Au fil des jours ... en 2012





12 septembre : Saint Nom de Marie

Cette Fête du Saint Nom de Marie fut instituée par le Bx Innocent XI en action de grâce pour la victoire des armées chrétiennes sur les Turcs à Vienne en 1683. Elle fut fixée au dimanche qui suivait la Nativité de la Ste Vierge.
Elle fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain (constitution apostolique Divino afflatu du 1er novembre 1911).
Elle a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969).
Il est restée une messe votive, ratifiée par Jean-Paul II dans Les messes en l'honneur de la Vierge Marie, publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.

De même au calendrier traditionnel :

Le Très St Nom de Marie (Sanctissimi Nominis Mariæ)



« O Marie, que les chrétiens appellent leur avocate et leur assistance, protégez-nous, notre espoir est en vous ! Etoile radieuse du matin, étoile de la mer, qui brillez dans les hauteurs des cieux, conduisez jusqu'à la fin la barque de Pierre, l'Eglise de Jésus-Christ votre divin Fils. Que par sa puissante protection elle arrive, à la fin des siècles, victorieuse des attaques de l'enfer, de tous les mensonges et de toutes les erreurs de ses ennemis. Couvrez de votre égide le pontife qui la gouverne ; armez de votre force les saints pasteurs de toutes les églises, les successeurs des apôtres, ces anges que le Christ a commis à la garde de ses brebis et de ses agneaux.

Marie, brillante étoile de la mer, guidez-nous tous, à travers notre course parmi les nombreux dangers du monde. Soyez l'appui de la veuve et des orphelins ; défendez-les contre les entreprises des méchants. Soyez propice à tous ceux qui vous invoquent dans le malheur ; allégez les peines et les afflictions de ceux qui souffrent. Etoile bienfaisante, venez en aide à ce pauvre peuple qui arrose de ses sueurs une terre ingrate et souvent stérile. Ne permettez pas que ses travaux restent sans récompense. Marie, qui aimez l'innocence, défendez-la, protégez-la. Protégez-nous tous contre la tentation ; rendez vaines toutes les ruses du démon. Ecoutez-nous, exaucez-nous lorsque nous invoquerons votre saint nom.
Ainsi soit-il. »

M. l'Abbé A. Martin, Le Livre de Marie (extrait du "Sermon pour la fête du Saint nom de Marie"), Taillard-Jaunet, Guincourt, 1857.




Audience générale de Benoît XVI en la Salle Paul VI au Vatican

La catéchèse du Pape ce matin était axée sur la deuxième partie de l’Apocalypse de Saint Jean, Benoît XVI développant sa réflexion sur le sens de la prière et l’espérance. « Face aux maux causés par l’homme et à ceux qu’il subit, a souligné le Pape, la communauté ne doit jamais être pessimiste et perdre l’espérance, car la force de Dieu est entrée dans son histoire. L’Apocalypse exhorte à vaincre le mal par le bien. La prière est la première réponse et la plus efficace que nous pouvons donner à notre sensation d’incapacité face au mal, car la puissance de Dieu rend féconde notre faiblesse. » Le Pape n’a pas manqué de nous inviter à participer avec assiduité à la messe du dimanche qui nous donne la force pour toute la semaine.

Intervention en français :

« Chers pèlerins, dans deux jours à pareille heure, je serais en vol vers le Liban. Je me réjouis de ce Voyage apostolique. Il me permettra de rencontrer de nombreuses composantes de la société libanaise : des responsables civils et ecclésiaux, des fidèles catholiques de divers rites, et des autres chrétiens, des musulmans et des druzes de cette région. Je rends grâce au Seigneur pour cette richesse qui ne pourra continuer que si elle vit dans la paix et la réconciliation permanente. C’est pourquoi j’exhorte tous les chrétiens du Moyen-Orient, qu’ils soient de souche ou nouveaux arrivés, à être des constructeurs de paix et des acteurs de réconciliation. Demandons à Dieu de fortifier la foi des chrétiens du Liban et du Moyen-Orient, et de les remplir d’espérance. Je remercie Dieu pour leur présence et j’encourage l’ensemble de l’Église à la solidarité afin qu’ils puissent continuer à témoigner du Christ sur ces terres bénies en recherchant la communion dans l’unité. Je rends grâce à Dieu pour toutes les personnes et toutes les institutions qui, de multiples manières, les aident dans ce sens. L’histoire du Moyen-Orient nous enseigne le rôle important et souvent primordial joué par les différentes communautés chrétiennes dans le dialogue interreligieux et interculturel. Demandons à Dieu de donner à cette région du monde la paix si désirée, dans le respect des légitimes différences. Que Dieu bénisse le Liban et le Moyen-Orient ! Que Dieu vous bénisse tous ! »

Source : Radio Vatican





Bach : Magnificat BWV 243 - Nikolaus Harnoncourt



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