Au fil des jours ... en 2013





25 septembre : calendrier liturgique

En Suisse : Solennité de St Nicolas de Flüe

patron principal de la Confédération helvétique



Parce, Domine
Parce populo tuo, ne in aeternum irascaris nobis.

« Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple ; mais daignez, ô mon Dieu, me pardonner à moi-même mes propres iniquités. Parce, domine, parce populo tuo.

Pardonnez-moi, Seigneur, les péchés de mon enfance, les péchés de ma jeunesse, mes péchés de l'âge mûr, et ceux de toute ma vie. Parce, Domine...

Pardonnez-moi, Seigneur, les péchés que je connais, et ceux que je ne connais point ; mes fautes passées, mes fautes présentes, et celles dans lesquelles je pourrais encore tomber. Parce, Domine...

Pardonnez-moi, Seigneur, mes manquements de tous les jours, les défauts d'intention, les détours, les recherches secrètes, et tout ce qui porte le cachet de la faiblesse du coeur, ou quelque nuance du péché. Parce, Domine...

Pardonnez-moi, Seigneur, tout ce qui vous déplaît en moi, tout ce qui s'y trouve entaché d'amour-propre, de vaine gloire, et de toutes les misères qui dégradent la pauvre humanité. Parce, Domine...

Pardonnez-moi, Seigneur, les fautes d'autrui auxquelles j'ai pu participer ; pardonnez à mes parents, à mes amis, et à toutes les personnes de ma connaissance pour lesquelles j'ai pu être une occasion de péché. Parce, Domine...

Pardonnez, Seigneur, à tous ceux qui habitent cette demeure, ce quartier, cette ville, les campagnes dont elle est environnée, pardonnez à tous les pécheurs qui vous ont oublié, et qui gémissent loin de vous. Parce, Domine...

Pardonnez, Seigneur, pardonnez à notre malheureuse patrie, qui, en tant d'occasions, vous a si grièvement offensé. Parce, Domine, parce populo tuo, ne in aeternam irascaris nobis.

Pardonnez, Seigneur, pardonnez à tous les hommes, à toutes les nations, à tous les peuples, pardonnez à tous ceux qui dans l'univers se sont opposés aux desseins de votre sainte volonté. Parce, Domine...

Regardez sur la terre, Seigneur, regardez : tant de désordres, tant de crimes, et tant de misères publiques ou cachées, remueront les entrailles de votre infinie miséricorde ! Parce, Domine...

Regardez, Seigneur, regardez toutes ces âmes créées à votre image, rachetées au prix du sang d'un Dieu, et qui courent d'elles-mêmes, en aveugles, se perdre dans ce déluge d'iniquités. Parce, Domine...

Regardez à vos pieds, Seigneur, regardez toutes nos âmes, qui crient vers vous, vous implorent et ne cessent de répéter : Parce, Domine, parce populo tuo, ne in aeternum irascaris nobis.

Non, vous ne serez pas toujours irrité contre nous, car vous ne voulez point la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive.

Qui suis-je ? ô mon Dieu ! pour oser implorer votre miséricorde, et vous demander pardon pour mes frères ? Mon âme se répandra donc en pleurs, devant vous, comme une mer ; et là, le front humilié, je me frapperai la poitrine, en attendant que vous daigniez jeter sur moi, et sur nous tous, des regards de bonté. Au nom de Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

Toute âme qui a péché, ne peut rentrer en grâce que par la pénitence.
Faire pénitence, c'est quitter le péché, c'est réparer le péché, c'est se prémunir contre le péché.

Mon Jésus, miséricorde !
Doux Coeur de Marie, soyez mon salut ! »

Vu et approuvé par A. Margerin, vic. gén., Recteur de l'Université de Lille, 31 décembre 1915.




Audience générale de ce mercredi 25 septembre

Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre devant plus de 40.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur l'Eglise, rappelant que dans le Credo on professe son unité. L'Eglise, qui est unique, est unité en elle-même, bien que répandue sur tous les continents en près de 3.000 diocèses : "L'unité dans la foi, l'espérance et la charité, dans les sacrements et dans le ministère, soutient et tient ensemble le grand édifice qu'est l'Eglise. Où qu'on aille, dans la plus petite paroisse, au fin fond de la planète, il y a l'Eglise, l'unique Eglise. Nous y sommes chez nous, en famille, entre frères et soeurs. C'est là un grand don de Dieu. L'Eglise est une mais pour tous, non pour les seuls européens, ou une pour les africains, une autre pour les américains, les océaniens. Non elle est une et pareille partout, à l'instar d'une famille dont les membres peuvent être éparpillés sans perdre les liens les unissant. Peu importent les distances !".

Puis le Pape a reparlé de la récente JMJ de Rio, riche de tant de visages, de langues, d'origines et de cultures différentes : "Mais on ressentait l'unité profonde que caractérise l'unique Eglise, on ressentait cette union de tous que nous ressentons" ce matin également. Le chrétien ne peut dire "non, cela ne m'intéresse pas" et rester enfermé dans un petit groupe comme en lui-même, au risque de privatiser l'Eglise entre amis. Comme catholique, je ressens cette unité et je la vis... Il serait triste d'avoir une Eglise privatisée par l'égoïsme et un manque de foi. Restons donc tous unis et demandons-nous si nous prions vraiment les uns pour les autres. Prions-nous pour les chrétiens persécutés, pour nos frères et soeurs qui souffrent à cause de leur foi ? Il est important de se projeter au dehors de notre horizon personnel pour se sentir membre de la famille qu'est l'Eglise. Et puis demandons-nous aussi s'il existe des blessures à l'unité de la famille de Dieu... Il y a parfois des incompréhensions, des tensions et des conflits qui blessent une Eglise qui n'a pas le visage que nous voudrions, lorsqu'elle ne manifeste pas la charité voulue par Dieu. Mais nous sommes les responsables de ces lacérations. Face aux divisions qui demeurent entre catholiques, orthodoxes et protestants nous constatons combien il est difficile de rendre pleinement visible l'unité de l'Eglise. Dieu nous a offert l'unité que nous avons du mal à vivre. Il faut donc faire des efforts, bâtir la communion, éduquer à la communion, dépasser incompréhensions et divisions...car ce monde a lui aussi besoin d'unité, de réconciliation et de communion. Or l'Eglise est une maison de communion !".

Citant enfin l'épître de Paul aux Ephésiens, le Pape François a souligné combien le maintien de l'unité dépend de la paix, et que cela nécessite humilité, douceur, magnanimité et amour, des vertus qui sont le fruit de nos efforts. L'Esprit les concède, qui est l'auteur de l'unité dans la diversité car il est harmonie. C'est pourquoi nous devons tous demander au Seigneur de nous tenir unis, de ne pas être des instruments de division. "Comme le dit une belle prière franciscaine, nous devons prendre l'engagement à porter l'amour là où règne la haine, le pardon là où règne l'offense, l'union là où il y a discorde".

Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.9.13)





Léo Delibes (1836-1891) : Messe Brève - O Salutaris & Agnus Dei
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