Neuvaine à Saint Joseph



Pendant cette neuvaine, supposons que nous avons le bonheur de vivre au milieu de la Ste Famille, dans l’humble maison de Nazareth, et sous la conduite de S. Joseph à qui nous voulons désormais confier le soin de notre corps et de notre âme pendant toute notre vie et surtout à l’heure de la mort.
Oh ! la bonne pensée ! comme elle va nous aider à être pieux, doux, modeste, retenu, laborieux pendant ces jours bénis que nous consacrons à S. Joseph et pendant lesquels nous voulons, avant tout, lui demander d’être saint !
Puisque c’est dans l’aimable société de cette sainte Famille de Nazareth que nous voulons vivre, il faut bien connaître les conditions requises pour y être admis et les motifs qui nous poussent à demander avec instance à S. Joseph de nous accepter auprès de lui.
Ces conditions et ces motifs feront le sujet de nos méditations pendant ces neuf jours.



Consécration à Saint Joseph


Neuvième Jour

Glorieux saint Joseph, très chaste époux de la Mère de Dieu, père nourricier de Jésus, protecteur de tous ceux qui se confient en vous, me voici à vos pieds, et en union de cet amour ineffable que vous témoigna le Père Eternel lorsqu’il confia à vos charitables soins, son Fils bien-aimé et la toute pure et toute Immaculée Vierge Marie, et en présence de Jésus, de Marie et de toute la cour céleste, je vous choisis aujourd’hui et pour toujours pour mon guide, pour mon protecteur, pour mon maître, pour mon père bien-aimé !
Je remets dans le sein de votre bonté et sous votre protection spéciale, mon âme, mon corps, mes projets, mes travaux, tous les instants de ma vie et surtout celui duquel dépend mon éternité.
Daignez, je vous en conjure, ô mon aimable Père, me recevoir, malgré mon indignité, au nombre de vos serviteurs les plus dévoués.
Je me propose, pour vous faire plaisir et pour glorifier le bon Dieu, de pratiquer parmi les vertus chrétiennes celles qui surtout brillaient d’un éclat plus vif dans la sainte Famille de Nazareth, je veux dire l’humilité, l’obéissance, la pureté, l’amour de la prière.
Soyez, ô grand Saint, ma force dans mes faiblesses, mon espérance dans mes peines, ma consolation dans mes travaux, mon refuge dans mes craintes, mon appui surtout à l’heure de la mort.
En quelque état que je me trouve, je veux être tout à vous comme un membre dévoué de la sainte Famille ; je veux vous respecter, vous honorer, vous obéir comme le faisaient Jésus et Marie ; je veux ne laisser passer aucun jour sans vous donner quelque témoignage de l’engagement solennel que je prends aujourd’hui de vous servir et de vous aimer à la vie, à la mort et pendant l’éternité tout entière.
Ainsi soit-il.

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