Au fil des jours ... en 2019





Mercredi 8 mai 2019

De la férie



« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » (Mt 28,20)

« Une des plus grandes grâces qu'un homme puisse obtenir en ce monde est de découvrir que, dans le nom de Jésus, il peut unifier toute son existence, prier en toutes circonstances et vivre à l'aise partout. Cette expérience de plénitude joyeuse en Jésus, [...] est vécue à partir même de la vie, le nom de Jésus, porteur de sa présence, étant l'instrument majeur de cette unification. Pour bien comprendre comment cette attitude de prière continuelle est possible et réalisable, à partir même des difficultés et des joies de l'existence, il faut prier longuement les derniers conseils de Paul aux Philippiens.

« Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous... Le Seigneur est proche. N'entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière, pénétrées d'action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. Alors la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos coeurs et vos pensées, dans le Christ Jésus. » (Ph 4,4-9)
La pensée de Paul est claire, le Seigneur Jésus est proche, il est présent et vivant dans nos coeurs par la puissance de son nom. Chaque fois qu'un besoin apparaît, qu'une tentation surgit ou qu'une joie illumine le coeur, il faut revenir à l'oraison et à la prière pour présenter nos requêtes à Dieu. Et cette supplication doit être pénétrée de louange, de bénédiction et d'action de grâce. [...] Il s'agit de ne plus compter du tout sur soi, mais uniquement sur Dieu et sur son amour.

« C'est la confiance, disait Thérèse, et rien que la confiance, qui doit nous mener à l'amour. »
[...] Il ne faut donc s'appuyer sur rien d'autre que sur Dieu, notre rocher, notre point d'appui suprême. »

P. Jean Lafrance (1931-1991), La prière du coeur (III, 3), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.
Texte intégral en ligne (pdf)




Audience générale de ce mercredi 8 mai 2019


Lors de l’audience générale tenue Place Saint-Pierre ce mercredi 8 mai 2019, le Pape est revenu sur son récent voyage apostolique en Bulgarie et en Macédoine du Nord, et notamment sur la tendresse des Sœurs de Mère Teresa.

Compte rendu à lire sur Vatican News.

Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

Résumé en français :

« Frères et sœurs, je suis rentré hier d’un voyage en Bulgarie et en Macédoine du Nord et je rends grâce à Dieu. Le peuple Bulgare est appelé à faire un pont entre Europe centrale, orientale et méridionale, et j’ai invité chacun à marcher sur le chemin de la fraternité. Sur ce chemin, les chrétiens ont vocation à être des signes d’unité. C’est pourquoi je suis resté en prière devant l’image des Saints Cyrille et Méthode, patrons de l’Europe, qui, avec créativité et passion, ont évangélisé cette région. A leur suite, j’ai renouvelé la communauté catholique dans son espérance et le don d’elle-même. La Macédoine du Nord accueille diverses appartenances ethniques et religieuses. J’ai béni la première pierre d’un sanctuaire dédié à Mère Térésa de Calcutta, qui est née et a reçu la foi dans ce pays. Cette sainte, petite mais remplie de la force de l’Esprit Saint, représente bien l’Eglise accueillante de ce pays. J’ai exhorté les jeunes à s’impliquer, répondant à la voix de Dieu qui se fait entendre dans la prière et dans la chair de pauvres. La messe célébrée dans la capitale a renouvelé, en cette périphérie de l’Europe, le miracle de Dieu qui rassasie la faim des multitudes. »

« Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier un groupe du diocèse de La Rochelle, accompagné de son évêque Mgr Georges Colomb, ainsi que des pèlerins de Côte d’Ivoire. Je recommande à votre prière le présent et l’avenir des peuples que j’ai visités lors de mon récent voyage afin qu’ils puissent s’ouvrir à de nouveaux horizons sans perdre leurs racines. Que l’Evangile y rejoigne tous ceux qui ne le connaissent pas encore.

Et je voudrais aussi dédier une pensée à un grand homme de l'Église décédé hier, Jean Vanier. Il a travaillé pour les plus pauvres, pour les plus abandonnés, même pour ceux qui avaient été condamnés à mort dans le ventre de leur mère - parfois, on essayait de convaincre leurs parents de les éliminer et de ne pas les laisser naître. Il les a accueillis et leur a donné sa vie. Que Jean Vanier reste un exemple pour nous tous, qu'il nous aide du ciel. Que Dieu vous bénisse. »

Source : site internet du Vatican.





Heinrich Schütz (1585-1672) : Psalmen Davids Op.2 - Lobe den Herren, meine seele, SWV 39
(Ps.103 : "Mon âme, bénis le Seigneur")
Dresdner Kammerchor & Barockorchester - Dir. Hans-Christoph Rademann



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