Au fil des jours ... en 2012





28 juillet : comme au calendrier traditionnel

Saints Nazaire & Celse, martyrs, Victor Ier, Pape et martyr et Innocent Ier, Pape


Vie des Saints Nazaire et Celse, martyrs du 1er siècle

et vie de Saint Innocent Ier († 417)



« On compte communément quatre espèces de prières vocales : celle qui se fait à l'aide d'un livre, celle sans livre, l'intercession et l'oraison jaculatoire.
Si nous nous servons d'un livre de prières, il est bon de n'en avoir qu'un à la fois, et de ne pas en changer souvent. Nous devons aussi mettre des intervalles de repos dans le cours de nos lectures, fermer ce livre, et nous arrêter sur la pensée de Dieu ; surtout ayons soin de ne pas choisir un livre qui soit trop au-dessus de ce que nous pouvons réellement comprendre ou sentir dans notre état présent.
Si nous prions sans livre, soyons brefs et sobres de paroles, à cause de la Majesté de Dieu ; nous ne saurions être trop scrupuleux dans le choix des mots que nous employons ; pesons-les d'avance, et ayons soin de placer dans le cours de nos prières des intervalles de silence.
En ce qui concerne l'intercession, nous ne devons pas nous engager à la légère à prier pour les autres. Nous devons être fatigués de neuvaines perpétuelles ou multipliées. C'est aussi un mauvais système de fixer un certain espace de temps pendant lequel nous prierons pour un objet donné, et ensuite de cesser nos prières, si Dieu n'a pas daigné les entendre. Il faut, dans nos intercessions, toujours donner une large place à Notre Saint-Père le Pape et à ses intentions pour les besoins de l'Eglise.
Quant aux oraisons jaculatoires, il est bon qu'elles se répètent souvent ; mais, généralement parlant, elles ne doivent être soumises à aucune règle, ni à aucune obligation. C'est surtout dans les moments de tentation qu'il faut les répéter sans cesse, et il serait à désirer qu'on en eût quelques-unes choisies d'avance et toujours prêtes. (*) »

R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Progrès de l'âme dans la vie spirituelle (ch. XV), Trad. F. de Berhardt, Nouvelle édition, Paris, Pierre Téqui, 1928.

(*) : choix d'oraisons jaculatoires sur notre site ICI.



Couverture de la brochure Déclarations des évêques de Belgique - Nouvelle série n°33
Licap, Bruxelles, 2005



Cérémonie d'ouverture des jeux olympiques 2012 ce vendredi soir :
Emeli Sandé, chanteuse écossaise de soul et de RnB, interprète l'hymne "Abide with me"

Ce très beau texte interprété par Emeli Sandé est malheureusement indisponible sur le web.
En voici donc une autre version.



Texte de Henry Francis Lyte (1847)

Abide with me; fast falls the eventide;
The darkness deepens; Lord with me abide.
When other helpers fail and comforts flee,
Help of the helpless, O abide with me.

Swift to its close ebbs out life's little day;
Earth's joys grow dim; its glories pass away;
Change and decay in all around I see;
O Thou who changest not, abide with me.

I need Thy presence every passing hour.
What but Thy grace can foil the tempter's power?
Who, like Thyself, my guide and stay can be?
Through cloud and sunshine, Lord, abide with me.

I fear no foe, with Thee at hand to bless;
Ills have no weight, and tears no bitterness.
Where is death's sting? Where, grave, thy victory?
I triumph still, if Thou abide with me.

Hold Thou Thy cross before my closing eyes;
Shine through the gloom and point me to the skies.
Heaven's morning breaks, and earth's vain shadows flee;
In life, in death, O Lord, abide with me.
Reste avec moi. C'est l'heure où le jour baisse ;
L'ombre grandit ; Seigneur, reste avec moi.
Quand les autres appuis échouent et que le réconfort me fuit,
Force du faible, ô Seigneur, reste avec moi.

Le flot des jours rapidement s'écoule ;
Les joies de la terre s'obscurcissent, ses gloires disparaissent ;
Je le vois, tout change et s'écroule autour de moi ;
O Toi qui ne changes pas, reste avec moi.

Heure après heure, j'ai besoin de Ta présence :
Quoi d'autre que Ta grâce peut déjouer le pouvoir du tentateur ?
Qui donc, comme Toi, peut être mon guide et mon séjour ?
Dans l'ombre ou la clarté, Seigneur, reste avec moi.

Je ne crains aucun ennemi, quand Tu es est là pour bénir ;
Les maux n'ont plus de poids, et les pleurs plus d'amertume.
Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton aiguillon ?
Je triomphe toujours, si Tu restes avec moi.

Montre-moi Ta croix avant que je ne ferme les yeux,
Brille dans l'obscurité et dirige-moi vers les cieux.
Le matin du Paradis s'entrouvre, et les ombres vaines de la terre s'enfuient ;
Dans la vie et la mort, O Seigneur, reste avec moi.

L'historique et l'intégralité des couplets en anglais sont disponibles ici,
et leur traduction (poétique) française ici.





Magnificat



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