Au fil des jours ... en 2010





20 septembre : Saints Martyrs de Corée : André Kim, Paul Chong et leurs compagnons

La vie des Saints Laurent Imbert, André Kim, Paul Chong et de leurs compagnons Martyrs en Corée est retracée ici.

Au calendrier traditionnel, nous fêtons aujourd'hui Saint Eustache et ses compagnons Martyrs (+ 120), dont la vie est résumée par l'Abbé Jaud ici.



« Oh ! que de grâces Dieu répandra-t-il sur vous, si vous savez sanctifier vos actions et vos peines ! Et que faut-il pour cela ? Les lui offrir le matin, unir vos souffrances et vos fatigues à celles de Jésus notre Sauveur. Avant de commencer la journée, et quelquefois quand vous y pensez durant le jour, offrez votre travail à Dieu, dites-lui : "Mon Dieu, je veux supporter tout cela pour accomplir votre sainte volonté, pour aimer Jésus-Christ..." Mes chers frères, si vous agissez ainsi, vous serez d'excellents chrétiens et de véritables enfants de Dieu. Vos travaux seront une prière continuelle. Tous vos pas, toutes vos actions, toutes vos gouttes de sueur seront comptés et récompensés. Oh ! que celui qui agira de cette manière sera agréable à Dieu ! »

Saint Marcellin Champagnat (1789-1840), in F. Jean-Baptiste, Vie de J.M.B. Champagnat, Maison Généralice des Frères Maristes, Rome, 1989 (Reproduction de l'édition de 1856. "Édition du Bicentenaire" de la naissance du Père Champagnat).

Saint Marcellin Champagnat






« Si "la plus grande preuve d'amour est de donner sa vie pour celui qu'on aime", on ne saurait dire ce qui est le meilleur : s'immoler sur un champ de bataille et tout d'un coup, ou bien goutte à goutte dans les renoncements quotidiens de l'existence ? Cette dernière manière constitue encore un véritable holocauste : "La vie de celui qui veut être du nombre des amis intimes de Dieu est un long martyre", dit Sainte Thérèse (Chemin de la Perfection, chap. XII). C'est le plus fréquent. Aussi nos saints ont compris, chacun à sa façon, ce que Thérèse de l'Enfant-Jésus exprime si bien : "Les oeuvres éclatantes me sont interdites ; je n'ai pas d'autre moyen pour prouver mon amour que de jeter des fleurs, c'est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter des moindres actions et de les faire par amour (Histoire d'une Ame, chap. XI)." »

Les Petits Riens, La Vigne du Carmel.







« Vous négligez l'oraison, vous omettez une lecture, votre examen, vous manquez cette communion, vous ne voulez pas vous faire un peu de violence, viendra ensuite un temps d'orage et de tempête, une tentation dangereuse, un assaut terrible... C'est ainsi que la prière manquée d'abord une fois, abandonnée ensuite vous prive des grâces, diminue vos forces. [...] On commence par les plus légères imperfections et on tombe ensuite dans les fautes les plus lourdes. Ce dégoût de l'oraison, cette antipathie un peu trop écoutée, cette légère satisfaction accordée à ma vanité, à ma gourmandise ; cette oeuvre de zèle négligée ou seulement différée... tout cela pourrait-il donc avoir des suites si funestes ? je n'en sais rien. Ce que je sais, ce que l'expérience m'apprend, c'est qu'il ne faut qu'une étincelle négligée pour embraser les forêts et les villes entières. Celui qui méprise les petites choses tombera peu à peu, et celui qui se permet des fautes légères commettra les péchés les plus énormes. »

Abbé Boissard, La consolation du chrétien, ou motifs de confiance en Dieu dans les diverses circonstances de la vie, chap. XII, Paris, Méquignon-Junior, 1834.




Méditation du soir...

« L'abbé Poemen a dit : "le début du mal, c'est la distraction". »
Sentences des Pères du désert, Poemen, 43.




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