Au fil des jours ... en 2010





04 août : Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars

Sa vie, "immense", est résumée par l'Abbé Jaud ici


« Que c'est beau une âme ! Notre Seigneur en fit voir une à Sainte Catherine ; elle la trouva si belle, qu'elle dit : "Seigneur, si je ne savais pas qu'il n'y a qu'un Dieu, je croirais que c'en est un." L'image de Dieu se réfléchit dans une âme pure comme le soleil dans l'eau.
Une âme pure et l'admiration des trois personnes de la Sainte Trinité. Le Père contemple son ouvrage : Voilà donc ma créature !... Le Fils, le prix de son Sang. On connaît la beauté d'un objet au prix qu'il a coûté... Le Saint Esprit y habite comme dans un temple.
Nous connaissons encore le prix de notre âme aux efforts que le démon fait pour la perdre. L'enfer se ligue contre elle, le ciel pour elle... Oh ! qu'elle est grande !
Pour avoir une idée de notre dignité, il faut nous rappeler souvent le ciel, le calvaire et l'enfer.
Si nous comprenions ce que c'est qu'être enfant de Dieu, nous ne pourrions pas faire le mal, nous serions comme des anges sur la terre. Etre enfants de Dieu ! O la belle dignité !... »

Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars (1786-1859), in Esprit du curé d'Ars - M. Vianney dans ses catéchismes, ses homélies et sa conversaion [par l'Abbé Alfred Monnin], Paris, 1864.

Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars

Au calendrier traditionnel, on fête aujourd'hui Saint Dominique.
La vie du fondateur de l'Ordre des frères prêcheurs, et grand apôtre du Saint Rosaire, est résumée ici.



Depuis l'introduction des Mystères Lumineux au Saint Rosaire par Jean-Paul II, les Mystères Glorieux sont priés le mercredi et le dimanche.
Je vous propose donc aujourd'hui, enregistré à Lourdes, le premier Mystère Glorieux.

Vous trouverez la suite du Saint Rosaire de ce jour sur les liens suivants :
second Mystère glorieux
troisième Mystère glorieux
quatrième Mystère glorieux
cinquième Mystère glorieux




« Beati mundi corde. - Reconsidérer le problème de la pureté : la pureté comme transparence, pénétrabilité, faculté d'accueil. Réciproquement, l'impureté est opacité, fermeture, isolement. La pire conséquence de l'impureté, c'est que l'âme impure est fermée, par son manque de transparence, à la connaissance et à l'amour vrais et condamnée à croupir en elle-même.
Seuls les coeurs purs peuvent avoir le sens et l'amour de l'objet : le monde et Dieu sont en eux, pour eux seuls le monde extérieur existe vraiment. Ils ressemblent aux eaux limpides en qui se reflètent toutes choses. Mais l'âme impure, comme l'eau trouble, ignore le monde extérieur : elle ne reflète rien, elle n'est pleine que d'elle-même.
Identité entre la pureté et l'effacement, l'oubli de soi, l'humilité. Il n'est pas possible d'être transparent sans être humble : un miroir reflète tout, sauf lui-même. »

Gustave Thibon (1903-2001), Le Pain de chaque jour, Editions du Rocher, 1945.

Gustave Thibon

« Il y a deux traditions antagonistes en France. L'une, qui va de Voltaire à Jean-Paul Sartre, et qui est mortifère ; l'autre, qui va de Joseph De Maistre à Gustave Thibon, et qui est vivifiante. »
Paul Barta Negra





Première partie de ce Concerto n°5
Seconde partie de ce Concerto n°5




« Seigneur, Bonté souveraine, je m'abandonne entre tes bras, dans les joies et dans les peines.
Conduis-moi où il Te plaira :
Je ne regarderai pas le chemin à suivre,
Je ne regarderai que Toi, ma Providence, ma Force, mon Rempart.
Je ne regarderai que Toi qui me guides comme une vraie mère.
Je suivrai le chemin que Tu me traces, sans jamais regarder, ni éplucher les causes des événements, sans me poser trop de "pourquoi".
Les yeux fermés, je ferai Ta volonté et non pas la mienne.
Je me tiendrai en repos, sans désirer autre chose que ce que Tu m'inspireras de souhaiter.
Je t'offre cette résolution, Seigneur ;
Je te demande de la bénir.
J'y serai fidèle, en me méfiant de ma faiblesse et en m'appuyant sur Ta Bonté, Ta Libéralité, Ta Miséricorde.
Seigneur, j'ai une confiance totale en Toi. »

Sainte Jeanne de Chantal (1572-1641)

Sainte Jeanne de Chantal



« Je vous aime, ô mon Dieu,
et mon seul désir est de vous aimer
jusqu'au dernier soupir de ma vie.

Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable,
...et j'aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.

Je vous aime, ô mon Dieu,
et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur
de vous aimer parfaitement.

Je vous aime, ô mon Dieu,
et je n'appréhende l'enfer que parce qu'on y aura jamais
la douce consolation de vous aimer.

Ô mon Dieu,
si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime,
du moins je veux que mon cœur
vous le répète autant de fois que je respire.

Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
de vous aimer en souffrant,
et d'expirer un jour en vous aimant
et en sentant que je vous aime.

Et plus j'approche de ma fin,
plus je vous conjure d'accroître mon amour
et de le perfectionner.

Ainsi soit-il. »




Méditation du soir...

Enfants de Dieu, demeurons unis - par delà nos différences (n'oublions jamais le caractère universel de l'Amour du Christ...) - bien unis, fortement unis, profondément unis, dans la prière...
Et qu'en nous, en un souffle ineffable, le Saint Esprit redise inlassablement "Abba"...
Car "vous avez reçu l'esprit d'adoption des fils, dans lequel nous crions "Abba" (Père). En effet, l'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu" (Rm 8, 15-16) ... "Voyez quelle charité le Père a eue pour nous, de vouloir que nous soyons appelés, et que nous soyons réellement enfants de Dieu !" ( 1 Jn 3, 1)









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