Au fil des jours ... en 2013





24 octobre : calendrier liturgique

Mois du Rosaire

UN MOIS AVEC MARIE

VINGT-QUATRIÈME JOUR
Le saint Rosaire

A Lourdes, l'Immaculée s'était montrée à Bernadette avec un chapelet dans les mains. Comme si elle ne pouvait s'en dessaisir, elle le porte encore suspendu à son bras lorsqu'elle apparaît à Fatima. Elle sourit aux trois petits Voyants, qui récitent le chapelet chaque jour et leur recommande la fidélité à cette pieuse coutume, dont ils se feront les apôtres en famille.
Dans toutes ses visites, la Vierge rappelle la prière chère à son Cœur, avec une particulière insistance ; elle prend la peine d'enseigner elle-même à ses petits Amis à la bien dire. Aussi n'est-il point permis de douter de sa divine importance et de son efficacité.
Comment pourrions-nous, en effet, saluer plus glorieusement Marie, qu'en lui adressant les paroles de l'Ange au jour de l'Annonciation et celles d'Élisabeth à Hébron ? Elles célèbrent à la fois ses deux merveilleux privilèges « d'Immaculée ».
« Ave Maria, gratia plena... Je vous salue Marie, pleine de grâces... » et de « Mère de Dieu » :
« et benedictus fructus ventris tui... et le fruit de vos entrailles est béni. »
Chaque fois que nous redisons l'Ave Maria, nous ravivons, pour ainsi dire, l'éclat des plus belles étoiles brillant au front de Notre-Dame. Très justement l'on s'est plu à nommer parfois le chapelet : la couronne de Marie. Ne peut-on dire que le Rosaire, plus complet avec ses quinze mystères, est son Evangile : « l'Evangile de la Très Sainte Vierge » ? Avec lui, sa vie entière et celle de son divin Fils s'offrent à notre pieuse contemplation. Ce sont d'abord les saintes allégresses de l'avènement et de l'enfance du Sauveur. Nazareth : divin parterre où fleurit la royale Tige de Jessé. — Hébron : demeure de l'amitié, qui reçoit les prémices d'un rayonnement sanctificateur. — Bethléem : (maison du pain) offrant à l'humanité dans l'attente, l'Emmanuel : « Dieu avec nous ». — Jérusalem : ville des sacrifices, ensoleillée d'abord par l'heureuse rencontre d'Anne et de Siméon, mais bientôt assombrie par le dard à la pointe acérée qui s'enfoncera toujours plus dans le Cœur maternel de Marie.
Les douleurs de Jésus et de sa Mère se présentent ensuite. Le Christ n'est plus un homme, c'est un ver de terre : « Où le frapperai-je encore », dit le Seigneur, « il n'y a plus de place. De la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, il n'est rien qui ne soit en lambeaux. »
Tout en Jésus saigne. Marie ne saigne pas. C'est le Stabat non sanglant. C'est son âme qui est blessée, pénétrée, transpercée par le glaive. Elle est traversée de part en part, en haut, en bas, partout, de toutes manières et de tous côtés. « Tuam ipsius animam pertransibit gladius. » Elle est submergée dans les eaux de la tribulation : « O quot undis lacrymarum !... ».
Enfin le ciel s'irradie des joies triomphales de la Résurrection et de l'Ascension de Notre-Seigneur. Totalement oublieuse d'elle-même, la Vierge-Mère exulte malgré la séparation qui s'impose car la gloire de son divin Fils lui est tout. Dans le silence et la retraite, elle vit son grand Amour, attisé par l'Esprit-Saint. Sa flamme la consume et, brisant ses liens, permet l'envol suprême. Au-dessus des Anges et des Saints, Marie règne à jamais à la droite du Roi Jésus.
« Je suis Notre-Dame du Rosaire ! », venait-elle de déclarer le 13 octobre 1917, lorsqu'elle présenta à Fatima, sous forme de tableaux vivants, cette triple série de Mystères comme une solennelle promulgation des immortelles encycliques de Sa Sainteté Léon XIII sur le saint Rosaire.
Depuis sa révélation à saint Dominique par la Vierge bénie, plus de 50 Papes ont élevé la voix en sa faveur. Et Pie X, de sainte mémoire, semblait présager le message de Fatima lorsqu'il écrivait dans son testament :
« Le Rosaire est de toutes les prières la plus belle, la plus riche en grâces, et celle qui touche le plus le Cœur de la Mère de Dieu. Et si vous voulez que la paix règne dans vos foyers, récitez-y le chapelet en famille. »

PRIÈRE

Ô Reine du Rosaire, douce Vierge Marie qui avez daigné apparaître sur la terre portugaise, et qui avez apporté la paix intérieure et extérieure à ce pays si troublé, nous vous en supplions, veillez sur notre chère Patrie, assurez son relèvement moral et spirituel. Ramenez aussi la paix sur toute la terre, afin que tous les peuples, et la France en particulier, se plaisent à vous appeler leur Reine et la Reine de la Paix. Ainsi soit-il.

Notre-Dame du Rosaire de Fatima,
priez pour nous.

Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.



Hymne des Vêpres de St Raphaël
(fêté ce jour au calendrier traditionnel)

« Divin guide, Raphaël,
recevez avec bonté l'hymne
chantant nos supplications
que vous consacrent nos voix joyeuses.
Dirigez notre course vers le salut,
soutenez nos pas,
que nous n'errions jamais à l'aventure
loin du chemin du Ciel.
Regardez-nous d'En-Haut,
de l'étincelante lumière du Ciel
provenant du Père des Lumières,
remplissez nos âmes.
Rendez la santé aux malades,
dissipez la nuit des aveugles ;
en chassant les maux des corps
rendez aux coeurs la vigueur.
Assistant le Souverain Juge,
plaidez la cause de nos crimes,
et apaisez la colère vengeresse,
fidèle intercesseur auprès de la Divinité.
Vous qui avez repris le Grand Combat,
confondez l'orgueilleux Ennemi ;
contre les esprits rebelles,
donnez-nous la force,
augmentez en nous la grâce.
Gloire à Dieu le Père
ainsi qu'à son Fils Unique,
avec l'Esprit Paraclet,
maintenant et dans tous les siècles des siècles.
Amen. »


« Glorieux Archange, saint Raphaël, grand Prince de la Cour Céleste, illustre par les dons de la sagesse et de la grâce, guide des voyageurs sur terre et sur mer, consolation des malheureux et refuge des pécheurs, je vous supplie de m'assister dans toutes mes nécessités et les peines de cette vie, comme vous avez soutenu le jeune Tobie dans ses pérégrinations. Puisque vous êtes le remède de Dieu, je vous prie humblement de guérir mon âme de ses infirmités et mon corps des maux qui l'affligent. Je vous demande, en particulier, de respecter ce corps, temple vivant du Saint-Esprit. Amen. »

Prière diffusée par l'Association des Saints Anges gardiens - 21 montée St Laurent - 69005 Lyon.
Spécimen de la revue de l'Association sur simpe demande.





John Taverner (1490-1545) : The Western Wynde Mass (4 voix) - Gloria
Ars Nova Choir Copenhagen - Dir. Hillier



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