Au fil des jours ... en 2010





18 août : Sainte Hélène

Vous pouvez lire la vie de Sainte Hélène, et la relation de sa découverte de la Sainte Croix en 326, ici  ou  ici.

Au calendrier traditionnel, nous fêtons également aujourd'hui Sainte Hélène.
Sa vie résumée par l'Abbé Jaud peut être consultée ici.



Plus de cinquante mille servants d'autel place Saint-Pierre !

50 ans du « Coetus internationalis ministrantium »

Audience générale : Saint Tarcisius

Servant d'autel



Demeurez en moi

« "Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là produira du fruit en abondance, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire" (Jn 15,5). Le Christ est le lieu de notre demeure, de notre repos. Demeurer. Le mot évoque une adhésion solide et durable dans la foi au Christ, et une certaine présence intime née de l'amour et de la connaissance réciproque. "Demeurez en moi comme je demeure en vous" (15,4). Cela dépend donc de nous, il faut s'y mettre activement et avec constance. Notre union avec le Christ doit être consciemment entretenue par une habitude de recueillement. Il faut nous plonger aussi souvent que possible dans le Christ en qui nous sommes, sous l'influence de l'Esprit en nous. Tout ce que nous faisons, nous devons le faire dans le Christ ; arrêtons-nous un instant avant de commencer une action, afin qu'elle découle toujours de notre union avec lui. Aimons nos frères dans le Christ, car eux aussi, ils sont dans le Christ (Mt 25,31-46), et nous les aimons avec son amour. Que tous nos jugements soient ceux du Christ, regardons tout avec ses yeux. Que ce soit sa prière qui jaillisse de notre coeur, sa louange qui chante dans nos voix. Que ce soit sa croix que nous portions, et sa vie et sa joie qui soient en nous. "Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez dans mon amour" (15,9).
Notre effort ne sera pas vain, car il est fondé sur sa présence en nous, sur son Esprit en nous, sur la fidélité de son amour. Jésus demeure en nous, paisiblement, profondément, source de vie, d'action et d'amour. La sève de sa vie qui court en nous est une sève d'amour et de lumière ; les fruits qu'elle produira en abondance sont les oeuvres d'une dilection vraie et efficace, et une unité d'amour entre nous, les sarments, en lui.
"En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire" (15,5). Rien, absolument rien. Pénétrons-nous de cette vérité. Hors du Christ, les efforts les plus acharnés ne peuvent aboutir à rien. En lui, tout est possible : l'amour, l'unité,la vie éternelle. »

Vivre dans l'intimité du Christ, par un Chartreux, tome 2, Presses de la Renaissance, 2006.

grappes de raisins



Soeur Emmanuelle : "Il suffit d'aimer"




« La joie dans la vie est comme l'huile dans la lampe.
Quand l'huile commence à manquer, la mèche se consume, répandant une noire vapeur et laissant apercevoir une lueur rougeâtre qui n'éclaire pas.
La vie, elle aussi, sans un peu de joie, s'use sans profit répandant autour d'elle l'affaissement et la tristesse.
Si, chaque matin, par une prière simple et résignée, - par ce petit quart d'heure de méditation qui ne paraît difficile que lorsqu'on ne le fait pas – nous ouvrions notre cœur à Dieu, comme on ouvre sa fenêtre au soleil et à l'air, Dieu y mettrait, pour la journée, cette joie douce et calme qui élève l'âme, l'empêche du moins de sentir le poids de la douleur et lui fait éprouver le besoin de s'épancher en bonté.
On n'est jamais aussi bon que lorsqu'on a le cœur joyeux.

Mais la joie n'est pas le rire ; ce n'est pas les bons mots, les reparties… c'est la sérénité habituelle.
Ce mot dit beaucoup et dit bien.
L'atmosphère sereine laisse toujours voir le ciel ; elle est plus légère et semble soulever de terre les corps qu'elle remplit ;
Le ciel serein est toujours pur… Des nuages peuvent passer sur son azur mais ils ne le salissent pas.
Ainsi du cœur qui s'est ouvert le matin à la joie de Dieu. »

[Abbé Sylvain (1826-1914)], Paillettes d'Or, Première série (LVII), in Recueil des années 1868-69-70, Avignon, Aubanel Frères, 1880.

lampe à huile






« Prions le Seigneur afin qu'il nous fasse comprendre combien notre vie est précieuse à ses yeux ; qu'il renforce notre foi dans la vie éternelle ; qu'il fasse de nous des hommes d'espérance qui travaillent pour construire un monde ouvert à Dieu, des hommes pleins de joie, qui sachent entrevoir la beauté du monde à venir au milieu des soucis de la vie quotidienne et que dans cette certitude, ils vivent, croient et espèrent. »

Benoît XVI, extrait de l'homélie de la messe de l'Assomption du 15 août 2010.




Méditation du soir...




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