Les saints Anges gardiens

L'Eglise Catholique


« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. »
(Mt 18, 10)





  Catéchismes


  1. Catéchisme du Concile de Trente ou catéchisme romain (1566)
  2. Catéchisme du Diocèse de Dijon (1835)
  3. Cours d'Instruction religieuse (1863)
  4. Catéchisme des Saints Anges, par L.-Jos.-Marie Cros, S.J. (1877-1878)
  5. Catéchisme de Saint Pie X
  6. Catéchisme de l'Eglise catholique (1992)

  Cours d'Instruction religieuse : 1° partie – XII° leçon

Des principales créatures de Dieu - Les Anges

Existence des Anges
L'Angélologie, ou doctrine des substances spirituelles, renferme très peu de dogmes proprement-dits, mais l'Ecriture ne laisse aucun lieu de douter de l'existence des Anges ; et les théologiens font observer qu'elle est nécessaire à la perfection de l'univers.

Nature substantielle des Anges
Tous les Pères remarquent que le mot ange, (angelos, envoyé, messager) est un nom de fonction et non pas de nature.
L'Ange est une substance spirituelle, créée par Dieu, pour porter ses ordres et annoncer aux hommes ses volontés. Ainsi le monde des esprits, comme le monde physique, a commencé par voie de création.

Ils sont de nature plus excellente que les hommes
On trouve généralement admise la croyance, fondée d'ailleurs sur les indications les plus formelles de l'Ecriture, que les Anges sont d'une nature plus excellente que les hommes. Ce sentiment commun, qui met les Anges au-dessus de l'homme, les regarde comme étant la plus parfaite image de la nature divine. En effet, ce sont des créatures intelligentes, capables de connaître et d'aimer ; et de plus, ce sont de purs esprits, qui ne sont point assujettis aux idées grossières que nous fournissent les sens, et aux passions dont l'union de l'âme avec un corps est l'occasion.

Bons Anges et mauvais Anges
Bien que tous les Anges aient été créés dans un même état de grâce, de sainteté et de bonheur, tous n'ont pas su conserver les privilèges dont Dieu les avait comblés. Selon l'opinion commune, au moment où Dieu révéla aux Anges le mystère de l'Incarnation, Lucifer, le premier des Anges, jaloux de voir la nature humaine préférée à la nature angélique, et refusant de rendre hommage à cette nature humaine divinisée, se révolta et entraîna dans son parti des millions d'autres esprits. C'est pour ces rebelles que l'Enfer a été créé. De ce moment, l'armée des Esprits célestes fut partagée en deux camps : d'un côté, les Anges fidèles, les bons Anges, ou simplement les Anges ; de l'autre, les Anges déchus, les Anges de ténèbres, les démons, les diables, les mains esprits…

Ordres divers et hiérarchies du monde angélique
Le nombre des Anges demeuré fidèles est très grand ; on les divise en trois hiérarchies et en neuf chœurs : 1° les Séraphins, dont le nom veut dire : brûlants d'amour ; 2° les Chérubins, inférieurs à Dieu seul en intelligence ; 3° les Trônes, sur lesquels Dieu se repose avec complaisance ; 4° Les Dominations, dont l'autorité s'étend sur les œuvres de Dieu ; 5° les Principautés, dont la gloire est au ciel comme celle des rois ; 6° les Puissances, qui font trembler les démons ; 7° les Vertus, par lesquelles le Tout-Puissant opère ses merveilles ; 8° les Archanges, chargés d'annoncer les desseins de Dieu dans les grandes choses ; 9° les Anges, ministres ordinaires des volontés divines. Trois Anges seulement sont désignés par leur nom propre dans les Saintes Ecritures : St Michel, St Gabriel et St Raphaël.

Rapports des Anges avec le monde créé et avec les hommes
Un grand nombre de Pères croient que Dieu a établi des Anges spéciaux sur les éléments, sur les diverses parties du monde organique et inorganique, sur les animaux, sur les plantes, sur toutes les choses visibles. Suivant une opinion assez répandue et fondée sur l'interprétation littérale de l'Apocalypse, il y a un Ange chargé spécialement de chaque Eglise particulière. Plusieurs même soutiennent qu'il y a un Ange préposé à la garde de chaque peuple. Mais, selon la doctrine générale des Pères, un Ange a été donné à chacun des fidèles poour le garder, lui porter secours et l'aider à prier. Cet Ange que Dieu a donné à chacun de nous s'appelle Ange gardien.

Anges gardiens – Nos devoirs à leur égard
Cet Ange tutélaire nous assiste dans les occasions les plus dangereuses, dans les tentations les plus délicates ; il nous porte dans ses mains, dit l'Esprit-Saint, pour nous éviter les scandales et les pièges de l'ennemi. En un mot, il écarte de nous tous les maux, et nous rend trop souvent à notre insu, les services les plus signalés. Nous ne pourrions, sans ingratitude, recevoir tant de marques de dévouement sans en être touchés, et sans rendre quelques devoirs à un si aimable bienfaiteur. Nous devons donc 1° aimer notre Ange gardien ; 2° respecter sa présence, c'est-à-dire veiller sur notre conduite, afin qu'il ne nous arrive rien qui puisse blesser ses regards ; 3° nous recommander souvent à lui ; 4° suivre ses inspirations.

Mauvais Anges – Leurs rapports avec le monde et avec l'homme
Comme tous les docteurs de l'Eglise enseignent, conformément à l'Ecriture, l'existence des bons Anges, de même tous admettent l'existence des mauvais Anges clairement enseignée aussi dans les livres saints. L'Ecriture établit entre ces esprits déchus une différence fondée dans la mesure de leur bonté première et de leur malice actuelle ; et les Pères distinguent l'un des mauvais esprits par la dénomination de malin esprit per eminentiam ; c'est le Démon, Satan, le Roi des Enfers, etc. Quoique tous les mauvais Anges aient été précipités dans l'abîme à l'instant de leur révolte, ils n'y sont pas tous restés enchaînés. Il est permis à un grand nombre de parcourir le monde et de se répandre dans l'air ; c'est pour cela que St Paul les appelle « les Puissances de l'air », portant partout leur enfer avec eux, ils sont occupés à tenter les hommes pour les perdre et leur faire partager leurs tourments. Mais si, d'après l'Ecriture, les Pères et les docteurs, le démon est notre plus dangereux ennemi, nous savons aussi que Dieu ne lui permet pas de nous tenter au-dessus de nos forces, et que ce pouvoir que les mauvais Anges ont la faculté d'exercer sur les esprits comme sur les corps, est impuissant devant la foi vive en Jésus-Christ, leur glorieux vainqueur.

Cours d'Instruction religieuse - 1° partie : Le Symbole - XII° leçon, 1863.


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  Catéchisme des Saints Anges, par L.-Jos.-Marie Cros, S.J. (1877-1878)

1. Est-il nécessaire d'admettre qu'il y ait des Anges ?
R.- Oui ; ce serait en quelque sorte nécessaire, quand même la foi catholique ne nous obligerait pas à le croire.

2. Pourquoi la raison m'incline-t-elle, presque nécessairement, à admettre qu'il y a des Anges ?
R.- La fin que Dieu se propose dans la création, c'est de communiquer le bien ; d'être assimilées, en quelque manière, à Dieu, c'est le bien des créatures ; or, si les Anges n'existaient pas, il n'y aurait pas de créature qui fût vraiment semblable à Dieu.

3. Comment cela ?
R.- Les créatures inanimées ne sont pas à l'image de Dieu ; il y a seulement en elles comme les vestiges de sa main, qui les a faites : si elles lui ressemblent, c'est seulement parce qu'elles existent. - Les créatures animées, mais dénuées de raison, ne sont pas non plus à l'image de Dieu ; si elles lui ressemblent, c'est qu'elles existent et qu'elles vivent. - L'homme lui-même n'est pas image parfaite de Dieu : il est fait à l'image de Dieu. Par son corps, il se rattache aux créatures inférieures, qui ne portent que le cachet de la main de Dieu ; son intelligence seule est l'image de Dieu ; mais l'intelligence de l'homme n'est pas l'homme. La raison, pour être satisfaite, semble donc désirer une créature pur esprit, pure intelligence, comme Dieu est pur esprit, pur intelligence. - Or l'Ange est cette créature.

4. L'Ange n'a donc pas de corps ?
R.- Non, l'Ange est esprit ; la foi nous l'enseigne. Nous lisons en effet au Psaume 103 : « O Dieu, vous avez créé vos Anges purs esprits : qui facis angelos tuos spiritus. »

5. Est-on obligé, sous peine de péché, de croire qu'il y a des Anges, et qu'ils sont de purs esprits ?
R.- Oui, c'est de foi divine : c'est-à-dire que Dieu l'enseigne dans l'Ecriture sainte ; et c'est de foi catholique, c'est-à-dire que l'Eglise l'enseigne par ses Docteurs, par ses fêtes et par ses Conciles.

6. Quel est le Concile qui a défini qu'il y a des Anges, et qui enseigne qu'ils sont de purs esprits ?
R.- C'est le quatrième Concile de Latran.

7. Les Anges sont-ils nombreux ?
R.- Saint Thomas d'Aquin enseigne que le nombre des Anges excède de beaucoup le nombre des créatures matérielles.

8. Sur quels textes de l'Ecriture sainte est fondé ce sentiment ?
R.- Sur ce texte de la prophétie de Daniel (VII, 10) : « Un million d'Anges le servaient et mille millions se tenaient devant lui. »

9. Que disent les Pères de l'Eglise et tous les commentateurs de l'Ecriture, au sujet de ces paroles du prophète Daniel ?
R.- Ils enseignent qu'elles sont loin de révéler le nombre précis des Anges, et qu'on doit les entendre en ce sens que les Anges sont, en quelque sorte, innombrables.

10. Comment saint Denys l'Aréopagite exprime-t-il sa pensée à cet égard ?
R.- Il dit (Coelest. Hier. 13,14) : « Les armées des esprits célestes sont nombreuses : elles excèdent l'estimation étroite et infirme des nombres matériels… Leur nombre est incompréhensible, et Dieu seul le connaît. »

11. Quel est le sentiment particulier de saint Ambroise ?
R.- Expliquant la parabole de la brebis perdue, qui représente le genre humain, il donne à entendre que le nombre total des hommes ne serait que la centième partie du nombre des Anges.

12. Les Anges sont-ils tous d'une même espèce ?
R.- Plusieurs Pères de L'Eglise et Docteurs, tels que saint Basile et saint Grégoire de Nysse, enseignent que tous les Anges sont d'une même espèce, comme les hommes. D'autres, tels que saint Augustin, saint Bernard, saint Jean Damascène, sans trancher la question, doutent qu'il y ait entre les Anges une distinction spécifique. Le sentiment le plus commun et le plus probable est qu'il y a plusieurs espèces d'anges, comme il y a plusieurs espèces de fleurs.

13. Est-il certain que les Anges sont distribués en plusieurs ordres ou hiérarchies ?
R.- Oui.

14. En combien de hiérarchies sont distribués les Anges ?
R.- En neuf hiérarchies.

15. La raison persuade-t-elle qu'il doit exister un ordre hiérarchique entre les Anges ?
R.- Oui, surtout si l'on admet que les Anges diffèrent d'espèce entre eux. Mais cet ordre hiérarchique serait encore exigé par la raison, quand on admettrait, entre les Anges, qu'une distinction numérique : dans la multitude numérique, en effet, l'ordre, la subordination, la variété, est une condition de beauté.

16. L'Ecriture sainte persuade-t-elle la même chose ?
R.- Oui, car on y trouve mentionnés neuf ordres angéliques : Isaïe (chap. VI) parle des Séraphins ; la Genèse (chap. III) des Chérubins ; saint Paul (Coloss I) des Trônes, des Dominations, des Puissances ; (I Cor XV) des Vertus ; (Rom VIII) des Principautés, des Archanges et des Anges.

17. Les Pères de l'Eglise enseignent-ils la distribution des Anges en neuf hiérarchies ?
R.- Oui, ils l'enseignent, après saint Denys l'Aréopagite, qui déclare avoir appris cette doctrine de son maître, et il est permis de penser que le maître dont il parle n'est autre que saint Paul.

18. Qu'appelle-t-on proprement "hiérarchie" ?
R.- Un groupe de personnes saintes et consacrées, subordonnées entre elles et subordonnées à un chef unique, avec charge et pouvoir d'administrer les choses saintes.

19. Que faut-il entendre par choses saintes ?
R.- Les moyens qui conduisent à la sainteté.

20. Quels sont les moyens de la sainteté, desquels dispose la hiérarchie ecclésiastique ?
R.- La vraie doctrine, les sacrements et le Saint Sacrifice.

21. Quel est le moyen de sainteté administré par la hiérarchie céleste ?
R.- La lumière divine, transformant, de clarté en clarté, l'âme à la ressemblance surnaturelle de Dieu.

22. Y a-t-il, entre les Anges eux-mêmes, illumination des ordres inférieurs par les ordres supérieurs ?
R.- Oui : la première hiérarchie reçoit, immédiatement, l'action sanctifiante de la lumière de Dieu ; elle la communique à la hiérarchie inférieure, et celle-ci à une autre.

23. Tous les ordres angéliques auraient donc la même mesure de lumière divine ?
R.- Saint Denys répond : « Tout ce qui se rencontre dans les ordres inférieurs est dans les ordres supérieurs, mais avec excès (en grand). Tout ce que possèdent les ordres supérieurs est dans les inférieurs, mais avec une sorte de diminution (en petit).

24. Quel est le caractère propre et commun des Trônes, des Chérubins, des Séraphins ?
R.- Ils contemplent Dieu.

25. Quel est le caractère propre et spécial de chacun de ces trois ordres ?
R.- Les Trônes, en vertu de leur parfaite pureté, reçoivent Dieu, objet de la contemplation ; Dieu réside en eux, comme en un trône, en un siège spirituel. - Les Chérubins, en vertu de leur parfaite science, connaissent Dieu, objet de la contemplation. - Les Séraphins, en vertu de leur parfaite charité, aiment Dieu, objet de la contemplation. - Posséder, connaître, aimer sont en effet les trois éléments nécessaires d'une contemplation parfaite.

26. Suit-il que les Trônes possèdent Dieu, sans le connaître ni l'aimer ; que les Chérubins le connaissent, mais ne le possèdent ni ne l'aiment ?
R.- Non ; pas plus qu'il n'en faut conclure que les Séraphins aiment Dieu sans le connaître. Excellant dans l'amour, les Séraphins excellent nécessairement dans la possession et dans la connaissance ; mais il ne suit pas de là que la possession ou la connaissance soient leur caractère distinctif. Possédant Dieu, connaissant Dieu, les Trônes et les Chérubins aiment Dieu, mais ils ne suit pas de là que l'amour soit leur caractère distinctif.

27. Quel est le caractère propre et commun des Vertus, des Puissances et des Dominations ?
R.- Ces trois ordres gouvernent, sous la conduite de la Providence de Dieu.

28. Quel est le caractère propre et spécial de chacun de ces trois ordres ?
R.- Les Dominations commandent ce qu'il faut faire. - Les Puissances prescrivent la manière de le faire et neutralisent l'opposition des démons. – Les Vertus ont en main les moyens efficaces de le faire, et particulièrement les opérations miraculeuses.

29. Quel est le caractère propre et commun des Principautés, des Archanges et des Anges ?
R.- Ces trois ordres exécutent les desseins de la Providence de Dieu.

30. Quel est le caractère propre et spécial de chacun de ces trois ordres ?
R.- Les Principautés président aux destinées des nations ou des empires. – Les Archanges, aux destinées des souverains, des princes… - Les Anges, aux destinées des particuliers.

31. L'Ange a-t-il une puissance intellective ?
R.- Oui, certainement, puisqu'il est esprit, et que d'ailleurs l'Ecriture sainte nous apprend que les Anges voient Dieu, qu'ils le louent, lui obéissent et produisent d'autres actes nombreux, qui tous requièrent l'intelligence.

32. L'intelligence de l'Ange, dans son mode d'exercice et d'opération, diffère-t-elle spécifiquement de l'intelligence de l'homme ?
R.- Oui, car l'intelligence de l'Ange ne dépend en rien du concours des sens, et n'est pas astreinte non plus aux lenteurs du raisonnement.

33. L'Ange connaît-il les événements à venir ?
R.- Il connaît, avec certitude, ceux de ces événements qui naissent de causes nécessaires, comme les phénomènes célestes ou terrestres qui se produisent en vertu des lois de la nature.

34. L'Ange connaît-il les événements à venir qui naissent des déterminations libres de notre volonté ?
R.- Tous les théologiens s'accordent à dire que l'Ange, par lui-même, ne peut connaître avec certitude ces sortes d'événements. Il ne les peut connaître infailliblement que par révélation divine.

35. L'Ange connaît-il les secrets des cœurs ?
R.- Il est de foi que les Anges ne connaissent pas les secrets des cœurs, c'est-à-dire les actes de notre intelligence ou de notre volonté : l'Ecriture sainte proclame en effet, en cent endroits, que cette connaissance n'appartient qu'à Dieu seul.

36. L'Ange discerne-t-il, chez l'homme, les actes de l'imagination et de l'appétit sensitif ?
R.- Oui, et il en faut dire autant des actes mêmes de la volonté et de l'intelligence, lorsqu'ils se manifestent par quelque signe extérieur.

37. L'Ange a-t-il, naturellement, la vision immédiate et intuitive de Dieu ?
R.- Non ; et il ne peut pas exister de créature à qui une telle vision de Dieu soit connaturelle.

38. Quelle connaissance naturelle l'Ange a-t-il et peut-il avoir de Dieu ?
R.- Celle que nous avons nous-mêmes naturellement, c'est-à-dire une connaissance déduite de l'existence et de la connaissance des créatures ; mais ils ont de Dieu, par cette voie, une connaissance plus étendue que la nôtre, à cause de la perfection de leur intelligence.

39. L'Ange connaît-il, naturellement, la Trinité des Personnes divines ?
R.- Non ; car les créatures étant l'ouvrage, non des Personnes divines, en tant qu'elles sont distinctes, mais des Personnes, en tant qu'elles ont une commune essence divine et une commune toute-puissance, ces créatures ne sauraient manifester la Trinité des Personnes.

40. L'Ange a-t-il pu connaître, naturellement, avant qu'ils fussent accomplis ou qu'ils fussent révélés, les autres mystères de notre foi, comme l'Incarnation du Fils de Dieu, la prédestination de la bienheureuse Vierge, la Rédemption des hommes par la passion et la mort de Jésus-Christ, etc. ?
R.- Non, car ces mystères ne dépendent que de la libre volonté de Dieu ; et si un Ange ne peut connaître, naturellement, les pensées d'un autre Ange ou les pensées de l'homme, encore moins saurait-il pénétrer les pensées ou les volontés libres de Dieu.

41. Les Anges ont-ils connu le mystère de l'Incarnation, dès le commencement de leur béatitude ?
R.- Oui ; tel est le sentiment commun des Pères et des théologiens. Les ministères des Anges se rapportent en effet à l'Incarnation, selon cette parole de saint Paul (Hébr I, 14) : « Tous les Anges ne sont-ils pas serviteurs de Jésus-Christ, ayant mission d'exercer un ministère de salut auprès de ceux qui doivent posséder l'héritage éternel ? »

42. Tous les Anges ont-ils reçu et reçoivent–ils de Dieu la connaissance des mystères, dans une égale mesure ?
R.- Non ; la vision qui leur fait connaître les mystères de la grâce, outre qu'elle ne les leur manifeste pas tous, ne les fait pas connaître à tous les Anges dans la même mesure. Les Anges supérieurs, pénétrant plus profondément dans les secrets de la sagesse de Dieu, connaissent un plus grand nombre de mystères et des mystères d'un ordre plus élevé ; et c'est par eux que les Anges inférieurs en sont instruits.

43. Les Anges supérieurs ont-ils reçu, dès le commencement, pleine connaissance des mystères ?
R.- Non ; dès le commencement des temps, ils ont connu quelques-uns de ces mystères ; puis Dieu leur en a manifesté d'autres, à mesure que, pour exécuter leur mission, ces connaissances leur devenaient nécessaires.

44. Mais les Anges ayant la vision de la sagesse de l'essence divine, n'ont-ils pas en elle la vision de tous les mystères ?
R.- Non ; la vision ou contemplation bienheureuse de la sagesse de Dieu n'en est pas la compréhension, et n'exige pas la connaissance de tous les secrets qu'elle renferme.

45. Les Anges ont-ils une volonté ?
R.- Oui, puisqu'ils ont une intelligence qui discerne le bien général et universel, et que de ce discernement résulte leur inclination vers le bien, ainsi connu dans sa nature ; la volonté n'étant autre chose que cette inclination.

46. Les Anges ont-ils le libre arbitre ?
R.- Oui, car partout où il y a une intelligence, il y a libre arbitre. Si d'ailleurs le libre arbitre est un des éléments essentiels de la dignité de l'homme, il doit appartenir, à plus forte raison, à l'Ange.

47. Y a-t-il dans les Anges un amour naturel ?
R.- Oui, car dans les Anges, il y a une connaissance naturelle, et l'amour suit la connaissance. La charité de l'Ange est le perfectionnement de son amour naturel, et ces deux amours diffèrent entre eux, comme une connaissance naturelle diffère d'une connaissance surnaturelle. La grâce présuppose toujours la nature, et ce qu'il y a de primitif dans une chose se retrouve toujours dans ce qu'il s'y surajoute.

48. L'amour des Anges est-il électif ?
R.- Oui, car sans cela, il ne serait pas méritoire.

49. L'élection ou préférence de l'Ange résulte-t-elle d'un travail d'examen ou de raisonnement ?
R.- Non, elle suit la perception pure et simple, ou la vue intime de la vérité.

50. L'Ange s'aime-t-il lui-même d'un amour naturel et d'un amour électif ?
R.- Oui, car s'il ne s'aimait ainsi lui-même, il n'aimerait pas ainsi d'autres objets, l'amour que l'on a pour les autres provenant de l'amour que l'on a pour soi.

51. Qu'est-ce à dire que l'Ange s'aime lui-même d'un amour naturel et d'un amour électif ?
R.- L'Ange recherche naturellement ce qui fait son bonheur et sa perfection ; il s'aime donc d'un amour naturel, puisqu'il recherche naturellement son bien propre. L'Ange choisit, pour atteindre son bonheur, tel moyen de préférence à tel autre, et c'est en ce sens qu'il s'aime d'un amour électif. L'amour naturel a pour objet la fin ; l'amour électif, les moyens qui y conduisent.

52. L'Ange aime-t-il un autre Ange comme lui-même d'un amour naturel ?
R.- Oui, dans la mesure de ce qu'il a naturellement de commun avec lui ; car l'Ange s'aime lui-même ; or, ce qu'un autre a de naturellement commun avec lui, le fait un avec lui.

53. L'Ange aime-t-il Dieu plus que lui-même d'un amour naturel ?
R.- Oui, car tout être provenant d'un autre quant à sa nature, a une inclination plus vive et plus directe pour l'être dont il vient que pour lui-même : ainsi la main de l'homme, naturellement, s'expose et se sacrifie pour protéger tout le corps. Or Dieu est le bien universel, de qui tout bien procède : donc, naturellement, l'Ange, et l'homme comme l'Ange, s'ils considèrent Dieu comme bien universel, l'aiment plus qu'ils ne s'aiment eux-mêmes. Si l'Ange s'aimait naturellement plus qu'il n'aime Dieu, son amour naturel serait vicieux, et la grâce n'aurait pas, chez lui, à perfectionner la nature, mais à la détruire ; or la grâce ne fait que perfectionner la nature et ne la détruit pas.

54. L'Ange a-t-il été créé ?
R.- Oui, car Dieu seul existe par lui-même.

55. Pourquoi la Genèse ne mentionne-t-elle pas la création des Anges ?
R.- Les Anges, dit saint Augustin, n'ont pas été omis dans le récit de la création ; ils sont désignés par le mot ciel, ou par le mot lumière. Une mention plus expresse eût exposé les Juifs, si enclins à l'idolâtrie, à adorer les Anges.

56. L'Ange a-t-il été créé par Dieu de toute éternité ?
R.- Non : le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont seuls éternels ; tous les autres êtres ont été tirés du néant, c'est-à-dire qu'avant d'être créés, ils n'étaient pas. Toute proposition contraire doit être repoussée comme hérétique.

57. Les Anges on-ils été créés avant le monde corporel ?
R.- Le sentiment le plus probable est que la création des Anges se rattache, comme partie d'un tout, à la création de l'univers. Les relations des Anges avec nous, prouvent qu'ils ne constituent pas un monde à part ; il n'est donc guère probable que Dieu, dont les œuvres sont parfaites, ait créé l'Ange à part avant les autres créatures ; une partie étant imparfaite, quand on la sépare du tout auquel elle appartient.

58. Où les Anges ont-ils été créés ?
R.- Les corps et les esprits, dit saint Thomas, ne formant qu'un seul et même univers, et les esprits ayant été créés pour présider au monde des corps, il a été convenable que les Anges fussent créés dans le lieu corporel le plus élevé que ce lieu soit appelé ciel empyrée, ou qu'on lui donne d'autres noms.

59. Les Anges ont-ils été créés bienheureux ?
R.- Dieu a créé les Anges heureux d'un bonheur naturel, mais non du bonheur surnaturel, qui consiste dans la vision de son essence. Le bonheur naturel dans sa perfection, c'est-à-dire une parfaite connaissance naturelle de Dieu, l'Ange l'a possédé dès le premier instant de sa création, à cause de la perfection de son intelligence.

60. L'Ange a-t-il eu besoin de la grâce, pour tendre à la vision béatifique de Dieu ?
R.- Oui, car cette vision de l'essence divine excède la portée de toute intelligence créée.

61. Les Anges ont-ils été créés dans la grâce sanctifiante ?
R.- Le sentiment le plus commun est que les Anges n'ont pas existé, un seul moment, dans l'état de nature, mais qu'ils ont été élevés à l'état de grâce dans l'instant même de leur création.

62. L'Ange a-t-il mérité sa béatitude ou sa gloire, c'est-à-dire la jouissance qu'il a de la vision de Dieu ?
R.- Ou, l'Ange, avant d'être heureux, a eu la grâce, et il a mérité la béatitude en se portant librement vers Dieu, par un mouvement de charité.

63. L'Ange a-t-il obtenu la béatitude après le premier acte de charité qu'il a produit ?
R.- Oui ; l'Ange atteignant, dès le premier acte, sa perfection, dans l'ordre de la nature, il en doit être de même dans l'ordre de la grâce.

64. La grâce et la gloire des Anges ont-elles des mesures diverses, proportionnées aux mesures diverses de leurs donc naturels ?
R.- Oui ; les meilleurs et les plus excellents d'entre eux, selon la nature, sont ceux qui ont obtenu le plus de grâce et de gloire ; la sagesse de Dieu paraît le requérir, et d'ailleurs rien, chez l'Ange, n'empêchait qu'il ne se portât vers sa fin, selon toute l'énergie de sa nature ; de sorte que l'Ange doué d'une nature meilleure se porta vers Dieu avec plus de force et d'efficacité. Telle n'est pas la condition des hommes ; car ils ne diffèrent pas entre eux, spécifiquement, comme les Anges, et l'homme est d'ailleurs composé de deux natures d'inclination différentes, dont l'une, selon la variété des circonstances, retarde diversement l'élan de l'autre.

65. Les Anges, dans la gloire, conservent-ils leur connaissance et leur amour naturels ?
R.- Oui, car la béatitude ne détruit pas la nature, mais au contraire la perfectionne ; les actes naturels sont inclus dans les actes de gloire ou de béatitude, comme le nombre un est inclus dans le nombre deux ; L'imperfection de la nature n'est pas contraire à la perfection de la béatitude : elle lui sert de base ; et la connaissance et l'amour naturels de l'Ange se rapportant à sa connaissance et à son amour de béatitude, rien n'empêche que la connaissance et l'amour naturels existent en lui avec la connaissance et l'amour surnaturels.

66. L'Ange bienheureux peut-il pécher ?
R.- Non, car il voit et possède l'essence même de la bonté qui est Dieu : il est donc impossible qu'il en soit détourné par quelque autre objet inférieur, sous quelque aspect de bien qu'il se présente. La vue du souverain bien en lui-même donne à la liberté des Anges sa perfection, c'est-à-dire la rend incapable de faire un choix qui la détourne de sa fin.

67. L'Ange bienheureux progresse-t-il dans la béatitude ?
R.- Non ; les créatures raisonnables ont pour fin la vision de l'essence divine ; mais aucune de celles qui y parviennent ne peut avoir la vision la plus élevée ou la compréhension de cette divine essence : elles ont toutes des degrés divers de vision et de bonheur, selon qu'il plaît à Dieu de les élever dans cette connaissance de lui-même ; une fois ces degrés atteints, elles ne peuvent monter plus haut.

68. Mais la charité, qui est parfaite chez les Anges bienheureux, n'est-elle pas, au terme comme dans la voie, un principe de mérites croissants et par conséquent de béatitude croissante ?
R.- Non ; ce n'est pas la charité parfaite, mais la charité imparfaite qui produit des actes méritoires. L'acte de charité parfaite, telle qu'elle est dans sa gloire, est plutôt récompense que source de mérite ; c'est ainsi que les actes d'une bonne habitude, déjà contractée, sont accompagnés de jouissance.

69. N'y a-t-il pas, chez les Anges, d'accroissement accidentel de joie ?
R.- Oui ; ainsi la joie des Anges augmente à l'occasion du salut des âmes procuré par leur ministère ; mais il faut dire qu'ils acquièrent ces joies, plutôt qu'ils ne les méritent.

70. L'Ange, avant d'être glorifié, pouvait-il pécher ?
R.- Oui. Celui-là seul est, naturellement , impeccable, qui trouve dans sa propre volonté la règle de ses actes ; or, c'est la condition de Dieu seul. Les actes de l'Ange devant, pour être justes, se conformer à une règle qui ne procède pas de sa volonté, l'Ange, si l'on ne considère que sa condition naturelle, peut pécher : ainsi l'Ange pouvait pécher en inclinant vers son bien propre, sans se régler sur la volonté divine.

71. Toutes sortes de péchés peuvent-ils être péchés des Anges ?
R.- Non ; l'Ange ne saurait s'écarter de la règle de Dieu en convoitant des biens corporels.

72. Comment l'Ange peut-il pécher en convoitant des biens spirituels ?
R.- Il pèche, s'il les convoite ou les possède sans se conformer à la règle que la volonté de Dieu lui impose ; et le défaut de soumission au supérieur dans ce qui est obligatoire constituant précisément le péché d'orgueil, il faut dire que le premier péché de l'Ange n'a pu être qu'un péché d'orgueil.

73. L'envie n'est-elle pas aussi un péché des Anges ?
R.- Oui, mais il est une suite de son orgueil : l'envieux en effet est fâché du bien d'autrui, parce qu'il le considère comme un détriment de son bien propre ; or cela suppose une convoitise désordonnée.

74. L'orgueil des Anges rebelles leur fit-il concevoir le désir de s'égaler à Dieu ?
R.- Oui, et ce fut là, précisément, leur péché.

75. Les Anges rebelles ont-ils péché aussitôt après le premier instant de leur création ?
R.- Oui ; tel est du moins l'opinion commune des théologiens, après saint Thomas d'Aquin.

76. Les Anges rebelles appartiennent-ils aux ordres supérieurs ou aux ordres inférieurs de la hiérarchie angélique ?
R.- Saint Jean Damascène, et plusieurs docteurs avec lui, pensent que les Anges déchus appartenaient aux ordres inférieurs. Saint Grégoire le Grand et saint Thomas d'Aquin enseignent, comme plus probable, qu'un grand nombre appartenait aux ordres supérieurs, et que le chef des révoltés était l'Ange le plus élevé de toute la hiérarchie.

77. La révolte de cet Ange influa-t-elle sur la détermination criminelle des autres Anges révoltés ?
R.- Oui, et tel est, selon, saint Thomas, le sens de cette parole de l'Ecriture : le dragon entraîna dans sa chute la troisième partie des étoiles.

78. Il y eut donc plus d'Anges fidèles que d'Anges révoltés ?
R.- Oui. C'est le sentiment commun des théologiens, fondé sur l'Ecriture.

79. Y eut-il des rebelles dans tous les ordres de la hiérarchie angélique ?
R.- Oui, probablement, dit saint Thomas d'Aquin. Le Docteur angélique observe cependant que l'Ecriture sainte n'attribue jamais au démon les noms de certains ordres, tels que les noms de Séraphin et de Trône…, tandis qu'elle lui attribue les noms de Chérubin, Puissance, Principauté, etc..

80. Les élus, selon les degrés divers de leur sainteté, seront-ils substitués, dans la gloire, aux Anges déchus des divers ordres ?
R.- Oui ; la multitude des théologiens l'affirme, avec saint Thomas.

81. L'intelligence des Anges déchus est-elle obscurcie depuis leur chute ?
R.- Leur pénétration naturelle n'a été diminuée en rien ; quant aux secrets, qui requièrent une révélation gratuite de Dieu, ils n'en connaissent que ce qui plaît à Dieu de leur en manifester, directement ou par le ministère des bons Anges, ou bien ce qu'ils en peuvent découvrir naturellement, par l'observation des actes extérieurs de la Providence et des créatures. Ils n'ont, en aucune manière, la connaissance affective, ou le goût de la vérité.

82. La volonté des mauvais Anges est-elle obstinée dans le mal ?
R.- Oui : c'est une vérité de foi.

83. Les mauvais Anges sont-ils dans de terribles peines ?
R.- Oui ; c'est une vérité de foi.

84. Les mauvais Anges subissent-ils leurs peines, et dans l'enfer et au milieu de nous ?
R.- Oui, car il entre dans les desseins de la Providence que notre liberté soit mise à l'épreuve, durant la vie présente, par les suggestions des démons, et que les damnés soient tourmentés par ces mauvais esprits ; or les démons qui nous poursuivent de leur tentation sur la terre ne pouvant être exempts de peines, il faut conclure qu'ils les subissent hors de l'enfer, tandis que les démons exécuteurs des sentences de la justice divine contre les réprouvés, subissent les leurs dans l'enfer même.

L.-Jos.-Marie Cros, S.J., extrait du "Messager du Cœur de Jésus", 1877-1878.


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