Au fil des jours ... en 2016





Lundi 22 août 2016

Coeur Immaculé de Marie

Le 4 mai 1944 était publié un Décret instituant la fête du Coeur Immaculé de Marie, fixée au 22 août (jour octave de la fête de l'Assomption) : cette fête fut instituée pour garder la mémoire de la Consécration solennelle de l'Eglise et du genre humain au Coeur Immaculé de Marie du 8 décembre 1942, afin d'obtenir par l'intercession de la Très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l'Église, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus. »
(A.S.S. Pie XII T. XXXVII, 1945, p.44)


Au nouveau calendrier : Mémoire de la Vierge Marie, Reine
(Fête prescrite par Pie XII en 1954 : Encyclique Ad Caeli Reginam
le 31 mai au calendrier traditionnel - transférée par Paul VI au 22 août)



Amende honorable à Marie Immaculée

« Ô Coeur Immaculé de Marie, chef-d'oeuvre de Dieu, délices de la Très Sainte Trinité, vous bénir et vous glorifier devrait être notre bonheur. Vous nous avez tant aimés ! Après Dieu, c'est à vous que nous devons tout. Vous nous avez donné Jésus ; et « pour nous, pour notre salut », vous avez souscrit à son immolation ; vous avez partagé ses souffrances ; « votre douleur a été grande comme la mer » !
Pourtant, au lieu de vous aimer, hélas ! il y a des malheureux inspirés par l'enfer, qui osent lancer contre vous, contre vos privilèges les plus glorieux, d'exécrables blasphèmes !
Et chaque jour, par leurs péchés, des millions de chrétiens renouvellent la Passion de Jésus et la vôtre ! Et moi-même, que de fois, par mes fautes, je me suis uni aux bourreaux du Calvaire !
Ô Mère de miséricorde, Refuge des pécheurs, pardon !
Pardon pour moi. Que désormais je sois pour vous, comme saint Jean, un fils plein de tendresse.
Pardon pour vos blasphémateurs et pour tous les pécheurs de l'univers.
Pour eux, Jésus a versé tout son sang. Pour eux, il vous a confié toutes les grâces, fruit de sa mort. O Mère si puissante et si bonne, ayez pitié de vos enfants, « fils prodigues ».
Eclairez-les, touchez-les, convertissez-les, et qu'un jour ils aillent au Ciel célébrer à jamais vos bontés maternelles ! »

« Ô bon Jésus, je vous en conjure, par l'amour que vous portez à votre Mère, donnez-moi de l'aimer véritablement, comme vous l'aimez vous-même et comme vous désirez qu'elle soit aimée ! » Amen ! (1)

1. Le saint Coeur de Marie, du P. Lintelo, ch. VII, p. 227.

Allons au Coeur de Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Coeur de Marie, deuxième édition, Besançon, Imprimerie catholique de l'Est - Monastère de N.D. de Charité, 1938 (1ère éd. en 1921).

La Maestà de Duccio

Duccio di Buoninsegna (v.1260-v.1318), partie centrale de la "Maestà" (Vierge en majesté)
Museo dell'Opera Metropolitana del Duomo, Sienne (Italie)

(Crédit photo)





Juan Crisóstomo de Arriaga (1806-1826) : Opéra "Los esclavos felices" - Ouverture
Il Fondamento - Dir. Paul Dombrecht



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