Au fil des jours ... en 2010





25 août : Saint Louis, Roi de France (1215-1270)

Sa vie relatée par l'Abbé Jaud peut être consultée ici.

Et les enseignements à son fils,
ainsi qu'une prière à Saint Louis et l'histoire de sa canonisation, ici.



« Ce mot (sacrifice) est peu compris et surtout peu goûté. Cependant la vie ne peut en être exempte et nous devrions l'aimer, puisque c'est par le sacrifice que le règne de Dieu s'établit dans les âmes ; heureuses celles qui en ont l'intelligence, car elles ne manqueront pas d'être généreuses et empressées à faire tous ceux que la divine Providence sème sous leurs pas ; les autres, c'est-à-dire celles qui veulent l'éviter, n'y parviendront jamais et seront toujours malheureuses jusqu'à ce qu'elles aient compris la nécessité où elles sont de s'y soumettre et de s'y résigner...

Oh ! qu'il fait bon servir ce divin Maître ! Je ne comprends pas qu'il y ait des âmes qui ne se trouvent pas heureuses dans les pratiques de la piété et de la religion ; mais ce sont des âmes que le Bon Dieu veut peut-être éprouver, et moi il me ménage, il ne m'envoie pas de ces peines parce que je ne pourrais peut-être pas les supporter, et c'est encore une grâce dont je dois le remercier, car ce serait pour moi une très grande souffrance de ne pas me sentir attirée vers Lui et de ne pas éprouver une grande faim de Dieu et de tout ce qui tient à son service et à sa gloire. »

Sainte Thérèse Couderc, Lettre à sa Supérieure du 7 septembre 1865, in J. Dehin, L'Esprit de la Vénérable Mère Thérèse Couderc, Fondatrice de l'Institut de Notre-Dame de la Retraite au Cénacle, O.F.L., 1946 (Thérèse Couderc a été canonisée par Paul VI le 10 mai 1970).







« Je ne désire la vie que pour imiter le plus possible celle du Christ.

Tout peut nous manquer. Tous les autres amours un jour nous manqueront, mais celui de Son Coeur ne nous manquera jamais.

Le Christ nous garde ; avec Lui, que peut-on craindre ?

Laissons-nous purifier, illuminer et consumer par Lui, car Lui seul est notre raison de vivre.

Le tout est de s'en remettre avec une confiance absolue à Son Coeur et de s'abandonner amoureusement entre Ses mains.

Ne soyez pas triste, quoi qu'il arrive ; jetez vos petites peines au fond, tout au fond du Coeur du Christ, et dans le vôtre, rien que Son Amour et Sa Gloire.

Blottissez-vous dans ce Coeur où vous avez fait votre nid et vivez-y, abandonnée et en sécurité, rien que pour Lui.

Vous n'êtes pas seule, puisque vous possédez Dieu qui est tout Vôtre.

Prions beaucoup pour que les âmes reviennent à Dieu, et consolons-Le de tant d'ingratitude en nous livrant à Lui de plus en plus. »

Ecrits de Sainte Maravillas de Jésus (1891-1974), in Si tu Le laisses faire - Mère Maravillas de Jésus, Résiac, 1993 (Mère Maravillas de Jésus a été canonisée par Jean-Paul II le 4 mai 2003).

Sainte Maravillas de Jesus






« Je suis vôtre ; pour vous je suis née,
Que voulez-vous faire de moi ?
Souveraine Majesté,
Eternelle Sagesse,
Bonté qui vous répandez sur mon âme,
Dieu, Souveraineté, Etre unique, Miséricorde,
Voyez combien est vil l'être
Qui aujourd'hui proclame votre amour en ces termes :
Que voulez-vous de moi, Seigneur ?
Je suis vôtre, puisque vous m'avez créée ;
Vôtre, puisque vous m'avez rachetée ;
Vôtre, puisque vous me supportez ;
Vôtre, puisque vous m'avez appelée ;
Vôtre, puisque vous m'avez attendue ;
Vôtre, puisque je ne me suis pas perdue.
Que voulez-vous faire de moi ?
Que commandez-vous donc, ô bon Maître,
Que fasse un si vil serviteur ?
Quelle mission avez-vous donnée
A ce pécheur esclave ?
Vous me voyez à vos pieds, ô mon tendre Amour,
O mon tendre Amour, vous me voyez à vos pieds ;
Que voulez-vous faire de moi ?
Voici mon coeur :
Je le remets entre vos mains.
Voici mon corps, ma vie et mon âme,
Mon amour et mon affection...
Que voulez-vous faire de moi ?
Je suis vôtre ; pour vous je suis née ;
Que voulez-vous faire de moi ? »

Sainte Thérèse de Jésus, Oeuvres complètes, Poésies III (extrait), Editions du Seuil, 1948.




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