Confiance en la Miséricorde Divine

2. Le Sacrement de Réconciliation





Les étapes de la confession

La confession n'est pas un exposé de nos états d'âme. Elle ne consiste pas non plus à nous justifier devant Dieu et à lui expliquer les raisons que nous avons de ne pas résister à telle ou telle faiblesse. Le pécheur, en s'approchant du Saint Evangile et de la Croix pour recevoir le pardon, doit en tout premier lieu avoir conscience qu'il est pécheur au fond de son être ; il doit encore avoir le désir de sortir de ce carcan et de se convertir. Il ne suffit pas de reconnaître qu'on a agi ou pensé de telle ou telle façon. Il nous faut encore avoir la détermination véritable de surmonter nos faiblesses, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas y retomber. Peut-être que, malgré tout, à cause justement de notre faiblesse, nous allons connaître les mêmes chutes. Mais l'immense miséricorde de Dieu nous accordera toujours le pardon si notre demande de pardon est vraiment sincère. Au fond de mon cœur je sais que je suis pécheur. Mais je désire être sauvé et je suis prêt à faire ce qu'il faut pour changer...
Que Dieu nous donne sa force et son pardon dans la joie de la Résurrection. Amen !
Mg Serge (+2003), Archevêque des Eglises Orthodoxes Russes en Europe Occidentale.


1. - La préparation - l'examen de conscience : se rappeler de tous ses péchés, et ferme propos d'éviter à l'avenir tout péché et de se tenir éloigné de toute occasion de chute.

1454 - Il convient de préparer la réception de ce sacrement par un examen de conscience fait à la lumière de la Parole de Dieu. Les textes les plus adaptés à cet effet sont à chercher dans le Décalogue et dans la catéchèse morale des évangiles et des lettres apostoliques : Sermon sur la montagne, les enseignements apostoliques (cf. Rm 12-15 ; 1 Co 12-13 ; Ga 5 ; Ep 4-6).
Catéchisme de l'Eglise Catholique, 2ème partie, 2ème section, chapitre 2ème, article 4.

Une condition indispensable est, avant tout, la rectitude et la limpidité de la conscience du pénitent. On ne s'achemine pas vers une véritable pénitence tant qu'on ne se rend pas compte que le péché est contraire à la norme éthique inscrite au plus intime de l'être (déjà les païens - comme Sophocle (Antigone, vv. 450460) et Aristote (Rhétor., livre I, chap. 15, 1375a-b) - reconnaissaient l'existence de normes morales « divines » existant « depuis toujours », profondément inscrites au cœur de l'homme), tant qu'on n'avoue pas avoir fait l'expérience personnelle et coupable d'une telle opposition, tant qu'on ne dit pas seulement « c'est un péché », mais « j'ai péché », tant qu'on n'admet pas que le péché a introduit dans la conscience une rupture qui envahit tout l'être et le sépare de Dieu et du prochain. Le signe sacramentel de cette transparence de la conscience est l'acte traditionnellement appelé examen de conscience, acte qui doit toujours être, non point une introspection psychologique angoissée, mais la confrontation sincère et sereine avec la loi morale intérieure, avec les normes évangéliques proposées par l'Eglise, avec le Christ Jésus lui-même, notre Maître et notre modèle de vie, et avec le Père céleste, qui nous appelle au bien et à la perfection.
Jean-Paul II, Exhortation apostolique Reconciliatio et Paenitentia, 2 décembre 1984.


2. - La contrition : regret de nos fautes, douleur sincère d'avoir offensé Dieu

1451 - Parmi les actes du pénitent, la contrition vient en premier lieu. Elle est "une douleur de l'âme et une détestation du péché commis avec la résolution de ne plus pécher à l'avenir" (Cc. Trente : DS 1676).
1452 - Quand elle provient de l'amour de Dieu aimé plus que tout, la contrition est appelée "parfaite" (contrition de charité). Une telle contrition remet les fautes vénielles ; elle obtient aussi le pardon des péchés mortels, si elle comporte la ferme résolution de recourir dès que possible à la confession sacramentelle (cf. Cc. Trente : DS 1677)
1453 - La contrition dite "imparfaite" (ou "attrition") est, elle aussi, un don de Dieu, une impulsion de l'Esprit Saint. Elle naît de la considération de la laideur du péché ou de la crainte de la damnation éternelle et des autres peines dont est menacé le pécheur (contrition par crainte). Un tel ébranlement de la conscience peut amorcer une évolution intérieure qui sera parachevée sous l'action de la grâce, par l'absolution sacramentelle. Par elle-même, cependant, la contrition imparfaite n'obtient pas le pardon des péchés graves, mais elle dispose à l'obtenir dans le sacrement de la Pénitence (cf. Cc. Trente : DS 1678 ; 1705).
Catéchisme de l'Eglise Catholique, 2ème partie, 2ème section, chapitre 2ème, article 4.

Reconnaître son péché, et même - en approfondissant la réflexion sur sa propre personnalité - se reconnaître pécheur, capable de péché et porté au péché, est le principe indispensable du retour à Dieu. C'est l'expérience exemplaire de David qui, « après avoir fait ce qui est mal aux yeux du Seigneur », réprimandé par le prophète Nathan (cf. 2 S 11-12), s'écrie : « Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait » (Ps 51 [50], 5-6). Du reste, Jésus met sur les lèvres et dans le cœur du fils prodigue ces paroles significatives : « Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi » (Lc 15, 18. 21).
En réalité, se réconcilier avec Dieu suppose et inclut que l'on se détache avec lucidité et détermination du péché où l'on est tombé. Cela suppose donc et inclut que l'on fait pénitence au sens le plus complet du terme : se repentir, manifester son regret, prendre l'attitude concrète du repenti, celle de quiconque se met sur le chemin du retour au Père. C'est là une loi générale que chacun doit suivre dans la situation particulière où il se trouve. On ne peut en effet parler seulement en termes abstraits du péché et de la conversion.
Jean-Paul II, Exhortation apostolique Reconciliatio et Paenitentia, 2 décembre 1984.

L'acte essentiel de la Pénitence, de la part du pénitent, est la contrition, à savoir un rejet net et ferme du péché commis, en même temps que la résolution de ne plus le commettre (cf. Concile de Trente, Session XIV, chap. IV) à cause de l'amour que l'on a pour Dieu et qui renaît avec le repentir. Ainsi comprise, la contrition est donc le principe et l'âme de la conversion, de cette metánoia évangélique qui ramène l'homme à Dieu, à la manière du fils prodigue revenant vers son père, et qui a dans le sacrement de Pénitence son signe visible, où l'attrition trouve son accomplissement. C'est pourquoi, « de cette contrition du cœur dépend la vérité de la pénitence » (Ordo Paenitentiae, n. 6c.).
Jean-Paul II, Exhortation apostolique Reconciliatio et Paenitentia, 2 décembre 1984.

"La contrition ne peut se comprendre que si l'on se souvient que Dieu est "infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché lui déplaît". Elle n'est possible que dans cette lumière de foi sur Dieu et sur nous-mêmes. Le péché blesse celui qui le commet, il blesse aussi ses frères et Celui en qui nous sommes tous frères. La prise de conscience de cette offense faite à Dieu provoque la contrition, par laquelle on déteste les péchés commis, et l'on se promet de ne plus en faire à l'avenir."
Mgr Sankalé, évêque de Nice.


3. - L'aveu : il requiert humilité (on reconnaît que l'on a offensé Dieu), sincérité (on confesse ses propres péchés et on n'en omet aucun volontairement) et précision (on parle de péchés précis).

1455 - La confession des péchés (l'aveu), même d'un point de vue simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l'aveu, l'homme regarde en face les péchés dont il s'est rendu coupable ; il en assume la responsabilité et par là, il s'ouvre de nouveau à Dieu et à la communion de l'église afin de rendre possible un nouvel avenir.
1456 - L'aveu au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement de Pénitence : "Les pénitents doivent, dans la confession, énumérer tous les péchés mortels dont ils ont conscience après s'être examinés sérieusement, même si ces péchés sont très secrets et s'ils ont été commis seulement contre les deux derniers préceptes du Décalogue (cf. Ex 20, 17 ; Mt 5, 28), car parfois ces péchés blessent plus grièvement l'âme et sont plus dangereux que ceux qui ont été commis au su de tous" (Cc. Trente : DS 1680).
Lorsque les fidèles du Christ s'efforcent de confesser tous les péchés qui leur viennent à la mémoire, on ne peut pas douter qu'ils les présentent tous au pardon de la miséricorde divine. Ceux qui agissent autrement et qui en cachent sciemment quelques-uns ne proposent à la bonté divine rien qu'elle puisse remettre par l'intermédiaire du prêtre. Car "si le malade rougit de découvrir sa plaie au médecin, la médecine ne soigne pas ce qu'elle ignore" (S. Jérôme, Eccl. 10, 11 : PL 23, 1096) (Cc. Trente : DS 1680).
Catéchisme de l'Eglise Catholique, 2ème partie, 2ème section, chapitre 2ème, article 4.

"Quand nous nous confessons, scrutons notre cœur plutôt que notre mémoire. Que faut-il donc avouer ? Non pas "tout", c'est impossible. Même en fouillant sans fin dans notre mémoire, nous ne pouvons avouer que ce que Dieu éclaire. Or, "c'est peu à peu que Dieu reprend ceux qui tombent" (Sagesse 12, 2). Nous avouerons donc uniquement et entièrement ce que le Seigneur nous montre, c'est-à-dire les péchés dont la vue s'impose à nous avec plus de gravité parce qu'ils ont été plus volontaires."
Mgr Sankalé, évêque de Nice.
« Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. Amen. »
4. - L'absolution

1449 - La formule d'absolution en usage dans l'Eglise latine exprime les éléments essentielles de ce sacrement : le Père des miséricordes est la source de tout pardon. Il réalise la réconciliation des pécheurs par la Pâque de son Fils et le don de son Esprit, à travers la prière et le ministère de l'Eglise :
"Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l'Esprit Saint pour la rémission des péchés : par le ministère de l'Eglise, qu'il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés". (Ordo Paenitentiae 46. 55 [Polyglotte Vaticane 1974, p. 27. 37])
Catéchisme de l'Eglise Catholique, 2ème partie, 2ème section, chapitre 2ème, article 4.

Ceux qui s'approchent du sacrement de Pénitence y reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon de l'offense qu'ils lui ont faite et du même coup sont réconciliés avec l'Eglise que leur péché a blessée et qui, par la charité, l'exemple, les prières, travaille à leur conversion.
Vatican II, Constitution dogmatique sur l'Eglise Lumen gentium, 21 novembre 1964 (n.11).

L'autre moment essentiel du sacrement de Pénitence est, cette fois, du ressort du confesseur juge et médecin, image du Dieu-Père qui accueille et pardonne celui qui revient : c'est l'absolution. Les paroles qui l'expriment et les gestes qui l'accompagnent dans l'ancien et dans le nouveau Rituel de la Pénitence revêtent une simplicité significative dans leur grandeur. La formule sacramentelle : « Je te pardonne ... », et l'imposition de la main suivie du signe de la croix tracé sur le pénitent, manifestent qu'en cet instant le pécheur contrit et converti entre en contact avec la puissance et la miséricorde de Dieu. C'est le moment où la Trinité, en réponse au pénitent, se rend présente à lui pour effacer son péché et lui redonner son innocence ; et la force salvifique de la Passion, de la Mort et de la Résurrection de Jésus est communiquée au même pénitent, en tant que « miséricorde plus forte que la faute et que l'offense », comme j'ai eu l'occasion de le préciser dans l'encyclique Dives in misericordia. Dieu est toujours le principal offensé par le péché - « contre Toi seul, j'ai péché » - et Dieu seul peut pardonner. C'est pourquoi, l'absolution que le prêtre, ministre du pardon, tout en étant lui-même pécheur, accorde au pénitent, est le signe efficace de l'intervention du Père dans toute absolution et de cette « résurrection » de la « mort spirituelle » qui se renouvelle chaque fois qu'est donné le sacrement de Pénitence. Seule la foi peut assurer qu'en cet instant tout péché est remis et effacé par la mystérieuse intervention du Sauveur.
Jean-Paul II, Exhortation apostolique Reconciliatio et Paenitentia, 2 décembre 1984.

"C'est par mandat de l'Eglise, exprimé d'une façon spécifique par son évêque, que le prêtre prononce les paroles de l'absolution. Celle-ci n'est donc pas une formule magique mais une parole du Christ à son Eglise, dans et pour son Eglise. C'est le Seigneur Lui-même qui agit dans le sacrement. L'absolution actualise la mission que l'Eglise a reçue du Christ le soir de Pâques (Jean 20, 23). Elle a une forme trinitaire. En voici les paroles : « Que Dieu notre Père vous montre sa Miséricorde ; par la mort et la Résurrection de son Fils, Il a réconcilié le monde avec Lui et Il a envoyé l'Esprit Saint pour la rémission des péchés ; par le ministère de l'Eglise, qu'Il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. Amen ». (cf. CEC 1449)"
Mgr Sankalé, évêque de Nice.


5. - La pénitence (ou "satisfaction")

1459 - Beaucoup de péchés causent du tort au prochain. Il faut faire le possible pour le réparer (par exemple restituer des choses volées, rétablir la réputation de celui qui a été calomnié, compenser des blessures). La simple justice exige cela. Mais en plus, le péché blesse et affaiblit le pécheur lui-même, ainsi que ses relations avec Dieu et avec le prochain. L'absolution enlève le péché, mais elle ne remédie pas à tous les désordres que le péché a causés (cf. Cc. Trente : DS 1712). Relevé du péché, le pécheur doit encore recouvrer la pleine santé spirituelle. Il doit donc faire quelque chose de plus pour réparer ses péchés : il doit "satisfaire" de manière appropriée ou "expier" ses péchés. Cette satisfaction s'appelle aussi "pénitence".
1460 - La pénitence que le confesseur impose, doit tenir compte de la situation personnelle du pénitent et doit chercher son bien spirituel. Elle doit correspondre autant que possible à la gravité et à la nature des péchés commis. Elle peut consister dans la prière, une offrande, dans les oeuvres de miséricorde, le service du prochain, dans des privations volontaires, des sacrifices, et surtout dans l'acceptation patiente de la croix que nous devons porter. De telles pénitences aident à nous configurer au Christ qui, seul, a expié pour nos péchés (cf. Rm 3, 25 ; 1 Jn 2, 1-2) une fois pour toutes. Elles nous permettent de devenir les cohéritiers du Christ ressuscité, "puisque nous souffrons avec lui" (Rm 8, 17 ; cf. Cc. Trente : DS 1690) : Mais notre satisfaction, celle que nous acquittons pour nos péchés, n'est que par Jésus-Christ : nous qui, de nous mêmes comme tels, ne pouvons rien nous-mêmes, avec l'aide "de celui qui nous fortifie, nous pouvons tout" (Ph 4, 13). Ainsi l'homme n'a rien dont il puisse se glorifier, mais toute notre "gloire" est dans le Christ... en qui nous satisfaisons, "en faisant de dignes fruits de pénitence" (Lc 3, 8), qui en Lui puisent leur force, par Lui sont offerts au Père et grâce à Lui sont acceptés par le Père (Cc. Trente : DS 1691).
Catéchisme de l'Eglise Catholique, 2ème partie, 2ème section, chapitre 2ème, article 4.

Il est clair […] que la pénitence chrétienne sera authentique dans la mesure où elle sera inspirée par l'amour, et non pas par la seule crainte, où elle consistera en un sérieux effort pour crucifier le « vieil homme » afin que puisse renaître « l'homme nouveau », grâce au Christ ; où elle suivra comme modèle le Christ qui, bien qu'innocent, choisit la voie de la pauvreté de la patience, de l'austérité et, on peut le dire, de la vie pénitente.
Jean-Paul II, Exhortation apostolique Reconciliatio et Paenitentia, 2 décembre 1984.

La satisfaction est l'acte final qui couronne le signe sacramentel de la Pénitence. Dans certains pays, ce que le pénitent pardonné et absous accepte d'accomplir après avoir reçu l'absolution s'appelle précisément pénitence. Quel est le sens de cette satisfaction dont on s'acquitte, ou de cette pénitence que l'on accomplit ? Ce n'est assurément pas le prix que l'on paye pour le péché absous et pour le pardon acquis: aucun prix humain n'est équivalent à ce qui est obtenu, fruit du sang très précieux du Christ. Les actes de la satisfaction - qui, tout en conservant un caractère de simplicité et d'humilité, devraient mieux exprimer tout ce qu'ils signifient - sont l'indice de choses importantes : ils sont le signe de l'engagement personnel que le chrétien a pris devant Dieu, dans le sacrement, de commencer une existence nouvelle (et c'est pourquoi ils ne devraient pas se réduire seulement à quelques formules à réciter, mais consister dans des œuvres de culte, de charité, de miséricorde, de réparation) ; ces actes de la satisfaction incluent l'idée que le pécheur pardonné est capable d'unir sa propre mortification corporelle et spirituelle, voulue ou au moins acceptée, à la Passion de Jésus qui lui a obtenu le pardon ; ils rappellent que, même après l'absolution, il demeure dans le chrétien une zone d'ombre résultant des blessures du péché, de l'imperfection de l'amour qui imprègne le repentir, de l'affaiblissement des facultés spirituelles dans lesquelles agit encore ce foyer d'infection qu'est le péché, qu'il faut toujours combattre par la mortification et la pénitence. Telle est la signification de la satisfaction humble mais sincère.
Jean-Paul II, Exhortation apostolique Reconciliatio et Paenitentia, 2 décembre 1984.

"Elle nous associe au sacrement rédempteur du Christ. Accomplissons-la humblement, en bénissant Dieu qui nous veut fidèles "dans les petites choses"… Essayons d'accomplir ce qui nous est demandé avec humilité et action de grâces, ainsi que le fit le Syrien Naaman, lorsqu'il finit par obéir au prophète Elisée après s'être indigné du peu qu'il lui demandait (2e Livre des Rois, 5)."
Mgr Sankalé, évêque de Nice.