Au fil des jours ... en 2012





19 septembre : au calendrier traditionnel

Mercredi des Quatre-Temps d'Automne

Graduel (Ps. 112,5-7)



(Moines du monastère de St Benoît à São Paulo au Brésil)

Quis sicut Dóminus, Deus noster, qui in altis hábitat, et humilia réspicit in cælo et in terra ?
Qui est semblable au Seigneur notre Dieu qui habite les hauteurs, et qui abaisse ses regards sur ce qu’il y a de plus humble dans le ciel et sur la terre ?

V/. Súscitans a terra ínopem et de stércore érigens páuperem.
Retirant le faible de la poussière et élevant le pauvre de dessus le fumier.

Mémoire de St Janvier, évêque, et ses Compagnons, martyrs

Vie de Saint Janvier († 305)

Sainte Émilie de Rodat (1787-1852), fondatrice de la Congrégation de la Sainte Famille
(canonisée en 1950)



Anniversaire de l'Apparition de Notre-Dame de la Salette (19 septembre 1846)


« Souvenez-vous, ô Notre-Dame de La Salette, véritable Mère des douleurs, des larmes que vous avez versées pour moi sur le Calvaire ; souvenez-vous aussi de la peine que vous prenez toujours pour moi, afin de me soustraire à la justice de Dieu, et voyez si, après avoir tant fait pour votre enfant, vous pouvez maintenant l'abandonner. Ranimé par cette consolante pensée, je viens me jeter à vos pieds, malgré mes infidélités et mes ingratitudes. Ne repoussez pas ma prière, ô Vierge Réconciliatrice, mais convertissez-moi, faites-moi la grâce d'aimer Jésus par dessus tout, et de vous consoler vous-même par une vie sainte pour que je puisse un jour vous voir au ciel. Amen.

Notre-Dame de La Salette, Réconciliatrice des pécheurs, priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous. »

Imprimatur: La Salette, le 26 juin 1966
+ André-Jacques Fougerat, Evêque de Grenoble



« La vérité fondamentale est celle-ci : l'homme est fait pour louer Dieu, l'honorer, le servir. C'est là notre destination essentielle. Tout objet se connaît et s'apprécie par sa destination : une clef est faite pour ouvrir ; si belle et ouvragée qu'elle soit, si elle n'ouvre pas, elle est manquée ; si commune qu'elle soit, si elle ouvre, c'est assez... [ Un aéroplane est fait pour voler, et vite, et dans de telles conditions ; si beau, si pimpant et de galbe artistique qu'il soit, rien ne sert, s'il ne vole vite et comme il faut. ] Eh bien ! notre destination fondamentale en tant qu'hommes est de louer Dieu et de le servir.
De le louer, parce que nous sommes esprit, donc conscients, renvoyant gloire à notre auteur, bons miroirs :
"J'ai tout reçu de vous, et je veux tout vous rendre,
Sans rien me réserver, sans jamais rien reprendre"
(1)
De le servir, parce que nous sommes activité, donc influents... cela aussi doit faire honneur à notre Père, à notre Maître, à notre Fin.
Si nous manquons cette destination première, nous sommes perdus : "qui elongat se a te, peribunt ; perdidisti omnes qui fornicantur abs te !" (2) Nous sommes perdus pour Dieu, perdus par lui : c'est tout un ! Nous manquons notre fin. Manquer une fin est pénible : un voyage est utile ; on arrive trop tard, c'est fini, le train part... Un examen est utile ; on le manque, c'est pénible. Mais manquer ma fin, c'est bien autre chose ! Il n'y a pas là de remplacement, de substitution, d'ersatz. Ce n'est pas pour un jour, un an que je la manquerais, mais pour toujours. Ce n'est pas pour moi seul, mais pour ceux auxquels ma destinée est liée spirituellement.
"O Domine ego servus tuus, ego servus tuus et filius ancillae tuae..." (3) »

(1) : Traduction du "Suscipe" de Saint Ignace.
(2) : "qui s'éloigne de vous périra, vous extirpez ceux qui vous sont adultères" : Ps 72 (73), 27.
(3) : "O Seigneur, je suis votre serviteur, je suis votre serviteur, et le fils de votre servante" : du Ps 115 (116), 16, cité dans les "Confessions" de Saint Augustin, Livre IX, 1.

P. Léonce de Grandmaison S.J. (1868-1927), Ecrits spirituels - II. Retraites (Retraite de 1918, 1er jour, seconde méditation), Beauchesne, Paris, 1954 (26e éd.).




Audience générale de ce mercredi 19 septembre
Benoît XVI revient sur son voyage au Liban

Le Pape a décidé de revenir lors de l’audience générale sur son dernier voyage apostolique au Liban. Un voyage qu’il a absolument voulu effectuer malgré les circonstances difficiles que traverse la région. « Un père se doit d’être près de ses enfants lorsqu’ils rencontrent de graves problèmes » a-t-il tenu à préciser. Benoît XVI s’est dit mu par le vif désir d’annoncer la paix du Christ au-delà du but principal de son voyage qui était la signature de l’Exhortation Apostolique post synodale Ecclesia in Medio Oriente.

Un déplacement émouvant

Le Pape a rappelé son émotion dans un pays qui, dans sa complexité, est une preuve vivante de dialogue pour la région. Une preuve de cohabitation et de collaboration fructueuse entre les diverses communautés religieuses. Face aux nombreuses souffrances qui affligent le Moyen-Orient, le Pape a tenu à manifester aux populations sa proximité et à leur délivrer un message de paix. Il a évidemment pensé au terrible conflit qui ravage la Syrie, causant des milliers de morts et provocant l’exil de milliers de réfugiés dans les pays voisins. Il n’a pas oublié également la situation difficile que vit encore l’Irak. Durant sa visite aussi bien les chrétiens que les musulmans ont vécu avec enthousiasme et dans un climat constructif, une importante expérience de respect mutuel, de compréhension et de fraternité ce qui constitue un indéniable signe d’espérance pour toute l’humanité. Mais c’est avant tout la rencontre de ces milliers de catholiques du Liban et du Moyen-Orient qui a suscité chez Benoît XVI un profond sentiment de reconnaissance pour l’ardeur de leur foi et son témoignage.

Un message d’espoir

Le Pape remercie le Seigneur pour le don précieux qu’il a reçu lors de son voyage. Celui de ces jeunes, de ces familles, de ces adultes animés par le désir tenace d’enraciner leur vie dans le Christ et l’Evangile. Il remercie ceux qui ont travaillé infatigablement à la réussite de sa visite : les Patriarches et les évêques libanais mais aussi tous leurs collaborateurs, les personnes consacrées et les fidèles. Benoît XVI n’oublie pas les musulmans qui l’ont accueilli avec respect et considération. Cela lui a permis de lancer son message de dialogue et de paix. Le moment est venu de donner ensemble un témoignage sincère et décidé contre les divisions et les guerres.

Le Pape a ensuite pris la parole en français.

« Chers frères et sœurs, considérant qu’un père doit toujours être proche de ses enfants quand ils rencontrent de graves problèmes, j’ai tenu à effectuer le Voyage apostolique au Liban. Son but principal était la signature et la remise de l’Exhortation Apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente, destinée principalement aux fidèles de cette région pour soutenir leur foi et leur communion. J’y suis allé aussi pour annoncer à tous un message de paix. Durant ma visite, les catholiques, les représentants des autres Églises et des Communautés musulmanes du Liban et du Moyen-Orient ont vécu une expérience de respect réciproque, de compréhension et de fraternité. La rencontre avec les catholiques a suscité en moi un sentiment de gratitude pour leur foi et leur témoignage. Je les ai invités à fixer le regard sur le Christ crucifié afin de trouver en lui les forces nécessaires pour célébrer la victoire de l’amour sur la haine et la mort. J’ai encouragé les nombreux jeunes à être fermes dans la foi, à approfondir leur rapport personnel avec le Christ et à s’opposer à la violence et à la guerre. Chers amis, les jours passés au Liban ont été une splendide manifestation de foi et d’intense religiosité, et un signe prophétique de paix. Puissent mes différents messages aider à accomplir des pas décisifs vers la paix et vers une meilleure compréhension de la relation entre chrétiens et musulmans ! »

Source : Radio Vatican.





Santiago Fernández : "Te Deum laudamus"



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