Au fil des jours ... en 2012





5 septembre : comme au calendrier traditionnel

St Laurent Justinien, évêque et confesseur


Vie de Saint Laurent Justinien, Patriarche de Venise (1381-1455)

Bse Mère Teresa de Calcutta (1910-1997)
Fondatrice des Missionnaires de la Charité
Béatifiée le 19 octobre 2003

« Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j'appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j'appartiens entièrement au Cœur de Jésus. »



« Lors des complies du mercredi, les moines chantent le Psaume 62,2 : "En Dieu seul le repos pour mon âme, de lui mon salut". Nous n'arrivons au repos que lorsque notre coeur se tourne complètement vers Dieu et que Dieu lui-même apaise notre faim d'amour et de présence, de paix et de plénitude. Nous n'arrivons pas, en mangeant, à être rassasiés pour toujours. Le Psaume 131 évoque un homme pieux en prière : "Je tiens mon âme en paix et silence, comme un petit enfant contre sa mère" (Ps 131,2). Cet orant a sans doute fait l'expérience que Dieu pouvait le calmer à la manière de la mère qui apaise son enfant en l'allaitant. L'amour de Dieu peut apaiser la faim la plus grande et nous amener au véritable repos. Lorsque nous considérons notre faim dans toute son ampleur, lorsque nous cessons de l'apaiser provisoirement, de la "colmater" pour ne plus la ressentir, alors nous découvrons en nous un lieu de paix, un lieu où règne le calme absolu parce que Dieu lui-même apaise cette immense nostalgie. Pour atteindre ce lieu, il faut se poser sans cesse cette question : "Quelle est mon aspiration la plus profonde ?" Dans le jeûne, nous laissons remonter à la surface nos désirs et nous nous demandons à quoi nous aspirons. Mais il faut encore passer au crible nos réponses pour vérifier laquelle correspond vraiment à notre désir le plus profond. Alors nous nous apercevons que ce désir, seul Dieu peut le combler. Tournant notre coeur vers Dieu, nous trouvons alors la paix dans laquelle notre faim est apaisée. »

Anselm Grün, Invitation à la sérénité du coeur (7), Albin Michel, Paris, 2002.




Audience générale de Benoît XVI
La prière passe par l'écoute de la voix de Dieu

C’est le mois de septembre et, après la pause estivale, les audiences générales du Pape se déroulent à nouveau au Vatican. Ce mercredi matin, Benoît XVI a fait l’aller-retour en hélicoptère depuis Castel Gandolfo, où se trouve sa résidence d’été, pour rencontrer quelque 8 000 personnes rassemblées dans la salle Paul VI. Poursuivant sa catéchèse sur « l’école de la prière », le Pape s’est attardé sur le Livre de l’Apocalypse, le dernier du Nouveau Testament : « Un livre difficile – a-t-il relevé – mais qui renferme une grande richesse ».

Cette semaine, Benoît XVI a voulu insister sur le thème de l’écoute. Pour apprendre à prier – a-t-il expliqué - il faut savoir écouter, être disposé à écouter la voix de Dieu qui nous appelle et nous parle. Une attitude difficile dans une époque comme la nôtre où nous sommes submergés de mots et où le silence est rare. Par ailleurs – souligne encore le Pape - il faut prier non seulement pour demander, mais aussi pour rendre grâce à Dieu. C’est dans la prière que la communauté se constitue.

La prière constante réveille en nous le sens de la présence du Seigneur dans nos vies et dans l’histoire ; une présence qui nous soutient, qui nous guide et qui nous permet d’espérer dans les ténèbres des vicissitudes humaines. Jésus est venu nous apporter la force, l’espérance et le salut. Benoît XVI a assuré que Dieu, comme Il nous l’a promis, est présent et qu’Il agit dans nos vies et dans l’histoire, aujourd’hui et demain comme hier, jusqu’au but final.

Texte intégral de son intervention en Français

« Chers frères et sœurs, nous reprenons ce matin les catéchèses sur la prière. Le livre de l’Apocalypse, dont je voudrais parler aujourd’hui, nous met en contact avec la prière de l’assemblée chrétienne, réunie « le Jour du Seigneur » (Ap 1, 10). Dès le début un souhait joyeux est annoncé : « Heureux le lecteur et les auditeurs de ces paroles prophétiques ! » (1, 3). Les premiers versets de ce livre nous disent que notre prière est d’abord écoute de Dieu qui nous parle et qu’elle doit être avant tout une prière de louange à Dieu pour son amour, pour Jésus Christ qui nous a apporté force, espérance et salut. La prière réveille le sens de la présence du Seigneur dans notre vie et dans l’histoire, présence qui nous soutient, nous guide et nous donne une grande espérance. Elle est la sève qui nourrit la vie chrétienne authentique. Dans son message, saint Jean affirme qu’il s’agit d’écouter ce que l’Esprit dit, et de s’engager avec persévérance sur le chemin de la conversion et de l’amour ! Chers amis, plus nous prions avec constance et avec intensité, plus nous nous assimilons au Christ qui entre vraiment dans notre vie lui donnant joie et paix. Plus nous connaissons, aimons et suivons Jésus, plus nous ressentons le besoin de nous arrêter en prière avec lui, recevant sérénité, espérance et force dans notre vie. »

Source : Radio Vatican





Charles Péguy (1873-1914), Le Mystère des saints Innocents (extrait)

« ...
Or je le dis, dit Dieu, je ne connais rien d’aussi beau dans tout le monde
Qu’un petit enfant qui s’endort en faisant sa prière
Sous l’aile de son ange gardien
Et qui rit aux anges en commençant de s’endormir ;
Et qui déjà mêle tout ça ensemble et qui n’y comprend plus rien ;
Et qui fourre les paroles du « Notre Père » à tort et à travers pêle-mêle dans les paroles du « Je vous salue Marie »
Pendant qu’un voile déjà descend sur ses paupières,
Le voile de la nuit sur son regard et sur sa voix.
... »

(Texte complet de cet extrait)



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