Au fil des jours ... en 2014





Dimanche 07 septembre : 23e Dimanche du Temps ordinaire

(Calendrier traditionnel : 13ème Dimanche après la Pentecôte)

calendrier liturgique



Anniversaire de la fondation de la Légion de Marie à Dublin (1921)

La Légion de Marie est née le 7 septembre 1921, aux vêpres de la célébration de la Nativité de la Vierge Marie. A Dublin (Irlande), une quinzaine de personnes se réunirent autour de Frank Duff (1889-1980, cause de béatification ouverte en juillet 1996 par l'archevêque de Dublin, Mgr Desmond Connell), pour entendre parler du « Traité de la Vraie dévotion à la Vierge Marie » de St Louis-Marie Grignion de Montfort.
Ils ont invoqué le Saint-Esprit, médité le Chapelet, et ont créé une forme d’apostolat en commençant par visiter, deux par deux, à l’exemple des apôtres, des malades et des personnes dans la détresse. Ils exprimèrent aussi le désir de se retrouver la semaine suivante.
Dès le début, les lignes du mouvement étaient ainsi fixées : la prière en commun, le travail apostolique et la réunion hebdomadaire à laquelle tous les membres actifs ont le devoir de participer.
La Légion de Marie a toujours le désir de travailler en étroite relation avec les autorités ecclésiastiques, et a bénéficié depuis sa fondation du soutien des Papes qui se sont succédés.




« "Donne-nous notre pain quotidien". Ces paroles peuvent s'entendre au sens spirituel ou au sens littéral : dans le dessein de Dieu, les deux interprétations doivent contribuer à notre salut. Notre pain de vie c'est le Christ, et ce pain n'est pas à tout le monde, mais il est à nous. Comme nous disons "notre Père", parce qu'il est le Père de ceux qui ont la foi, ainsi nous appelons le Christ "notre pain", parce qu'il est le pain de ceux qui forment son corps. Pour obtenir ce pain, nous prions tous les jours ; nous ne voudrions pas à cause d'une faute grave nous priver du pain du ciel, nous séparer du corps du Christ, lui qui a proclamé : "Je suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Et le pain que je donnerai c'est ma chair pour la vie du monde "(Jn 6,51). Le Seigneur nous a mis en garde : "Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous" (Jn 6,53). Nous demandons donc tous les jours de recevoir notre pain, c'est-à-dire le Christ, et ne point nous écarter de sa grâce et de son corps. Nous pouvons aussi comprendre cette demande de la façon suivante : nous avons renoncé au monde ; par la grâce de la foi nous avons rejeté ses richesses et ses séductions ; nous demandons simplement la nourriture... »

Saint Cyprien (v.200-258), La prière du Seigneur (18), Trad. Hamman, DDB, 1982 rev.




Angélus de ce dimanche 07 septembre 2014


La foule des grands jours ce dimanche pour l’Angélus Place Saint-Pierre, par une très belle journée ensoleillée comme Rome peut en offrir en septembre. Le Pape François pour sa catéchèse est parti de l’Évangile du jour, tiré du chapitre 18 de Saint Matthieu. Il nous invite à méditer sur la responsabilité que nous avons dans la vie de foi de notre prochain. C’est un appel à la sollicitude fraternelle. Nous sommes tous responsables du salut ou de la perdition de notre prochain.

“Jésus nous enseigne que si mon frère commet une faute contre moi, je dois faire preuve de charité envers lui, et avant tout, lui parler personnellement, en lui expliquant que ce qu’il a dit ou fait n’est pas bon”, a expliqué le Pape François. “Et si mon frère ne m’écoute pas ? Jésus suggère dans ce cas d’agir progressivement : tout d’abord, aller le retrouver avec deux ou trois personnes pour lui parler à nouveau, pour qu’il prenne conscience de son erreur ; si malgré tout, il ne veut rien entendre, Il faut en parler à la communauté ; et s’il n’écoute pas la communauté, il faut lui faire percevoir la fracture et la séparation qu’il a lui-même provoquée, en affaiblissant la communion avec ses frères dans la foi.”

Et le Pape de préciser ensuite que toutes les étapes de cette approche que le Seigneur demande à la communauté sont là pour accompagner celui qui est dans l’erreur, afin qu’il ne se perde pas. “Il faut avant tout éviter le bruit de la rumeur et les ragots de la communauté”, ajoutait le Pape, car Jésus nous conseille de réprimander le prochain en toute intimité. “ Une attitude de délicatesse, de prudence, d’humilité, d’attention à l’égard de celui qui a commis une faute, en évitant quel des paroles puissent blesser ou tuer ton prochain. Cette discrétion a pour but de ne pas mortifier inutilement le pécheur”.

Pour le Pape, c’est à la lumière de cette exigence que l’on comprend les autres étapes de l’approche du prochain qui est dans l’erreur, lorsque l’on intègre ensuite des témoins et même la communauté. “Le but est d’aider ce frère à se rendre compte de ce qu’il a fait, et que sa faute a blessé non pas une seule personne, mais tous”.

Le Pape François précisait encore sa pensée en soulignant que “devant Dieu nous sommes tous pécheurs et que tous nous avons besoin du pardon. Et que Jésus nous a dit de ne pas juger”. “La correction fraternelle représente un aspect de l’amour et de la communion qui doivent régner dans la communauté chrétienne, c’est un service réciproque que nous pouvons et devons nous rendre les uns les autres. Et c’est possible et efficace seulement si chacun d’entre nous reconnaît qu’il est pécheur et qu’il a besoin du pardon du Seigneur”. “La conscience qui me fait reconnaître l’erreur de l’autre, doit avant tout me rappeler que moi aussi je me suis souvent trompé”.

Le Pape rappelait alors qu’au début de la Sainte Messe, nous sommes ainsi invités à reconnaître devant le Seigneur que nous sommes pécheurs. “Car lors de la célébration eucharistique, les participants ont tous deux choses fondamentales en commun : tous nous sommes pécheurs et à tous Dieu offre sa miséricorde. Il faut toujours se le rappeler avant d’aller trouver notre prochain pour le corriger fraternellement”.

Source : Radio Vatican.

Appel à la paix en Ukraine

Après la prière de l'Angélus, le Pape a lancé un appel à la paix en Ukraine. Il a relevé des « pas significatifs réalisés dans la recherche d'une trêve » dans le conflit à l'Est de l'Ukraine. « Même si j'ai entendu ce matin des nouvelles peu réconfortantes, je souhaite toutefois que ces pas puissent apporter du soulagement à la population et contribuer aux efforts pour une paix durable, a-t-il ajouté. Nous prions afin que, dans la logique de la rencontre, le dialogue entamé puisse se poursuivre et porter les fruits escomptés ». En effet, dimanche matin, malgré la signature d'un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine vendredi soir, une femme a été tuée par des tirs à Marioupol dimanche matin et à Donetsk, la capitale du Donbass, l'aéroport était encore la cible de tirs.

L'appel des évêques du Lesotho

Le Saint-Père a eu également une pensée particulière pour le Lesotho, relayant l'appel pour la paix lancé par les évêques locaux. Ils ont notamment exhorté les trois partis politiques du gouvernement et les agences de sécurité à résoudre leurs différences sans avoir recours à la violence, en insistant sur le besoin de mesure dans leurs actions. Samedi 30 août, l'armée, du côté du vice-Premier ministre Mothetjoa Metsing, s’est déployée dans la capitale, Maseru, et a encerclé le quartier général de la police avant de regagner ses casernes. La police serait fidèle au Premier Ministre, qui a du coup fui en Afrique du Sud, dénonçant un coup d’État. Thomas Thabane est rentré au Lesotho quatre jours plus tard. Le Pape a condamné « chaque acte de violence » et prie pour que « dans le Royaume du Lesotho soit rétablie la paix dans la justice et la fraternité ».

Un convoi de la Croix-Rouge en Irak

Enfin, il a également exprimé son soutien sincère au départ d'un convoi de 30 volontaires de la Croix-Rouge vers l'Irak, dans la région de Dohuk, proche d'Erbil, où sont réfugiées des dizaines de milliers d'Irakiens. Le Pape y voit une « opération généreuse et concrète » et a béni la délégation, ainsi que « toutes les personnes qui cherchent concrètement à aider nos frères persécutés et opprimés ».

Source : Radio Vatican.

Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.





Christian Geist (1640-1711) : "Vater unser, der du bist im Himmel"
(Notre Père)
Ricercar Consort - Dir. Philippe Pierlot
Carlos Mena, alto (contreténor)

(Album "De Aeternitate", Mirare #9911, 2002)



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