ouvrit finalement sa portière. "D'accord Seigneur, si c'est toi, j'irai à leur porte et leur donnerai le lait. Si tu veux que j'aie l'air d'un fou, d'accord. Je veux être obéissant. J'imagine que cela comptera pour quelque chose... mais s'ils ne répondent pas tout de suite, je me sauve!". Il traversa la rue et sonna à la porte. Il pouvait entendre du bruit à l'intérieur. La voix d'un homme cria, "Qui est-ce? Qu'est-ce que vous voulez?" Alors la porte s'ouvrit avant que le jeune homme n'ait pu s'en aller. L'homme se tenait là debout en jeans et t-shirt. Il avait l'air d'être tout juste sorti du lit. Il avait un regard étrange sur son visage et ne semblait pas très heureux de voir un étranger se tenir sur son seuil. "Que voulez-vous?". Le jeune homme brandit le litre de lait : "Voilà, je vous ai apporté ceci". L'homme prit le lait et se précipita au fond du couloir parlant très fort en espagnol. Alors apparut une femme qui portait le lait vers la cuisine. L'homme la suivait portant un bébé. Le bébé pleurait. L'homme versait des larmes. Il commença à parler tout en pleurant : "Nous étions juste en train de prier. Nous avons eu de grosses factures ce mois-ci et nous avons manqué d'argent. Nous n'avions plus de lait pour notre bébé. J'étais juste en train de prier et je demandais à Dieu de me montrer comment obtenir du lait". Son épouse dans la cuisine cria : "Je lui ai demandé d'envoyer un ange avec du lait. Êtes-vous un ange?".

Le jeune homme prit alors son porte-monnaie et retira tout l'argent qu'il avait sur lui et le mit dans la main de l'homme. Il fit demi-tour et marcha vers sa voiture et les larmes coulaient sur son visage. Il avait la preuve que Dieu exauçait encore les prières !

Transmis par Henrik Roycourt




Un brahmane très pieux, tous les jours à son réveil, prenait son bain rituel et partait aussitôt vers le temple, son panier d'offrandes à la main. Il allait assister à la prière du matin. De même le midi et le soir, il retournait au temple. Ainsi, trois fois par jour, il rendait un culte à Dieu. Avec ferveur il priait : " Seigneur, je viens te rendre visite chez toi, sans que j'aie manqué un seul jour. Matin et soir, je te fais des offrandes. Ne peux-tu pas venir chez moi ? " Attentif à cette prière quotidienne, Dieu lui répondit enfin : " Demain, je viendrai. "
Tout heureux il se met à laver à grande eau sa maison. Il fait tracer devant le seuil des dessins en pâte de riz. À l'aube, il attache une guirlande de feuilles de manguier à l'entrée de sa maison. Dans la salle de réception, des plateaux de fruits, de galettes sucrées et de fleurs s'étalent à profusion. Tout est prêt pour recevoir Dieu. Il se tient debout pour l'accueillir.
L'heure de la prière matinale approche. Un petit garçon qui passe par là aperçoit, par la fenêtre ouverte, les plateaux de galettes. Il s'approche : " Grand-père, tu as beaucoup de galettes, là-dedans, ne peux-tu m'en donner une ? " Furieux de l'audace du gamin, il réplique : " Veux-tu filer, moucheron. Comment oses-tu demander ce qui est préparé pour Dieu ? " Et le petit garçon effrayé s'enfuit.
La cloche du temple a sonné. La prière est terminée. " Dieu viendra après le culte de midi, attendons-le. " Fatigué, il s'assoit sur le banc. Un mendiant arrive et lui demande l'aumône. Le brahmane le chasse vertement. Puis il lave soigneusement la place souillée par les pieds du mendiant. .. Et midi passe . . . Dieu n'est toujours pas au rendez-vous.
Le soir vient. Tout triste, il attend toujours la visite promise. Un pèlerin se présente à l'heure de la prière. " Permettez-moi de me reposer sur le banc et d'y dormir cette nuit... " " Jamais de la vie ! C'est le siège réservé à Dieu ! " La nuit est tombée. Dieu n'a pas tenu sa promesse, pense-t-il tout triste.
Le lendemain, revenu au temple pour la prière, il renouvelle ses offrandes et fond en larmes : " Seigneur, tu n'es pas venu chez moi comme tu me l'avais promis ! Pourquoi ? " Une voix lui dit alors : " Je suis venu trois fois et chaque fois tu m'as chassé. "

Légende indienne




Un jour, un vieux professeur de l'École Nationale d'Administration (ENA) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu'il posa en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein ?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :
"Est-ce que ce pot est plein ".
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un d'eux répondit: "Probablement pas !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un récipient rempli de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : "Non !".
"Bien !" répondit le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
"Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?"
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :
"Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non" répondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?"
"Votre santé ?"
"Votre famille ?"
"Vos ami(e)s ?"
"Réaliser vos rêves ?"
"Faire ce que vous aimez ?"
"Apprendre ?"
"Défendre une cause ?"
"Vous relaxer ?"
"Travailler à ce qui vous est cher...?"
"Ou... toute autre chose ?"
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question :
"Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?"
Et placez-les en premier dans votre vie…"
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.

Transmis par Véro
Merci à elle !




Deux anges en voyage s'arrêtent pour passer la nuit dans la demeure d'une riche famille. La famille les accueille rudement et leur refuse de passer la nuit dans la chambre d'invités. On les envoie dans un réduit froid du sous-sol. Alors qu'ils font leur lit, le plus vieux des anges aperçoit un trou dans le plancher et le répare. Comme l'ange le plus jeune lui demande pourquoi il fait cela, il lui répond : "Les apparences sont souvent trompeuses..."
La nuit suivante, les deux anges s'arrêtent dans une maison très pauvre, mais très hospitalière. Les deux époux sont chaleureux. Après avoir partagé leur maigre repas avec les 2 anges, ils leur offrent leur propre lit pour qu'ils se reposent bien. Quand le soleil s'est levé le lendemain matin, les anges trouvent le couple en larmes. Leur seule vache, dont le lait était leur seule source de revenu, est morte durant la nuit.
L'ange le plus jeune, furieux, demande à l'ange le plus âgé : "Pourquoi avez-vous permis qu'une telle chose arrive ? Les riches d'hier avaient tout, et vous les avez aidés. Ces pauvres gens ont tout partagé avec nous et vous avez laissé mourir leur vache !"
"Les apparences sont souvent trompeuses", répète l'ange le plus âgé. Quand nous avons dormi dans le sous-sol froid, j'ai remarqué qu'il y avait une cachette d'or dans le trou du plancher. Comme le propriétaire des lieux était obsédé par l'argent, qu'il était avaricieux et égoïste, j'ai rebouché le trou pour qu'il ne puisse plus savoir où était l'or.
La nuit dernière, durant notre sommeil chez le pauvre fermier, l'Ange de la Mort est passé pour son épouse. Je lui ai donné la vache à la place. Tu vois, les apparences sont souvent trompeuses".
Si vous avez la foi, vous devez croire que la Providence, cette main de Dieu à nos côtés, agit toujours pour notre bien, même si cela semble contraire à nos désirs et à nos espoirs personnels...

Transmis par Véro
Merci à elle !




Seigneur, Toi qui es bon
et qui protèges tous les enfants de la terre
je désire te demander une grande faveur :
transforme-moi en téléviseur.

Pour que mes parents aient soin de moi
comme ils ont soin de lui,
pour qu'ils me regardent avec le même intérêt
que maman pour son feuilleton préféré,
que papa pour le journal télévisé.

Je voudrais parler comme tout présentateur.
Quand il parle, toute la famille fait silence
pour pouvoir l'écouter
avec attention et sans l'interrompre.

Je voudrais sentir sur moi la même préoccupation
qu'ont mes parents quand le téléviseur
ne marche pas,
et qu'ils appellent aussitôt le réparateur.

Je voudrais être un téléviseur
pour être le meilleur ami
de mes parents et leur héros préféré.

Seigneur, s'il te plaît,
transforme-moi en téléviseur,
même seulement pour une journée.


Prière d'un enfant hispano-américain