Au fil des jours ... en 2015





Vendredi 18 décembre 2015

Vendredi des Quatre-Temps de l'Avent



Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Adonaï



Cantarte Regensburg

O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento.
O Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.

- Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »



La Bienheureuse Mère Teresa sera canonisée en 2016

Mère Teresa de Calcutta

Le Pape François a autorisé la Congrégation pour la cause des Saints à publier plusieurs décrets ce vendredi 18 décembre. Parmi eux, la Congrégation reconnait un miracle attribué à la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, fondatrice des Missionnaires de la Charité. Ce miracle ouvre officiellement la voie à la canonisation de la religieuse d'origine albanaise, décédée en 1997 et béatifiée par le Pape Jean-Paul II le 19 octobre 2003, en la Journée Mondiale des Missions.
Anjezë (Agnès) Gonxha Bojaxhiu, en religion Mère Teresa, née le 26 août 1910 à Üsküb, dans l’Empire ottoman (aujourd’hui en Albanie), missionnaire en Inde, et de nationalité indienne, est morte le 5 septembre 1997 à Calcutta, aujourd’hui jour de sa fête. Sa canonisation pourrait avoir lieu durant l'année jubilaire de la miséricorde, même si aucune date n'a encore été arrêtée.

Elle disait : « Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. ». Les missionnaires de la Charité sont aujourd'hui 5000, réparties dans 132 pays, dévouées aux plus pauvres.

Source : Radio Vatican (avec Zenit).

Commentaire de Mgr Thomas D'Souza, Archevêque de Calcutta : « C’est un Noël spécial que celui que nous nous apprêtons à vivre. Nous avons accueilli avec une joie immense le grand don de la nouvelle de la canonisation de Mère Teresa de Calcutta. Nous sommes profondément reconnaissants envers Dieu et le Saint-Père François. Dans la communauté catholique de Calcutta, règne aujourd’hui une atmosphère de grand enthousiasme ».

A lire sur le site de l'Agence Fides.org.



Avons-nous "bon caractère" (3) ?

(Suite et fin de la méditation des mercredi 16 & jeudi 17 décembre)

« 3° Il s'applique à faire le bonheur des autres. - Car le bon caractère est prévenant, ingénieux, généreux. D'abord il s'interdit de mal penser des gens ; et cette bienveillance qu'il entretient au fond du coeur répand sur son visage tant de sympathie, dans son regard tant de franchise, sur ses lèvres un si bon sourire, qu'il porte la joie dans les milieux qu'il fréquente. Il a toutes les divinations du bon coeur ; c'est pourquoi il dit à propos les paroles qui font plaisir et dilatent l'âme ; il ne flatte pas, et cependant il contente ; il fait visite au moment opportun ; il écrit dans des termes qui touchent ; il connaît les heures pénibles pour s'y associer ; il soupçonne les nécessités humiliantes, et il y pourvoit avec discrétion. On peut lui demander des services ; il se donne sans discuter ; il ne connaît point ces premiers mouvements d'une âme qui ne se donne que par force ; la spontanéité de son dévouement en centuple le prix. Il ne calcule ni ce qu'il sacrifie, ni ce qui pourra lui en revenir ; il est joyeux et désintéressé dans ses dons...

Mon Dieu, que je suis loin de ce caractère idéal ! Tous ces traits de lumière me confondent. Je comprends que vous ne vouliez que des chrétiens formés sur ce modèle. Que faut-il donc penser de tant d'âmes dévotes, qui aiment à ce qu'on nimbe leur front de l'auréole de la sainteté, parce qu'elles vont à la messe, parce qu'elles communient, parce qu'elles font des retraites annuelles, parce qu'elles sont affiliées à toutes les confréries, parce qu'elles sont revêtues de toutes les médailles et de tous les scapulaires, - et qui ne travaillent nullement à la réforme de leur caractère, qui se froissent de la moindre égratignure, qui font le tourment de tous ceux qui les approchent, qui n'imposeraient jamais un sacrifice à leur farouche égoïsme pour être utiles ou agréables au prochain ? Il y a chez elles un vernis de religion ; mais, la vertu n'y étant pas, la vraie religion en est absente. Que je comprenne donc, ô mon Dieu, que c'est la vertu qui vous honore et qui nous sauve, et faites, Seigneur, que désormais, en formant mon caractère sur le modèle que vous m'avez donné, je fasse marcher la pratique des vertus de pair avec les exercices de la piété. »

J. Guibert, Retraite spirituelle, Treizième méditation (III), Paris, Librairie Vve Ch. Poussielgue, 1909.






Gustav Mahler (1860-1911) : Symphonie nº 5 - Adagietto
Orchestre Philharmonique de Berlin - Dir. Herbert von Karajan (1973)



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