Au fil des jours ... en 2012





6 juillet : Sainte Maria Goretti, vierge et martyre (1890-1902)

« Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à Dieu et à croître en vertu. Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité. »

Pie XII, extrait de l'Allocution de sa canonisation, le 24 juin 1950.

Saint Goar, prêtre et ermite († 575)

Au calendrier traditionnel : De la férie



« Ceux qui s'obstinent à chercher le bonheur en dehors de Dieu s'étonnent de ne trouver, de ne pouvoir trouver que vide et dégoût, déception et remords. C'est pourtant là une des grâces si miséricordieuses par lesquelles le Seigneur s'efforce de les arracher malgré tout aux plaisirs apparents qui les attirent.
A nous qui, prévenus gratuitement par Dieu, avons découvert la perle précieuse, ce spectacle fait deviner quelque chose de la grande souffrance du Christ : celle de voir que Dieu n'est pas compris, n'est pas aimé, et qu'ainsi les hommes sont eux-mêmes la cause de leur propre malheur. Tous les saints ont éprouvé quelque chose de cette souffrance ; et en chaque âme aimante elle engendre le désir de réparer en procurant à Dieu plus de gloire et en révélant aux hommes la vérité, le chemin du bonheur.
Cette douleur est la seule vraie, la seule qui puisse compter. Elle nous fait sortir de nous-mêmes alors que toutes celles qui proviennent de notre misère nous replient sur nous. La souffrance du mal de Dieu et de la grande pitié des âmes engendre ainsi d'une façon profondément vraie et purement surnaturelle le désir, bien plus, la nécessité impérieuse de l'apostolat. Par son intermédiaire nous entendons retentir en nos coeurs l'appel angoissé des âmes qu'il est en notre pouvoir de sauver. »

Dom Godefroid Bélorgey, Dieu nous aime, Editions du Cerf, Paris, 1949.



Philippe de Champaigne : Le Christ aux outrages





Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.

Ad te Rex summe, omnium Redemptor,
oculos nostros sublevamus flentes:
exaudi, Christe, supplicantum preces.

Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.

Dextera Patris, lapis angularis,
via salutis, ianua caelestis,
ablue nostri maculas delicti.

Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.

Rogamus, Deus, tuam maiestatem:
auribus sacris gemitus exaudi:
crimina nostra placidus indulge.

Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.

Tibi fatemur crimina admissa:
contrito corde pandimus occulta:
tua, Redemptor, pietas ignoscat.

Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.

Innocens captus, nec repugnans ductus;
testibus falsis pro impiis damnatus
quos redemisti, tu conserva, Christe.

Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.



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