Au fil des jours ... en 2010





12 octobre : Saint Wilfrid, Evêque d'York (634-709), Saint Séraphin o.f.m. cap. (1540-1604),
Jacques d'Ulm, Dominicain, Confesseur (+1491)...

Vous pouvez prendre connaissance de la vie de Saint Wilfrid, Évêque d’York (634-709), ici

Le Saint bon larron est également mentionné ce jour.
Vous trouverez l'Evangile selon Saint Luc, prières et homélies le concernant ici



« L'âme, qui est liée d'amitié avec Jésus-Christ, entre en possession de tout ce qui lui appartient : de sa Divinité, de son Humanité, de ses mystères, de ses mérites, et, par là, elle devient riche de tous ses trésors. Quoique je sois la misère et la pauvreté même, un néant et un grand pécheur, néanmoins je puis me servir des perfections, grandeurs et excellences de mon Sauveur, pour aimer et glorifier son divin Père par elles. C'est un grand secret d'aimer Dieu par l'amour de Jésus, de souffrir par ses souffrances, d'agir par ses oeuvres et enfin d'être tout à Dieu par Lui, quoique nous ne soyons rien par nous-mêmes. L'âme, qui comprend ce bonheur, est toute ravie de joie d'avoir un si précieux trésor, toute remplie d'une très haute estime pour Lui ; et il n'est pas possible qu'elle ne soit embrasée d'amour. - Ô divine union, que vous êtes admirable, et que de biens vous apportez à l'âme, qui n'aime que vous ! L'union fait que l'âme se donne tout entière à Jésus et que Jésus se donne réciproquement à l'âme. Il la veut en possession de ses états mortels et immortels, lui donnant part à ses souffrances et aux actions de sa sainte vie ; ensuite à sa gloire dans le ciel, selon la mesure de l'amour qu'il lui porte, et de celui qu'elle a eu pour lui ici-bas. »

Jean de Bernières (1602-1659), Le chrétien intérieur, Lyon & Paris, Josserand, 1867.




« La difficulté est de toujours vouloir être mu par l'action divine. Le Christ lui-même le savait et c'est la raison pour laquelle il nous a appris le "Notre Père" avec cette demande : "que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel". N'hésitons donc pas à demander à Dieu d'être pénétrés de son action. Demandons cette grâce à l'Esprit Saint qui est l'architecte de l'Eglise mais aussi l'architecte de notre âme. Qu'il nous fasse prendre conscience au début de notre vie spirituelle que nous devons nous abandonner au Seigneur dans une grande confiance, dans une grande pauvreté sans nous étonner de notre péché. Souvenons-nous que Dieu est toujours à l'oeuvre. Il est le principal agent de notre croissance. Sachons que nous marchons vers des envahissements progressifs de l'action divine où le Seigneur va prendre toute sa place, toute la place, en nous. Dès aujourd'hui, acceptons cela. »

P. Antoine d'Augustin, L'oraison, une école de l'amour, Editions Parole et Silence, 2006.







« Ô Coeur de Jésus, je crois à votre amour pour moi. Mais sur ce point, ma foi est si faible que j'ose vous supplier de l'augmenter. Ô amour infini, qu'aucun obstacle n'a arrêté pour me gagner à votre amour, pourquoi douterais-je encore de votre bonté ? Pourquoi ferais-je cette nouvelle blessure à votre amour ? Oui, avec l'apôtre, je redirai : Dilexit me. Jésus m'a aimé, et j'ajouterai : il m'aime encore, malgré mes misères et mes faiblesses ! Ah ! la cause de mon peu d'amour pour vous : c'est l'oubli de vos bienfaits sans nombre, c'est ma vie trop extérieure, et pas assez recueillie. Ô Jésus, permettez-moi de me réfugier dans la solitude de votre Sacré-Coeur pour y méditer les mystères de votre ardente charité. Et après les avoir repassés dans mon esprit, mon coeur tout brûlant d'amour vous redira sans cesse : Ô Coeur de Jésus, je vous aime par dessus tout, et je voudrais vous consoler et vous aimer pour tous les coeurs qui vous affligent et qui ne vous aiment pas. Ainsi soit-il. »

Abbé S. Fèbvre, Le Petit Apôtre du Sacré-Coeur, L'Aumônier de Mièges, 1903.




Le 12 octobre 1010, des moines venus du Mans consacraient l'église du prieuré de Solesmes...




Méditation du soir...

« Le sacrifice n'est pas une vertu réservée aux héros ou aux saints. Il doit être pratiqué par tous, car il est une nécessité spécifique de la vie humaine. »
Alexis Carrel, Réflexions sur la conduite de la vie, Plon, Paris, 1950.




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