Au fil des jours ... en 2016





Jeudi 21 janvier 2016

Ste Agnès, vierge martyre

Ste Agnès, vierge martyre



La miséricorde de Dieu n'a point de bornes

« La vue de vos faiblesses vous décourage trop. Il faut avoir plus de confiance en la bonté de Dieu. Ce qu'il a fait pour votre salut est une marque qu'il vous aime, et ses miséricordes sont plus grandes sur vous que vous ne le concevez. Si vous aviez les yeux aussi ouverts à son amour et aux motifs qui vous devraient obliger de vous confier en lui, comme vous les avez ouverts à vos misères et à ces sujets qui vous abattent, vous seriez bientôt délivré de vos peines. Car, soit qu'elles naissent de votre propre infirmité ou de la multitude de vos péchés, tout cela ne vous paraîtrait rien auprès de l'étendue des biens qu'une foi vive et constante vous ferait trouver en Jésus-Christ.

Je vous conseille d'avoir souvent en vue sa miséricorde infinie, qui absorbe tout péché, comme une fournaise ardente consume en un moment un brin de paille, ou comme le vaste océan absorbe dans son sein un grain de sable qu'on y jette. La miséricorde de Dieu n'a point de bornes : elle est immense, et nos péchés devant elle ne sont rien qu'un atome. Sa grande gloire est d'engloutir les plus grands crimes. Plus elle en absorbe, plus elle paraît éclatante. De la multitude de nos péchés et de nos misères immenses il prend sujet de faire sa puissance et d'exalter la grandeur infinie de sa bonté. C'est là le grand fondement de la confiance chrétienne, dont vous devez vous servir souvent pour vous soutenir dans vos abattements, et pour vous fortifier contre vos craintes. »

M. Jean-Jacques Olier (1608-1657), Lettres spirituelles, extrait de la Lettre LVIII, in "Oeuvres complètes" publiées par M. l'Abbé Migne, J.-P. Migne Editeur, 1856.






Psaume 90 : "Qui habitat in adiutorio Altissimi"

* Qui habitat in adiutorio Altissimi * in protectione Dei caeli commorabitur.
* Dicet Domino susceptor meus es tu et refugium meum * Deus meus sperabo in eum.
* Quoniam ipse liberabit me de laqueo venantium * et a verbo aspero.
* Scapulis suis obumbrabit tibi * et sub pinnis eius sperabis.
* Scuto circumdabit te veritas eius * non timebis a timore nocturno.
* A sagitta volante in die * a negotio perambulante in tenebris * ab incursu et daemonio meridiano.
* Cadent a latere tuo mille * et decem milia a dextris tuis * ad te autem non adpropinquabit.
* Verumtamen oculis tuis considerabis * et retributionem peccatorum videbis.
* Quoniam tu es Domine spes mea * Altissimum posuisti refugium tuum.
* Non acce dent ad te mala * et flagellum non adpropinquabit tabernaculo tuo.
* Quoniam angelis suis mandabit de te * ut custodiant te in omnibus viis tuis.
* In manibus portabunt te * ne forte offendas ad lapidem pedem tuum.
* Super aspidem et basiliscum ambulabis * et conculcabis leonem et draconem.
* Quoniam in me speravit et liberabo eum * protegam eum quia cognovit nomen meum.
* Clamabit ad me et exaudiam eum * cum ipso sum in tribulatione * eripiam eum et clarificabo eum.
* Longitudine dierum replebo eum * et ostendam illi salutare meum.
* Gloria Patri et Filio * et Spiritui Sancto * Sicut erat in principio, et nunc, et semper, * et in saecula saeculorum. Amen.

Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant,
je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
C'est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ; *
il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge : sa fidélité est une armure, un bouclier.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour,
ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi.
Qu'il en tombe mille à tes côtés, + qu'il en tombe dix mille à ta droite, * toi, tu restes hors d'atteinte.
Il suffit que tu ouvres les yeux, tu verras le salaire du méchant.
Oui, le Seigneur est ton refuge ; tu as fait du Très-Haut ta forteresse.
Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure :
il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres ;
tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.
« Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre ; je le défends, car il connaît mon nom.
Il m'appelle, et moi, je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier ; +
de longs jours, je veux le rassasier, * et je ferai qu'il voie mon salut. »


(Trad. AELF)



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