AU FIL DES JOURS...



10 juillet : Saint Ulrich (ou Ulric), (1018-1093) - parfois noté au 14 juillet...


Originaire de Ratisbonne, en Allemagne, il fut page et secrétaire de l'impératrice Agnès, femme de Henri IV le Noir, l'empereur pénitent de Canossa, puis archidiacre au service de son oncle, l'évêque de Freising. Il fit le pèlerinage de Rome et de Jérusalem, et à son retour en 1061, il rejoignit les bénédictins de Cluny, sous Saint Hugues (1024-1109), sixième Abbé de ce monastère. Il fut successivement maître des novices, prieur, confesseur des moniales clunisiennes de Marcingy, prieur de Peterlingen puis de Rüggersburg (ou Rüggisberg) dans le canton de Berne, et enfin prieur-fondateur du couvent de Zell dans la Forêt-Noire. A la demande de son ami Saint Hugues, il rédigea le célèbre "coutumier" clunisien (recueil des us et coutumes pratiques d'une communauté religieuse). C'est à Zell qu'il mourut, ayant perdu la vue depuis de longues années.


Au calendrier traditionnel, on fête aujourd'hui à Rome les sept fils martyrs de Sainte Félicité (en l'an 150) : Janvier, Félix, Philippe, Silvain, Alexandre, Vital et Martial, qui souffrirent le martyr au temps de l'empereur Antonin, sous Publius, préfet de la ville. Convoqués chez le magistrat, il leur fut intimé l'ordre de sacrifier aux idoles. Mais leur Sainte mère, qui les avait élevé dès le plus jeune âge dans la foi et les vertus chrétiennes, les avait exhortés en ces termes : "Mes enfants, regardez le ciel. Tenez vos yeux en haut : c'est là que Jésus-Christ vous attend avec ses Saints. Combattez courageusement pour le salut de vos âmes et montrez-vous fidèles dans l'amour du Christ." Janvier, d'abord battu de verges, puis soumis aux rigueurs de la prison, fut tué à coups de cordes garnies de plomb ; Felix et Philippe furent assomés à coups de bâton ; Silvain fut précipité d'un lieu élevé ; Alexandre, Vital et Martial eurent la tête tranchée. Leur mère fut décapitée quatre mois plus tard. Saint Grégoire le Grand, louant cette héroïne, s'écriait : "Félicité, ayant sept enfants, craignait plus de les laisser sur la terre après elle, que les autres mères ne craignent de survivre aux leurs. Elle fut plus que martyre, puisqu'elle souffrit en quelque sorte ce que souffrait chacun de ses enfants. Elle reçut une couronne pour elle et pour tous ceux qu'elle avait mis au monde."






Ô Marie (frères Martineau)

Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos paires et de nous.

Souvenez-vous de la Noël
Où Clovis en tête des Francs
Déposa au pied de l'autel
Son glaive et son couronnement.
Et nous plongea dans son baptême
Et nous marqua du Saint Onguent.

Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos paires et de nous.

Souvenez-vous des cathédrales
Jaillit des mains des bâtisseurs
Portant le nom de Notre-Dame
Et honorant notre Seigneur
Prières architecturales
Sculptés dans la pierre de nos cœur.

Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos paires et de nous.

Souvenez-vous de Louis XIII
Qui son royaumes consacra
A votre cœur plein de tendresse
Et ses sujets, ses mœurs, ses lois
Régnez sur nous en souveraine
Salve nos, salve regina.

Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos paires et de nous.

Et souvenez-vous de vos chantres
Bernard, Dominique et Montfort
Qui surent hardiment défendre
Votre nom en de saints transports
Et de ces foules qui sans esclandre
Vous prièrent jusqu'à leur mort

Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos paires et de nous.

Souvenez-vous de votre terre
Quand les jours se font menaçant
Qui se désole et désespère
Et ne nourrit plus ses enfants
Préservez-nous d'une autre guerre
Pardonnez nos égarements.

Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos paires et de nous.





Chant Orthodoxe à la Mère de Dieu et Vierge Marie

Chant du choeur du monastère orthodoxe à Cantauque et icône de l'Hiéromoine Nicodème de Nice






Méditation du soir...








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