Au fil des jours ... en 2010





27 octobre : Saint Frumence, Evêque
Saint Vincent, Sainte Sabine et Sainte Christèle, Martyrs à Avila
Saint Elesbaan, Roi d'Ethiopie - Sainte Antoinette, Dominicaine...

Vie de Saint Frumence, évêque (IVème siècle), ici

Vie de Saint Vincent, Sainte Sabine et Sainte Christèle, martyrs à Avila en Espagne († 303), et de Saint Elesbaan, roi d'Ethiopie, ici

Vie de Sainte Antoinette, Dominicaine au couvent de Brescia, en Lombardie (+ 1507), ici



« Tous les livres sont bons. Mais il en est un, meilleur que tous les autres, et où les Chrétiens devraient prendre plus souvent la matière de leurs méditations : c'est le livre par excellence, la Bible, la Sainte Ecriture. C'est une mine inépuisable des plus belles considérations et des plus saintes affections : Là, dit Saint Augustin, c'est Dieu lui-même qui nous apprend comment il convient de le louer ; c'est Dieu qui nous enseigne les louanges qu'il veut recevoir de nous. Assurément, on n'appliquera pas à Dieu cette parole qu'il a fait dire à l'homme : 'Qu'un autre te loue, et non ta propre bouche'. Que l'homme se loue lui-même, c'est de l'arrogance ; mais si Dieu a daigné se louer lui-même, c'est de la miséricorde. Il sait que notre intérêt est de l'aimer ; que si nous l'aimons en le louant, nous deviendrons meilleurs nous-mêmes, tant est bon Celui que nous louons et que nous aimons. Il s'est donc loué lui-même, dans le dessein d'apparaître aimable à nos yeux, afin que, le voyant aimable, nous l'aimions pour notre grand avantage. C'est donc par bienveillance qu'il exhorte notre coeur à le louer, et qu'il a rempli de son esprit ses serviteurs les prophètes, leur dictant les louanges qu'il aime à recevoir des hommes. »

R.P. Petitalot, mariste, L'oraison mentale d'après Sainte Thérèse, Saint Liguori, Saint François de Sales, Suarez, Rodriguez et autres maîtres spirituels, Fr. Seguin Ainé - Bray et Retaux, Avignon - Paris, 1874.


« Que ma bouche soit remplie de tes louanges, Seigneur,
Afin que je chante ta Gloire et ta Grandeur tout le jour. »
(Ps 70, 8)



« La louange de Dieu est un des sentiments les plus excellents de notre âme. Il a son principe dans la considération de la Bonté de Dieu, dans l'admiration des profondeurs de sa Sagesse, dans l'étonnement causé par la sublimité de sa Puissance et la grandeur infinie de sa Majesté. Or, ces Perfections du Seigneur, nous les connaissons par l'enseignement de la foi catholique, nous les trouvons empreintes dans les Œuvres de ses Mains, nous les contemplons par le pur regard de notre âme illuminée des rayons d'une inspiration intérieure. Tout ce que l'on peut penser de Dieu, tout ce qu'on peut dire ou sentir de Lui n'est rien autre chose qu'un sujet de louange ; tout en Lui, en effet, est souverainement louable, aimable et vénérable, et plus on Le connaît parfaitement, plus on Le loue avec vérité et on L'aime avec ardeur.

Les louanges de Dieu nous offrent une matière sans limites : Lui-même nous enseigne et ses Œuvres proclament qu’Il est digne de louanges infinies. Louer Dieu, c’est confesser cette vérité, c’est en rendre témoignage. Aussi les Saints invitent-ils toutes les créatures, soit raisonnables, soit privées de raison, soit insensibles, à célébrer ses louanges, car les Ouvrages de ses mains annoncent qu’Il mérite un tel concert d’hommages, et en chacun d’eux nous admirons sa Vertu toute-puissante, la sagesse de sa Providence, sa Miséricorde pleine de clémence, sa Patience toute de bénignité et sa longanimité, sa Justice à rendre à chacun selon ses mérites, la libéralités de ses récompenses et la sublimité incompréhensible de sa Dignité au-dessus de tout ce qui est créé.»

Saint Bonaventure, De l'avancement spirituel des Religieux, chap.64, in "La Louange Divine - Extraits de la Sainte Ecriture, des Ecrits des Saints Pères et des meilleurs auteurs ecclésiastiques", Albi, Imprimerie des Apprentis-Orphelins, 1910.


« Louez le Seigneur, car sa miséricorde est éternelle.
Qu'ils redisent cette louange les rachetés du Seigneur,
Ceux qu'il a délivrés de la main de l'ennemi,
Et qu'il a rassemblés de toutes les contrées. »
(Ps 106, 1-2)






« Quel est donc celui qui osera Vous louer, Seigneur ? Quel est l'homme qui publiera votre gloire ? Votre gloire est éternelle, elle n'est point passagère. Celui-là sait Vous louer qui se reconnaît lui-même incapable d'atteindre aux sublimités de votre louange. Ô Gloire éternelle qui ne passez jamais, notre louange est en Vous, et c'est en Vous que mon âme sera glorifiée. Ce n'est pas nous qui vous louons, c'est Vous qui Vous louez Vous-même en Vous et par Vous [...].
Ô Louange éternelle ! mon Seigneur et mon Dieu, de qui procède toute louange véritable, je ne puis Vous louer que par Vous. Que je Vous possède donc, et je Vous louerai. Que suis-je en effet par moi-même, Seigneur, pour oser Vous louer ? ... Que suis-je pour Vous louer, ô Seigneur, Dieu Tout-Puissant, Esprit qui animez toute chair et qui habitez dans l'éternité ?
[...]
Soyez loué, ô Seigneur, mon Dieu, par votre incompréhensible Puissance, par votre infinie Sagesse, par votre ineffable Bonté ; que votre Clémence sans bornes, votre inépuisable Miséricorde, votre éternelle Vertu et votre Divinité élèvent vers Vous un concert de louanges et qu'à leurs voix viennent s'unir celles de votre Toute-Puissance, de votre Bonté et de cette Charité par qui Vous nous avez créés, ô Seigneur mon Dieu, qui êtes la vie de mon âme. »

Saint Augustin, Soliloques, chap.10, in "La Louange Divine - Extraits de la Sainte Ecriture, des Ecrits des Saints Pères et des meilleurs auteurs ecclésiastiques", Albi, Imprimerie des Apprentis-Orphelins, 1910.



« Toute ma vie je veux louer le Seigneur,
Jusqu'à mon dernier soupir je veux chanter mon Dieu. »
(Ps 145, 1)



Méditation du soir...

« Nous devons nous passer de coeur en coeur la parole de Dieu. De main en main, de coeur en coeur, nous devons nous passer la divine Espérance. »
Charles Péguy (1873-1914).




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